La France prise au piège du plutonium
Le risque majeur de la filière nucléaire en France tente de se faire oublier dans les casemates de l’usine de la Hague en Normandie à la porte maritime de l’Europe du Nord. La France grâce à l’imprévoyance de ses gouvernements et élus successifs et malgré les avertissements de ses antinucléaires historiques se retrouve aujourd’hui gardienne et héritière de 16 tonnes de plutonium issu du retraitement de 3000 tonnes de combustibles irradiés japonais.
Centrale nucléaire flottante
Transfert de la centrale nucléaire flottante Akademik Lomonosov à Mourmansk depuis Saint-Pétersbourg. Robin des Bois a été le premier à s’en inquiéter (Des centrales nucléaires flottantes à travers le monde, 10 sept. 2010) et s’en inquiètera encore.
Sous l’empire de l’EPR
Séance folle hier au Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT) devenu pendant quelques heures le conseil de promotion des risques technologiques.
Pendant cinq heures, les organismes de contrôle de la filière nucléaire – ASN et IRSN* -, les fabricants et exploitants – AREVA et EDF-, les experts du Groupe permanent pour les équipements sous pression nucléaires (GPESPN), de la sous-commission permanente appareils à pression et certains membres du Conseil ont minimisé les risques de rupture brutale de la cuve du réacteur EPR de Flamanville en Normandie dus au surplus de carbone dans l’acier des calottes supérieures et inférieures**.
Fukushima / Takahama : la French touch
– Vendredi 11 mars 2011, la France est impliquée dans la catastrophe de Fukushima. Le réacteur accidenté n°3 exploité par TEPCO (Tokyo Electric Power Company) fonctionnait au MOX, un combustible mixte d’uranium enrichi et de plutonium particulièrement toxique, dispersif et persistant en cas de fusion du cœur et d’excursion nucléaire. Le MOX est qualifié par « Atomic Anne », présidente d’Areva, de produit phare témoignant des succès d’Areva à l’exportation.
Les retombées du Cosmos 954 – 2015
La loi du silence nucléaire
Il y a 37 ans, le satellite nucléaire russe Cosmos 954 retombe sur terre pendant sa 2060ème révolution. Ses débris s’écrasent sur le Grand Nord canadien tout près de l’Arctique. C’est le 24 janvier 1978, 11h 53 heure universelle, 5h53 à Yellowknife au bord du Grand Lac des Esclaves, Territoires du Nord-Ouest, Canada.
La décennie 1970-1980 est marquée par le lancement mondial de l’électricité d’origine nucléaire. C’est l’apogée de la campagne Atoms for Peace lancée en 1950 pour effacer le péché des bombes atomiques sur le Japon. Le nucléaire pour tous est en route.