Le syndicaliste et l’écologiste interdits de séjour à Tomsk
Objet: Nucléaire russe
Dans le cadre d’une mission d’information, une délégation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire doit se rendre à Tomsk -Seversk-, complexe nucléaire russe aux confins de la Sibérie. L’un des objectifs de cette mission est de constater les conditions de stockage des déchets français ou matières valorisables en Russie. Tous les visas avaient été acceptés la semaine dernière mais le ministère de l’Ecologie vient à 15h00 d’être informé du refus des autorités russes de laisser rentrer sur le site nucléaire le représentant des syndicats, M. Michel Lallier, CGT, et le représentant des associations, M. Bonnemains, Robin des Bois.
Le syndicaliste et l’écologiste interdits de séjour à Tomsk
Objet: Nucléaire russe
Dans le cadre d’une mission d’information, une délégation du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire doit se rendre à Tomsk -Seversk-, complexe nucléaire russe aux confins de la Sibérie. L’un des objectifs de cette mission est de constater les conditions de stockage des déchets français ou matières valorisables en Russie. Tous les visas avaient été acceptés la semaine dernière mais le ministère de l’Ecologie vient à 15h00 d’être informé du refus des autorités russes de laisser rentrer sur le site nucléaire le représentant des syndicats, M. Michel Lallier, CGT, et le représentant des associations, M. Bonnemains, Robin des Bois.
Une ressemblance frappante avec l’Arctic Sea
Pour des raisons inconnues de l’opinion publique, l’Arctic Sea, un cargo russe, a été capturé en juillet 2009 dans la mer Baltique, détourné de sa destination initiale et repéré à la mi-août au large du Cap-Vert. L’Arctic Sea a les mêmes capacités et les mêmes spécialités que les deux Kapitan qui font depuis deux jours les vedettes à Cherbourg avec de l’import-export de déchets nucléaires et de combustibles fissiles (uranium appauvri, uranium enrichi). Comme le Kapitan Mironov et le Kapitan Luz, l’Arctic Sea est d’abord un humble transporteur de bois du nord, il bat pavillon maltais et est géré par une compagnie d’Arkhangelsk.
Une ressemblance frappante avec l’Arctic Sea
Pour des raisons inconnues de l’opinion publique, l’Arctic Sea, un cargo russe, a été capturé en juillet 2009 dans la mer Baltique, détourné de sa destination initiale et repéré à la mi-août au large du Cap-Vert. L’Arctic Sea a les mêmes capacités et les mêmes spécialités que les deux Kapitan qui font depuis deux jours les vedettes à Cherbourg avec de l’import-export de déchets nucléaires et de combustibles fissiles (uranium appauvri, uranium enrichi). Comme le Kapitan Mironov et le Kapitan Luz, l’Arctic Sea est d’abord un humble transporteur de bois du nord, il bat pavillon maltais et est géré par une compagnie d’Arkhangelsk.
Déchets nucléaires : rien de neuf
Objet : Uranium appauvri
Les « révélations » sur un trafic d’uranium appauvri issu du retraitement à l’usine de La Hague entre la France et la Russie qui font l’actualité du jour n’apportent rien de nouveau. En vérité ce trafic entre la France et la Russie existe depuis le début des années 70. Il a été révélé au très grand jour et à l’opinion internationale grâce à l’intervention de deux membres du mouvement Greenpeace le 26 août 1984, vingt quatre heures après le naufrage en mer du Nord du Montlouis transportant 400 tonnes d’uranium appauvri entre le Havre et le port alors russe de Riga. Le scandale a alors fait le tour du monde et les unes de tous les journaux y compris français pendant plusieurs semaines, le temps nécessaire à la récupération dans l’épave des fûts qui ne s’en étaient pas échappés. Les explications fournies par les opérateurs étaient exactement les mêmes qu’aujourd’hui mais l’affaire avait fait un bruit énorme ; survenant en pleine guerre froide elle éclairait d’un jour inattendu et coopératif les relations entre la France et la Russie et des accointances sur les matériaux fissiles qui n’ont jamais été remises en cause.