R Jupiter + Han: qui enquête ?
– Sur les complicités dans le port de Brest pour charger 1500 tonnes de matériaux pollués par des hydrocarbures à bord du Han, un navire accidenté et immobilisé par le Centre de Sécurité des Navires.
– Sur l’acquéreur initial du Han: un courtier lié à des armateurs véreux et récupérateurs de bateaux hors d’usage dans les ports français. Il jouit d’une réputation fondée sur son ex-fonction à Marseille d’Inspecteur de Sécurité Maritime. En un an, il a acheté pour le compte de ses comparses le Kifangondo au Havre, le Simba à Sète, le Junior M et le Han à Brest.
R Jupiter + Han: qui enquête ?
– Sur les complicités dans le port de Brest pour charger 1500 tonnes de matériaux pollués par des hydrocarbures à bord du Han, un navire accidenté et immobilisé par le Centre de Sécurité des Navires.
– Sur l’acquéreur initial du Han: un courtier lié à des armateurs véreux et récupérateurs de bateaux hors d’usage dans les ports français. Il jouit d’une réputation fondée sur son ex-fonction à Marseille d’Inspecteur de Sécurité Maritime. En un an, il a acheté pour le compte de ses comparses le Kifangondo au Havre, le Simba à Sète, le Junior M et le Han à Brest.
La complaisance à la nantaise
Nantes-Saint-Nazaire, le port qui avait décidé il y a un an de ne pas autoriser l’entrée de l’Erika , s’apprête à laisser partir le R Jupiter.
L’ex Oscar Jupiter avait été immobilisé à Nantes en janvier 1998. Roumain, rouillé et délaissé, il a été, à la requête du Port Autonome, vendu aux enchères en septembre 2000 et adjugé à un courtier danois pour 1.040.000 francs; une somme correspondant à l’argus des cargos d’occasion, beaucoup plus élevée que la valeur des bateaux destinés à la démolition immédiate. Le cahier des charges de la vente n’exigeait aucune garantie sur la sortie de flotte du navire. Remaquillé dans le port de Nantes par une vingtaine de marins-ouvriers en majorité roumains, dont les conditions de travail étaient indignes d’un chantier français jusqu’à ce que Robin des Bois alerte le centre de sécurité maritime de Saint-Nazaire, l’R Jupiter , 24 ans, est agréé par une officine de classification établie à Panama.
La complaisance à la nantaise
Nantes-Saint-Nazaire, le port qui avait décidé il y a un an de ne pas autoriser l’entrée de l’Erika , s’apprête à laisser partir le R Jupiter.
L’ex Oscar Jupiter avait été immobilisé à Nantes en janvier 1998. Roumain, rouillé et délaissé, il a été, à la requête du Port Autonome, vendu aux enchères en septembre 2000 et adjugé à un courtier danois pour 1.040.000 francs; une somme correspondant à l’argus des cargos d’occasion, beaucoup plus élevée que la valeur des bateaux destinés à la démolition immédiate. Le cahier des charges de la vente n’exigeait aucune garantie sur la sortie de flotte du navire. Remaquillé dans le port de Nantes par une vingtaine de marins-ouvriers en majorité roumains, dont les conditions de travail étaient indignes d’un chantier français jusqu’à ce que Robin des Bois alerte le centre de sécurité maritime de Saint-Nazaire, l’R Jupiter , 24 ans, est agréé par une officine de classification établie à Panama.
On nous mène en bateau-poubelle
Dans le domaine de l’insécurité maritime, les autorités françaises sont roublardes, débordées et complices. Les Affaires de l’Ievoli Sun au large de la presqu’île de la Hague et de l’Oscar Jupiter à Nantes sont là pour le prouver.