Une petite affaire poisseuse entre Européens
Sujet: bateaux sous-normes
Un navire fantôme détenu dans le port de commerce de Cherbourg s’est enfui le mardi 7 décembre à 19 h, en direction de l’Europe du Nord. Immobilisé dans le cadre du Mémorandum de Paris, le Sunbeam n’était pas surveillé et a rejoint le club assez fermé des bateaux en cavale apparemment recherchés par les autorités portuaires des pays-membres, soit tous les pays européens plus le Canada, la Croatie, la Norvège, l’Islande et la Fédération de Russie; ce qui n’a pas empêché le Sunbeam de toucher Zeebrugge, après son escapade de Cherbourg, et d’en repartir sans encombres.
Du bateau-poubelle au vaisseau-fantôme
Parti le 1er décembre du port de Saint-Nazaire, l’R Jupiter était sensé rejoindre le port de Gadani au Pakistan pour démolition. L’immatriculation sous pavillon bolivien, sous réserve que son authenticité puisse être établie, lui avait été accordée à la condition que ce voyage soit son dernier. L’arrivée du R Jupiter était prévue le 28 décembre, via le canal de Suez. En fait il est arrivé dans le port du Pirée le 10 décembre et l’a quitté le 23, encore une fois précipitamment après que Robin des Bois ait révélé par voie de presse sa présence en Grèce. D’après les déclarations du bureau de classification Isthmus, l’R Jupiter a fait route vers l’Ukraine où il doit subir de nouvelles réparations destinées à le remettre au niveau des “normes du marché”. Au Pirée il a été réalisé pour 58.000 dollars de réparations. La société de classification Isthmus d’Athènes est prête à réimmatriculer sous pavillon bolivien le R Jupiter une fois les réparations effectuées. Pour le moment le bateau n’a plus aucun titre de certification ni de sécurité. Il n’est plus couvert par les assurances.
Du bateau-poubelle au vaisseau-fantôme
Parti le 1er décembre du port de Saint-Nazaire, l’R Jupiter était sensé rejoindre le port de Gadani au Pakistan pour démolition. L’immatriculation sous pavillon bolivien, sous réserve que son authenticité puisse être établie, lui avait été accordée à la condition que ce voyage soit son dernier. L’arrivée du R Jupiter était prévue le 28 décembre, via le canal de Suez. En fait il est arrivé dans le port du Pirée le 10 décembre et l’a quitté le 23, encore une fois précipitamment après que Robin des Bois ait révélé par voie de presse sa présence en Grèce. D’après les déclarations du bureau de classification Isthmus, l’R Jupiter a fait route vers l’Ukraine où il doit subir de nouvelles réparations destinées à le remettre au niveau des “normes du marché”. Au Pirée il a été réalisé pour 58.000 dollars de réparations. La société de classification Isthmus d’Athènes est prête à réimmatriculer sous pavillon bolivien le R Jupiter une fois les réparations effectuées. Pour le moment le bateau n’a plus aucun titre de certification ni de sécurité. Il n’est plus couvert par les assurances.
R Jupiter + Han: qui enquête ?
– Sur les complicités dans le port de Brest pour charger 1500 tonnes de matériaux pollués par des hydrocarbures à bord du Han, un navire accidenté et immobilisé par le Centre de Sécurité des Navires.
– Sur l’acquéreur initial du Han: un courtier lié à des armateurs véreux et récupérateurs de bateaux hors d’usage dans les ports français. Il jouit d’une réputation fondée sur son ex-fonction à Marseille d’Inspecteur de Sécurité Maritime. En un an, il a acheté pour le compte de ses comparses le Kifangondo au Havre, le Simba à Sète, le Junior M et le Han à Brest.
R Jupiter + Han: qui enquête ?
– Sur les complicités dans le port de Brest pour charger 1500 tonnes de matériaux pollués par des hydrocarbures à bord du Han, un navire accidenté et immobilisé par le Centre de Sécurité des Navires.
– Sur l’acquéreur initial du Han: un courtier lié à des armateurs véreux et récupérateurs de bateaux hors d’usage dans les ports français. Il jouit d’une réputation fondée sur son ex-fonction à Marseille d’Inspecteur de Sécurité Maritime. En un an, il a acheté pour le compte de ses comparses le Kifangondo au Havre, le Simba à Sète, le Junior M et le Han à Brest.