Déchets de Côte d’Ivoire : retour à l’expéditeur
Les déchets toxiques épandus en Côte d’Ivoire les 19 et 20 août 2006 sont en cours de récupération, de conditionnement, de regroupement comme a pu le constater Robin des Bois à Abidjan. Etant donné que ces déchets ont été déposés il y a plus d’un mois, le curage des dépôts va générer une quantité finale supérieure à la quantité initiale d’environ 500 tonnes. Il est indispensable pour apaiser l’inquiétude des populations d’Abidjan que l’ensemble des déchets quitte la Côte d’Ivoire et revienne vers leur point de départ , c’est-à-dire l’Europe (Cf communiqué « Pour un charter des déchets » du 12 septembre 2006). Il n’y a pas au Pays-Bas, ni en Estonie d’installation susceptible d’éliminer par traitement thermique ces déchets annoncés comme des déchets d’exploitation des navires qui auraient dû être déchargés dans les ports d’Amsterdam ou de Paldiski. Ces installations sont disponibles dans divers pays européens comme la Finlande, l’Allemagne, la Belgique, et la France. Quels que soient le ou les sites de traitement sélectionnés après validation des différentes analyses contradictoires, il conviendra d’organiser une information du public et d’éviter les phénomènes de rejets qui ont été observés en 1988 quand des déchets frauduleusement stockés au Nigeria sont revenus en Europe à bord du Karin B (cf dossier de presse Robin des Bois de la conférence à Abidjan, chapitre « La première vague et le reflux » ou l’article sur le Karin B dans la Flèche et le Marin).
Pour un charter des déchets
Nous souhaitons que dans la mesure du possible technique et pour éviter toute pathologie et inquiétude supplémentaires des populations d’Abidjan, les déchets épandus il y a un mois sur plus de 10 sites autour de la capitale de la Côte d’Ivoire soient regroupés, reconcentrés, reconditionnés et expédiés pour traitement en Europe. Il est tout simplement scandaleux qu’aucune initiative en ce sens n’ait encore été formulée ou entreprise par l’armateur, l’affréteur ou à défaut les autorités politiques européennes. Au-delà des polémiques sur d’éventuelles complicités en Côte d’Ivoire, il est évident que la volonté et le fait de décharger ces déchets toxiques dans un pays dont la filière d’élimination est quasiment nulle constituent un délit.
Pour un charter des déchets
Nous souhaitons que dans la mesure du possible technique et pour éviter toute pathologie et inquiétude supplémentaires des populations d’Abidjan, les déchets épandus il y a un mois sur plus de 10 sites autour de la capitale de la Côte d’Ivoire soient regroupés, reconcentrés, reconditionnés et expédiés pour traitement en Europe. Il est tout simplement scandaleux qu’aucune initiative en ce sens n’ait encore été formulée ou entreprise par l’armateur, l’affréteur ou à défaut les autorités politiques européennes. Au-delà des polémiques sur d’éventuelles complicités en Côte d’Ivoire, il est évident que la volonté et le fait de décharger ces déchets toxiques dans un pays dont la filière d’élimination est quasiment nulle constituent un délit.
Dans le port d’Amsterdam
L’Union Européenne entre en jeu dans la partie de déconstruction navale. Des navires poubelles commencent à y être démantelés et à fournir à l’industrie sidérurgique des milliers de tonnes d’acier plat à recycler. La France reste à l’écart du mouvement, et ce sont les Pays-Bas qui jouent le chef de file.
Le Sandrien, un pur produit de la filière bolivienne (1) est en cours de déconstruction dans le chantier de réparations navales d’Amsterdam. Le même chantier devrait par la suite démonter l’Otapan (167 m de long). Saisis par le Ministère de l’Environnement, les tribunaux des Pays-Bas considèrent qu’un navire destiné à la destruction est un déchet. En conséquence, le Sandrien, n’a pas pu rejoindre les chantiers asiatiques. S’il le veut, le gouvernement allemand peut introduire la même saisine auprès des tribunaux à propos de l’ex –France (2)
Dans le port d’Amsterdam
L’Union Européenne entre en jeu dans la partie de déconstruction navale. Des navires poubelles commencent à y être démantelés et à fournir à l’industrie sidérurgique des milliers de tonnes d’acier plat à recycler. La France reste à l’écart du mouvement, et ce sont les Pays-Bas qui jouent le chef de file.
Le Sandrien, un pur produit de la filière bolivienne (1) est en cours de déconstruction dans le chantier de réparations navales d’Amsterdam. Le même chantier devrait par la suite démonter l’Otapan (167 m de long). Saisis par le Ministère de l’Environnement, les tribunaux des Pays-Bas considèrent qu’un navire destiné à la destruction est un déchet. En conséquence, le Sandrien, n’a pas pu rejoindre les chantiers asiatiques. S’il le veut, le gouvernement allemand peut introduire la même saisine auprès des tribunaux à propos de l’ex –France (2)