Halte aux feux !
Dans une nouvelle vague de protestation, les agriculteurs déstockent les déchets accumulés dans les hangars, près des ensilages et des fosses à lisier. Ils les déversent et les brûlent par milliers de tonnes sur le domaine public. Pneus, palettes, emballages toxiques, tôles d’amiante ciment, tous les cadavres sortent des placards. En brûlant à ciel ouvert, les déchets dégradent irrémédiablement la qualité des produits agricoles de proximité, mettent en danger la santé des agriculteurs eux-mêmes et créent dans les fossés des sites lourdement pollués.
Halte aux feux !
Dans une nouvelle vague de protestation, les agriculteurs déstockent les déchets accumulés dans les hangars, près des ensilages et des fosses à lisier. Ils les déversent et les brûlent par milliers de tonnes sur le domaine public. Pneus, palettes, emballages toxiques, tôles d’amiante ciment, tous les cadavres sortent des placards. En brûlant à ciel ouvert, les déchets dégradent irrémédiablement la qualité des produits agricoles de proximité, mettent en danger la santé des agriculteurs eux-mêmes et créent dans les fossés des sites lourdement pollués.
Panache toxique et bon vent
MSC Flaminia
Communiqué n°9
Les déchets PCB auraient brûlé dans l’incendie consécutif à l’explosion d’un conteneur à bord du MSC Flaminia le 14 juillet 2012 (cf. communiqué Robin des Bois du 29 août 2012). L’incendie a fait rage plusieurs jours. Le navire était alors à environ 1.800 km des côtes anglaises et françaises. Le brûlage des PCB génère des dioxines, ce qui renforce la toxicité globale des rejets atmosphériques produits par l’incendie et dispersés en mer (cf. introduction à la liste des matières dangereuses à bord du MSC Flaminia). Il est probable que les eaux d’extinction à l’intérieur du navire contiennent des résidus de PCB et des dioxines mélangés aux autres polluants.
Panache toxique et bon vent
MSC Flaminia
Communiqué n°9
Les déchets PCB auraient brûlé dans l’incendie consécutif à l’explosion d’un conteneur à bord du MSC Flaminia le 14 juillet 2012 (cf. communiqué Robin des Bois du 29 août 2012). L’incendie a fait rage plusieurs jours. Le navire était alors à environ 1.800 km des côtes anglaises et françaises. Le brûlage des PCB génère des dioxines, ce qui renforce la toxicité globale des rejets atmosphériques produits par l’incendie et dispersés en mer (cf. introduction à la liste des matières dangereuses à bord du MSC Flaminia). Il est probable que les eaux d’extinction à l’intérieur du navire contiennent des résidus de PCB et des dioxines mélangés aux autres polluants.
Cet accident est un nouveau signal d’alarme. Il confirme le danger de la massification du transport de matières dangereuses sur les porte-conteneurs. Le MSC Flaminia venait de Charleston aux Etats-Unis. Si l’explosion et l’incendie s’étaient produits dans le port du Havre, premier port d’escale du MSC Flaminia en arrivant en Europe, une partie de la ville aurait dû être évacuée d’autant que le terminal à conteneurs est adossé à un stockage d’hydrocarbures de plusieurs millions de tonnes assujetti à la directive Seveso.
Pneus: le gouvernement se dégonfle
Des millions de pneus brûlent toujours à Artaix (Saône-et-Loire). Des pollutions atmosphériques importantes sont reconnues par la préfecture. Il est recommandé aux habitants qui, sans attendre la levée des mesures d’évacuation ont regagné leur domicile, “de ne pas s’exposer inutilement à l’extérieur”.
Cependant, une telle mesure de précaution ne peut pas être prise pour la faune sauvage, ni pour les animaux d’élevage (boeufs charolais et chèvres en particulier). De même, de très nombreuses ruches sont en activité dans les environs. Les productions agricoles et potagères ont, elles aussi, été exposées aux retombées de suies, poussières, et fumées toxiques. En conséquence des prélèvements et des analyses devraient être régulièrement effectués pendant plusieurs mois, afin de déterminer la migration des polluants dans les chaînes alimentaires, dans les puits, dans les citernes et les châteaux d’eau, et dans les eaux superficielles et souterraines.