Bassin Seine-Normandie : 100 marées noires bio – 2007
En mer, la marée noire relève de la criminalité. En eau douce, elle relève de la banalité. En mer une irisation de plusieurs kilomètres fait l’actualité, en rivière elle fait un flop. En mars 2007, le tribunal correctionnel du Havre a condamné à 200.000 € d’amende le chimiquier Atlantic Swan pour un rejet volontaire d’hydrocarbures en mer du Nord s’étendant sur 9 km. Une pollution analogue dans les eaux intérieures est au mieux et à titre exceptionnel sanctionnée par une amende de 15.000 € (cf. 27-1.03.07). Les déversements accidentels d’hydrocarbures dans les eaux intérieures ont des causes multiples : erreurs de remplissage de cuves domestiques ou industrielles, vols et vandalisme, dégazages de péniches, accidents de transports routiers. Les commentaires sont unanimes : « la population piscicole n’a pas souffert », « il ne s’agit que d’une pollution de surface », « la pollution est éparpillée par le courant et sans conséquences ». Quand par extraordinaire, la source de pollution est localisée, les bonnes volontés déploient des bottes de paille dont personne ne sait au final vers quelle filière d’élimination de déchets elles sont ensuite orientées.
Inventaire des déchets de guerre en Normandie 2004-2007
Inventaire des déchets de guerre en Normandie de janvier 2004 à décembre 2007 (pdf 10 pages, 418 Ko)
Dragage à Brest et arbres à Bréhat
Brest
Dévoilé le 3 février 2005, le projet du port de plaisance du Château à Brest devait démarrer fin 2005. En fait, les premiers dragages et creusements préliminaires datent de l’année 2007 et sont l’objet de polémiques entre le pétitionnaire Brest Métropole Océane et la DDE maître d’ouvrage d’une part et d’autre part Robin des Bois. Nous estimons en effet que les 5.000 t de vases que l’étude d’impact destine aux rejets dans la rade de Brest sont en réalité beaucoup plus contaminées que déclarées et imposent un traitement à terre. Selon nos informations, et après la réaction de Robin des Bois en date du 13 mars, une nouvelle campagne d’analyses a été réalisée et elle révélerait des niveaux en métaux lourds 5 à 15 fois supérieurs aux niveaux 2 du référentiel Géode et des très fortes teneurs en hydrocarbures et en TBT. Ce référentiel mis au point par le Ministère de l’Ecologie en relation avec l’IFREMER et les ports autonomes recommande l’interdiction de l’immersion des vases lorsque le niveau 2 est atteint et à fortiori dépassé. Robin des Bois demande donc la publication de cette nouvelle série de mesures et, si des dépassements sont confirmés, le reformatage des opérations de dragages pour le moment suspendues et la mise au point rapide d’un système de gestion terrestre alternatif supérieur, en terme de confinement et de traçabilité des déchets, à un simple dépôt dans la zone des polders (cf. communiqué du 13 mars 2007 « Les vases sont elles compatibles avec la transparence ? »).
Dragage à Brest et arbres à Bréhat
Brest
Dévoilé le 3 février 2005, le projet du port de plaisance du Château à Brest devait démarrer fin 2005. En fait, les premiers dragages et creusements préliminaires datent de l’année 2007 et sont l’objet de polémiques entre le pétitionnaire Brest Métropole Océane et la DDE maître d’ouvrage d’une part et d’autre part Robin des Bois. Nous estimons en effet que les 5.000 t de vases que l’étude d’impact destine aux rejets dans la rade de Brest sont en réalité beaucoup plus contaminées que déclarées et imposent un traitement à terre. Selon nos informations, et après la réaction de Robin des Bois en date du 13 mars, une nouvelle campagne d’analyses a été réalisée et elle révélerait des niveaux en métaux lourds 5 à 15 fois supérieurs aux niveaux 2 du référentiel Géode et des très fortes teneurs en hydrocarbures et en TBT. Ce référentiel mis au point par le Ministère de l’Ecologie en relation avec l’IFREMER et les ports autonomes recommande l’interdiction de l’immersion des vases lorsque le niveau 2 est atteint et à fortiori dépassé. Robin des Bois demande donc la publication de cette nouvelle série de mesures et, si des dépassements sont confirmés, le reformatage des opérations de dragages pour le moment suspendues et la mise au point rapide d’un système de gestion terrestre alternatif supérieur, en terme de confinement et de traçabilité des déchets, à un simple dépôt dans la zone des polders (cf. communiqué du 13 mars 2007 « Les vases sont elles compatibles avec la transparence ? »).