Port Diélette : le port des risque-tout
Objet : Port de plaisance de Diélette – Flamanville (Manche)
Le projet de port de plaisance et de pôle touristique tel qu’il est présenté à l’enquête publique jusqu’au 28 août dans les communes des Pieux, de Flamanville et de Tréauville cumule les risques :
Risques économiques :
L’étude de marché est fantaisiste et incohérente. En ce qui concerne la desserte des îles anglo-normandes, elle s’appuie sur le trafic “prometteur” de 1990 et 91 du Sea-Fox dont l’armateur en 1993 a fait faillite. Un navire roulier (roll-on-roll-off de 40 à 60 m de long) d’Emeraude Lines est évoqué, représentant l’assurance d’un trafic de marchandises et justifiant l’édification du quai du commerce. Or, Emeraude Lines ferait éventuellement des touchées dans Port Diélette avec un catamaran exclusivement passager de 25 mètres. Enfin, le coefficient de remplissage du port calculé en 1991 ne tient pas compte du marasme de la plaisance et affirme que les plaisanciers en liste d’attente sur Granville et Cherbourg se reporteront sur Diélette. Act Ouest, le bureau d’étude malouin ne sait peut-être pas que Diélette est l’un des havres les plus agités du Cotentin Ouest et que, à la différence de Cherbourg et de Granville, Diélette n’est pas relié à Paris par turbo train, ni à l’Angleterre par des navettes ferry.
Port Diélette : le port des risque-tout
Objet : Port de plaisance de Diélette – Flamanville (Manche)
Le projet de port de plaisance et de pôle touristique tel qu’il est présenté à l’enquête publique jusqu’au 28 août dans les communes des Pieux, de Flamanville et de Tréauville cumule les risques :
Risques économiques :
L’étude de marché est fantaisiste et incohérente. En ce qui concerne la desserte des îles anglo-normandes, elle s’appuie sur le trafic “prometteur” de 1990 et 91 du Sea-Fox dont l’armateur en 1993 a fait faillite. Un navire roulier (roll-on-roll-off de 40 à 60 m de long) d’Emeraude Lines est évoqué, représentant l’assurance d’un trafic de marchandises et justifiant l’édification du quai du commerce. Or, Emeraude Lines ferait éventuellement des touchées dans Port Diélette avec un catamaran exclusivement passager de 25 mètres. Enfin, le coefficient de remplissage du port calculé en 1991 ne tient pas compte du marasme de la plaisance et affirme que les plaisanciers en liste d’attente sur Granville et Cherbourg se reporteront sur Diélette. Act Ouest, le bureau d’étude malouin ne sait peut-être pas que Diélette est l’un des havres les plus agités du Cotentin Ouest et que, à la différence de Cherbourg et de Granville, Diélette n’est pas relié à Paris par turbo train, ni à l’Angleterre par des navettes ferry.
Les écologistes du Collectif Narmada interpellés !
A l’occasion de la réunion des bailleurs de fonds à l’Inde qui se tient les 1er et 2 juillet au siège parisien de la Banque Mondiale, une vingtaine de militants du Collectif Narmada ont déployé les tôles ondulées “BARRAGE AUX BARRAGES” et distribué aux délégués de l’information concernant le barrage de Sardar Samovar dans la vallée de la Narmada en Inde.
Le Collectif Narmada demande au consortium des bailleurs de fonds de n’accorder aucun financement bilatéral ou multilatéral à l’Inde sans avoir obtenu l’interruption immédiate des travaux du barrage Sardar Samovar en vue d’une révision intégrale du projet avec les populations affectées.
Cherbourg : l’arsenal se soulage en mer
Les faits : Le port militaire de Cherbourg entreprend une campagne de dragage visant à faciliter le lancement estival de la coque du Triomphant, sous-marin nucléaire de la “nouvelle génération”. 200.000 m3 de vases vont être évacuées en mer à environ 4 miles du littoral. Les vases des ports militaires et des arsenaux sont les plus chargées en toxiques rémanents. En effet, à la concentration et aux rejets des bateaux militaires des chantiers navals et fabriques de munitions, s’ajoutent les activités et rejets industriels. La spécificité du port militaire de Cherbourg, lieu de construction, de transit et de désarmement des sous-marins à propulsion nucléaire, peut avoir engendré des contaminations radioactives des sédiments vaseux.
Ivry : Le Monde ou le Tiers-Monde ?
Depuis plusieurs mois, des collaborateurs du journal Le Monde travaillant dans des locaux administratifs ou rédactionnels (immeuble Sirius) sont victimes de troubles sévères et répétitifs : brûlures oculaires, picotements du visage, démangeaisons, acnés, oppressions respiratoires.
Les services généraux du journal n’attachent pas à cette pathologie l’attention qu’elle mérite et ne déclenchent pas toutes les investigations nécessaires.
Tout le site du Monde à Ivry est installé sur la friche industrielle de SKF. Pendant des dizaines d’années, dans le monde industriel, la bonne gestion des déchets et des matières dangereuses n’était pas une priorité pour le personnel et encore moins pour la direction. En mai 1986, le terrain SKF a été vendu à la Mairie d’Ivry qui en a revendu la plus grande part au journal Le Monde. Si SKF était très compétent pour dresser des fichiers sur la “mentalité” et la capacité de militantisme de ses ouvriers, il l’était beaucoup moins pour dresser un fichier de ses transformateurs au pyralène (huile isolante chlorée). La mairie d’Ivry a elle aussi négligé d’observer les nombreux textes législatifs concernant l’élimination des PCB ou les démarches règlementaires sur la résorption des dépôts de déchets toxiques ou dangereux.