Une brassière de sauvetage pour l’ambassadeur de France en Arctique.
Une nouvelle fois, il n’a pas pu dire non à l’invitation d’un armateur à une croisière en milieu polaire. Michel Rocard, ambassadeur de France pour les pôles arctique et antarctique embarque le 4 septembre à Iqualit dans l’Arctique canadien pour 11 jours à bord du Boréal.
Ce voyage n’est pas sans risque pour les passagers et pour l’environnement. Il y a un an exactement dans les mêmes eaux, le Clipper Adventurer s’est échoué sur un récif (1). Les 197 passagers et membres de l’équipage ont dû attendre 48 heures sur le navire en détresse avant de commencer à être évacués. Les moyens d’assistance et de renflouement du Canada comme des autres Etats riverains de l’océan Glacial arctique sont déficients. L’armateur a attaqué en justice le gouvernement canadien pour erreur dans les relevés cartographiques. A ce jour, seulement 10% de l’océan Arctique est correctement cartographié.
Une brassière de sauvetage pour l’ambassadeur de France en Arctique.
Une nouvelle fois, il n’a pas pu dire non à l’invitation d’un armateur à une croisière en milieu polaire. Michel Rocard, ambassadeur de France pour les pôles arctique et antarctique embarque le 4 septembre à Iqualit dans l’Arctique canadien pour 11 jours à bord du Boréal.
Ce voyage n’est pas sans risque pour les passagers et pour l’environnement. Il y a un an exactement dans les mêmes eaux, le Clipper Adventurer s’est échoué sur un récif (1). Les 197 passagers et membres de l’équipage ont dû attendre 48 heures sur le navire en détresse avant de commencer à être évacués. Les moyens d’assistance et de renflouement du Canada comme des autres Etats riverains de l’océan Glacial arctique sont déficients. L’armateur a attaqué en justice le gouvernement canadien pour erreur dans les relevés cartographiques. A ce jour, seulement 10% de l’océan Arctique est correctement cartographié.
Voyage au bout du recyclage
Sur une superficie de 13 hectares à Rogerville dans la zone portuaire du Havre, le site de la société franco-suisse CITRON -Centre International de Traitement et de Recyclage des Ordures Nocives- continue malgré sa fermeture administrative en fin d’année 2010 à être dangereux pour l’environnement et pour les eaux de la baie de Seine.
Depuis fin décembre, un tas de 4.000 tonnes de résidus de traitement thermique est en auto-combustion (photos et vidéo disponibles en ligne). Ce feu latent dégage des fumées toxiques et persistantes. Il menace de se propager aux autres résidus dispersés sur le site (environ 100.000 tonnes) et à un stock de déchets inflammables évacués des halles couvertes après le dernier incendie survenu chez CITRON quand l’usine était en exploitation en octobre 2010.
Boues rouges
Boues rouges en Hongrie – Communiqué n°2
L’ingérence écologique en Hongrie est nécessaire. Les boues rouges d’Ajka contiennent notamment des teneurs importantes en soufre (environ 3.000 mg / kilo), en chrome (600 mg / kilo), en nickel (200 mg / kilo), en arsenic (100 mg / kilo) et en mercure (1 mg / kilo). Cet épandage représente pour les populations des risques sanitaires qui ne peuvent pas être considérés comme négligeables. Si l’on estime que la moitié du déversement a recouvert des surfaces agricoles d’une superficie de 5.000 hectares, chaque hectare est en moyenne recouvert par 500 tonnes de déchets. Ceci est un ordre de grandeur.