Probo Koala 3 ans après, c’est toujours la cote d’alerte en Côte d’Ivoire
Oui, dans la phase d’urgence 9.300 tonnes de terres polluées par les déchets du Probo Koala ont été récupérées par le groupe français Trédi entre septembre et décembre 2006 puis incinérées dans l’usine spécialisée de Salaise dans la vallée du Rhône.
Mais malgré l’accord passé en février 2007 entre l’Etat ivoirien et l’affréteur du Probo Koala s’engageant à payer les frais de dépollution, la deuxième phase de retour à la normale est restée en rade d’Abidjan. Il reste environ 3.000 tonnes de terres polluées.
Probo Koala 3 ans après, c’est toujours la cote d’alerte en Côte d’Ivoire
Oui, dans la phase d’urgence 9.300 tonnes de terres polluées par les déchets du Probo Koala ont été récupérées par le groupe français Trédi entre septembre et décembre 2006 puis incinérées dans l’usine spécialisée de Salaise dans la vallée du Rhône.
Mais malgré l’accord passé en février 2007 entre l’Etat ivoirien et l’affréteur du Probo Koala s’engageant à payer les frais de dépollution, la deuxième phase de retour à la normale est restée en rade d’Abidjan. Il reste environ 3.000 tonnes de terres polluées.
Le Probo Koala, 2 ans après
Le Probo Koala, armateur grec, pavillon Panama, affrété par Trafigura (société franco-helveto-anglo-hellénique) a déchargé à Abidjan, Côte d’Ivoire, il y a deux ans, environ 500 tonnes de résidus d’exploitation contenant du mercaptan et du soufre qui ont ensuite été dispersés dans une quinzaine de lieux publics autour de la capitale ivoirienne. Le bilan initial a fait état de 10 morts et de plusieurs centaines d’intoxiqués. |
Le Probo Koala, navire du type OBO -Ore, Bulk, Oil- était utilisé par l’affréteur Trafigura comme une installation de désulfuration d’essence. Cette opération d’épuration sous-produit des déchets d’exploitation toxiques. Le Probo Koala se livrait à ce type d’opération en route et lors d’escales prolongées en face de Gibraltar (Royaume-Uni). Depuis l’affaire du Probo Koala, ni l’Union Européenne, ni l’Organisation Maritime Internationale n’ont interdit ce genre de raffinage maritime sur l’ensemble des navires ou à bord des navires appartenant à des armateurs européens. De même, aucune clarification n’est intervenue sur la gestion de ces résidus spécifiques d’exploitation.
Le Probo Koala, 2 ans après
Le Probo Koala, armateur grec, pavillon Panama, affrété par Trafigura (société franco-helveto-anglo-hellénique) a déchargé à Abidjan, Côte d’Ivoire, il y a deux ans, environ 500 tonnes de résidus d’exploitation contenant du mercaptan et du soufre qui ont ensuite été dispersés dans une quinzaine de lieux publics autour de la capitale ivoirienne. Le bilan initial a fait état de 10 morts et de plusieurs centaines d’intoxiqués. |
Le Probo Koala, navire du type OBO -Ore, Bulk, Oil- était utilisé par l’affréteur Trafigura comme une installation de désulfuration d’essence. Cette opération d’épuration sous-produit des déchets d’exploitation toxiques. Le Probo Koala se livrait à ce type d’opération en route et lors d’escales prolongées en face de Gibraltar (Royaume-Uni). Depuis l’affaire du Probo Koala, ni l’Union Européenne, ni l’Organisation Maritime Internationale n’ont interdit ce genre de raffinage maritime sur l’ensemble des navires ou à bord des navires appartenant à des armateurs européens. De même, aucune clarification n’est intervenue sur la gestion de ces résidus spécifiques d’exploitation.
Déchets du Probo Koala : le deuxième scandale
Regroupés en Côte d’Ivoire à partir du mois de septembre 2006, rapatriés en Europe dans le port du Havre à partir de novembre, les déchets déversés à Abidjan et autour, au bord des routes, dans les caniveaux, les terrains vagues, et les décharges urbaines, sont en attente dans la zone portuaire du Havre, dans l’enceinte d’une installation classée et surveillée.
Avant l’arrivée au Havre du premier transport maritime des déchets d’hydrocarbures, l’association Robin des Bois, les associations riveraines de l’incinérateur de déchets industriels de Salaise (38) où les déchets du Probo Koala devraient être incinérés et le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable sont convenus d’une démarche concertée et approfondie tendant à renouveler les modalités de contrôle et d’information du site industriel concerné et à lancer une étude sur les impacts de l’ensemble de la zone industrielle de la plaine roussillonnaise (Péage de Roussillon, Salaise-sur-Sanne).