Catastrophe verte
Depuis quarante ans, les algues vertes envahissent le littoral de l’Ouest de la France et étendent lentement et inexorablement leur aire de répartition.
Des idées reçues et pratiques attribuent quasi exclusivement cette poisse aux activités agricoles. Les contributions des marées noires historiques, des immersions de boues de dragage des bassins portuaires, de la pollution atmosphérique issue des activités industrielles et maritimes ne sont pratiquement pas prises en compte. Une tonne de pétrole contient 20 kg d’azote. Depuis 1970 il est connu des spécialistes que les teneurs en phosphore et en azote de l’eau de mer sont au moins cent fois plus élevées à proximité d’un site de rejet de boues de dragage que dans le milieu environnant. La contribution du trafic maritime à la pollution atmosphérique par les oxydes d’azote (NOX) est en augmentation. Les apports en phosphore dus à la croissance de la flotte de plaisance sous-équipée pour le traitement des eaux de WC ne sont pas comptabilisés.
Mémoire trouble en Baie de Seine
Les acteurs ont la mémoire courte ; ont-ils trop absorbé d’acide domoïque, la toxine amnésiante produite par la pseudo-nitzschia, une des espèces planctoniques responsables de la contamination des coquillages et des intoxications des consommateurs -poissons-oiseaux-genre humain-?
En vérité, les coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine et de la Manche Nord vivent depuis 2002 dans un milieu très perturbé. Elles reçoivent en permanence les retombées des dragages massifs (40 millions de tonnes) préliminaires à la construction de “Port 2000” au Havre.
Mémoire trouble en Baie de Seine
Les acteurs ont la mémoire courte ; ont-ils trop absorbé d’acide domoïque, la toxine amnésiante produite par la pseudo-nitzschia, une des espèces planctoniques responsables de la contamination des coquillages et des intoxications des consommateurs -poissons-oiseaux-genre humain-?
En vérité, les coquilles Saint-Jacques de la baie de Seine et de la Manche Nord vivent depuis 2002 dans un milieu très perturbé. Elles reçoivent en permanence les retombées des dragages massifs (40 millions de tonnes) préliminaires à la construction de “Port 2000” au Havre.