Les Aires Marines Protégées au péril des boues de dragage
Colloques, soliloques, parlottes et tours de tables, les Aires Marines Protégées ne sont jusqu’ici que de vastes espaces où chacun entend protéger ce qu’il a de plus cher, c’est-à-dire ses propres intérêts même s’ils sont glauques comme les boues de dragage. La voie est encore longue pour amener à la raison les minorités agissantes qui sont souvent les plus polluantes.
La Rochelle en ce sens est édifiante. Dans le cadre de l’extension et de l’approfondissement du port de plaisance des Minimes -trimarans, catamarans et monocoques de compétition obligent-, 1 million de m3 de boues radioactives et chargées d’autres polluants doivent être extraites du chenal d’accès au vieux port en octobre 2011 et dispersées en mer dans le site Natura 2000 dit du Pertuis Charentais. Cet ensemble de 456.000 ha est décrit comme un des écosystèmes marins les plus productifs dans les eaux sous responsabilité française. Plusieurs espèces menacées, l’esturgeon, l’alose, le marsouin y sont présentes. En même temps, c’est une importante ressource économique pour les pêcheurs professionnels qui, grâce à des techniques diversifiées, alimentent les criées et le marché régional. Les bassins ostréicoles de l’île de Ré et de Marennes-Oléron s’inscrivent dans le Pertuis Charentais.
Des centrales nucléaires flottantes à travers le monde
La première centrale nucléaire flottante russe a été lancée fin juin 2010 (photo n°1) et ses deux réacteurs d’une capacité de 35 MW x 2 seront installés avant 2012 selon les autorités russes. Des retards sont toutefois possibles. Cette nouvelle activité nucléaire est inquiétante, en particulier parce que la gestion des déchets radioactifs des brise-glace et sous-marins nucléaires russes reste non résolue de même que leur démantèlement en fin de vie.
Des centrales nucléaires flottantes à travers le monde
La première centrale nucléaire flottante russe a été lancée fin juin 2010 (photo n°1) et ses deux réacteurs d’une capacité de 35 MW x 2 seront installés avant 2012 selon les autorités russes. Des retards sont toutefois possibles. Cette nouvelle activité nucléaire est inquiétante, en particulier parce que la gestion des déchets radioactifs des brise-glace et sous-marins nucléaires russes reste non résolue de même que leur démantèlement en fin de vie.
Les gens du voyage démantèlent un site du CEA
Depuis plusieurs mois, le site de la Direction des Applications Militaires du Commissariat à L’Energie Atomique de Vaujours dans la région parisienne est colonisé par 2 à 300 gens du voyage qui pillent les installations et emmènent au recyclage des portes blindées et des ferrailles susceptibles d’être contaminées. Entre 1955 et 1986, le site a eu pour vocation principale de mener des études de détonique dans le cadre de la mise au point des formules nucléaires de la force de dissuasion. Des expériences ont mis en œuvre de l’uranium appauvri.
Les gens du voyage démantèlent un site du CEA
Depuis plusieurs mois, le site de la Direction des Applications Militaires du Commissariat à L’Energie Atomique de Vaujours dans la région parisienne est colonisé par 2 à 300 gens du voyage qui pillent les installations et emmènent au recyclage des portes blindées et des ferrailles susceptibles d’être contaminées. Entre 1955 et 1986, le site a eu pour vocation principale de mener des études de détonique dans le cadre de la mise au point des formules nucléaires de la force de dissuasion. Des expériences ont mis en œuvre de l’uranium appauvri.