Citron lave plus blanc
Le Centre International de Traitement des Ordures Nocives, Citron SA, occupe depuis quelques années dans le port du Havre une zone dite UX réservée aux installations polluantes et marquée par des activités industrielles superposées où les point zéro et la traçabilité des responsabilités sont impossibles ou difficiles à réaliser. Cette zone UX fait partie de l’écosystème de l’estuaire de la Seine et utilise pour ses rejets liquides le grand canal maritime du Havre, une voie d’eau industrielle et maritime qui pourrait aussi s’appeler le grand dépotoir. Robin des Bois s’intéresse à l’évolution de cette zone depuis 1985.
Un fiasco électronique et écologique
En Loire-Atlantique prospère un site de regroupement et de “défabrication” d’équipements électroniques en fin de vie. Les arrivages de Minitel, de téléviseurs, et autres machines grises à écran ou à cartouches s’accélèrent, en conformité avec les directives européennes et la réglementation française sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et s’accumulent à ciel ouvert.
A Issé, le Cedre (Compagnie Européenne De Recyclage Electronique) stocke sur terre battue ou dans des bâtiments ouverts à la pluie des lots de PEFV (Produits Electroniques en Fin de Vie) intègres ou désossés. Ces déchets dangereux contiennent du plomb, du cadmium, des terres rares toxiques, voire très faiblement radioactives, du chrome, du mercure, des PCB, et des plastiques imprégnés de retardateurs de flammes comme le brome.
Un fiasco électronique et écologique
En Loire-Atlantique prospère un site de regroupement et de “défabrication” d’équipements électroniques en fin de vie. Les arrivages de Minitel, de téléviseurs, et autres machines grises à écran ou à cartouches s’accélèrent, en conformité avec les directives européennes et la réglementation française sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) et s’accumulent à ciel ouvert.
A Issé, le Cedre (Compagnie Européenne De Recyclage Electronique) stocke sur terre battue ou dans des bâtiments ouverts à la pluie des lots de PEFV (Produits Electroniques en Fin de Vie) intègres ou désossés. Ces déchets dangereux contiennent du plomb, du cadmium, des terres rares toxiques, voire très faiblement radioactives, du chrome, du mercure, des PCB, et des plastiques imprégnés de retardateurs de flammes comme le brome.
Le dérapage des vieux pneus
Objet : l’autorisation des pneus usagés en remblaiement, par l’entrée en vigueur du décret du 24 décembre 2002
La mise en place d’une nouvelle filière d’élimination des pneus usagés est une des bonnes résolutions du gouvernement pour l’année 2004.
Elle démontre déjà ses travers comme le redoutaient Robin des Bois et nombre de techniciens spécialisés dans la gestion des déchets. L’utilisation de pneus pour le remblaiement, considérée comme une technique de valorisation, est désormais appliquée sur le terrain. A côté de la route départementale 298 entre Mauvezin et Solomiac, dans le Gers, une tranchée d’environ 200 m de long est en cours de comblement avec des pneus usagés en provenance des stocks abandonnés de la région Midi-Pyrénnées. Les pneus par milliers sont déversés en vrac par camions. Pourtant, les pneus selon la nomenclature déchet sont des déchets industriels. En plus des matériaux et adjuvants toxiques intégrés aux pneus neufs (oxyde de zinc, soufre, nickel, cadmium), les pneus usagés sont imprégnés au moins en surface par les polluants routiers (hydrocarbures, plomb).
Les dioxines planent au-dessus des barbecues
Dioxines, benzène, toluène, phénols…des condiments insoupçonnés peuvent relever les grillades. Au menu des barbecues, les dioxines sont le plat de résistance, émises en continu pendant la combustion. D’ingénieux recycleurs ajoutent d’autres ingrédients: du charbon de bois produit avec des déchets industriels spéciaux fournis par la SNCF.
Organiser un barbecue familial sur du charbon de bois produit à partir de vieilles traverses de chemin de fer imprégnées de créosote, avec la SNCF et la société SIDENERGIE S.A., c’est possible ! Vendu en grandes surfaces sans mention de la nature et de l’origine des bois utilisés, le “charbon de bois à usage domestique “ fabriqué à Laval-de-Cère (Lot) par SIDENERGIE sur un site pollué par PECHINEY a bénéficié d’une dérogation aux réglementations française et européenne. En effet, l’arrêté du 7 août 1997 “relatif aux limitations de mise sur le marché et d’emploi de certains produits contenant des substances dangereuses” mentionne clairement que l’utilisation des bois anciennement traités à la créosote est interdite “...pour la confection de matériels susceptibles de contaminer des produits bruts, intermédiaires et/ou finis destinés à l’alimentation humaine et/ou animale (fabrication de charbon de bois par exemple).” Pourtant, le 14 septembre 1999, le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique rend un avis autorisant la fabrication de charbon de bois à partir de ces déchets industriels. Le 26 octobre 2001, la Commission européenne confirme l’interdiction et rappelle: “…il existe des éléments scientifiques suffisants pour soutenir l’idée que la créosote…et/ou le bois traité avec cette créosote présentent un risque de cancer pour les consommateurs et que l’ampleur du risque est clairement préoccupante.”