Coulé ?
Lyubov Orlova, communiqué n°5
Selon des informations diffusées par le Rescue Coordination Center d’Halifax au Canada, la balise de détresse du Lyubov Orlova s’est déclenchée dans la nuit du samedi 23 février. L’hypothèse privilégiée serait que le Lyubov Orlova ait fait naufrage. La balise de détresse était embarquée à bord du navire de croisière ou à bord d’une chaloupe de sauvetage. Le lieu du déclenchement est situé à 51°46.00N et 35°41.00W, soit 1700 km des côtes européennes, c’est-à-dire plus près que la localisation donnée le 21 février par l’agence du Département Américain de la Défense NGA (National Geospatial-Intelligence Agency).
Lyubov Orlova, communiqué n°4
Lyubov Orlova, communiqué n°4
Si les informations diffusées par les services d’information maritime américains sont vérifiées, le Lyubov Orlova est plus près des côtes américaines que des côtes européennes. En conséquence, Robin des Bois demande au Canada de diligenter et de financer les moyens logistiques capables de recapturer et de ramener le navire dans un port refuge. Par la suite, le Canada où le navire avait été saisi en septembre 2010 puis abandonné devra définir un plan de démolition différent du plan initial. En effet, la démolition du Lyubov Orlova dans un chantier douteux à Saint-Domingue dans les Caraïbes serait un scandale supplémentaire.
Le Canada, voyou de l’Atlantique
Lyubov Orlova, communiqué n°2
Les autorités canadiennes ont une responsabilité primordiale dans la dérive du paquebot Lyubov Orlova. Le Lyubov Orlova bat pavillon des îles Cook. Ce paquebot abandonné dans le port de Saint John à Terre-Neuve depuis 2010 devait rejoindre un fantomatique chantier de démolition à Saint-Domingue. Il a été vendu par un courtier canadien à un résident canadien d’origine iranienne ayant des intérêts à Saint-Domingue. Le Canada, dernier Etat détenteur du paquebot naguère utilisé pour des croisières en Arctique, a laissé partir le 23 janvier 2013 cette épave tractée par un remorqueur construit en 1962, le Charlene Hunt. Peu après le départ du convoi, le filin de remorque a cassé. Le Lyubov Orlova est parti à la dérive.
Déchets : la filière Europe-Afrique
La tempête lève un voile. Sur le pont du Krokus gisent désarrimés et en instance de rupture des camions-poubelles, des camions accidentés, des camions CO2, des remorques éventrées d’où s’échappent des cargaisons entières de pneus usagés, de déchets de garages, et de gros blanc électroménager de la famille des DEEE (Déchets d’Equipement Electrique et Electronique).
Les exportateurs européens en accord avec les opérateurs portuaires et les armateurs utilisent les camions vétustes en guise de conteneurs maritimes. Les pneus sont douteux, les camions sont polluants et accidentogènes, les DEEE non garantis – ils ne sont d’ailleurs pas étouffés par les suremballages, au moins 20% d’’entre eux contiennent des PCB – mais en Afrique c’est bien connu ça peut toujours servir.
Déchets : la filière Europe-Afrique
La tempête lève un voile. Sur le pont du Krokus gisent désarrimés et en instance de rupture des camions-poubelles, des camions accidentés, des camions CO2, des remorques éventrées d’où s’échappent des cargaisons entières de pneus usagés, de déchets de garages, et de gros blanc électroménager de la famille des DEEE (Déchets d’Equipement Electrique et Electronique).