Des risques à la trappe (et des gros)
Objet: projet de loi sur la prévention des risques technologiques et naturels
Soumis ce matin au Conseil des Ministres, le projet de loi renforçant la prévention des risques technologiques et naturels présente des avancées par rapport aux treize versions antérieures consécutives à la catastrophe de la plate-forme chimique de Toulouse. Mais, malgré les suggestions des spécialistes et le préambule de la directive européenne dite Seveso II, des lacunes subsistent dans l’inventaire des sites, ou regroupements de sites exposés à des risques majeurs.
21 septembre: 10h17
A Toulouse, les causes de l’explosion instantanée du nitrate d’ammonium stocké dans le hangar 221 d’AZF ne sont pas élucidées. L’accumulation des vétustés et négligences, chez AZF, mise en avant par les enquêteurs ne suffit pas à expliquer la catastrophe. Ce sont des éléments de contexte qui n’ont, jusqu’à preuve du contraire, aucune influence sur l’origine des faits. C’est dans l’ensemble de la plate-forme chimique que doivent s’orienter les investigations et les recherches d’explication, notamment dans les sols, sous-sols, bras morts de la Garonne, et dans le domaine du transport et de la production d’électricité. En attendant de connaître la vérité – et pas cette vérité unique sur la responsabilité d’AZF, déroulée une heure à peine après la catastrophe et ressassée sans relâche depuis un an – toute activité industrielle même stratégique comme la fabrication à la SNPE des carburants pour l’industrie spatiale et militaire doit être suspendue.
Un havre pour les risques
Objet: risques industriels risques pyrotechniques estuaire de la Seine
Depuis 1996, Robin des Bois dénonce l’adossement du projet “Port 2000” au Havre à un stockage pétrolier classé Seveso. Aux risques prévisibles du projet pour les travailleurs portuaires, pour l’environnement, pour la sécurité maritime et industrielle, s’ajoutent depuis un an les risques pyrotechniques liés au déminage du futur chenal portuaire. Malgré une ordonnance du Conseil d’État et malgré les discours tenus au lendemain de la catastrophe de Toulouse, l’État français donne un avenir aux risques majeurs. Depuis juillet 2001, les bulldozers ont été lâché sur les mares et les roselières de l’estuaire de la Seine afin d’effectuer les travaux préparatoires à “Port 2000”.
Un havre pour les risques
Objet: risques industriels risques pyrotechniques estuaire de la Seine
Depuis 1996, Robin des Bois dénonce l’adossement du projet “Port 2000” au Havre à un stockage pétrolier classé Seveso. Aux risques prévisibles du projet pour les travailleurs portuaires, pour l’environnement, pour la sécurité maritime et industrielle, s’ajoutent depuis un an les risques pyrotechniques liés au déminage du futur chenal portuaire. Malgré une ordonnance du Conseil d’État et malgré les discours tenus au lendemain de la catastrophe de Toulouse, l’État français donne un avenir aux risques majeurs. Depuis juillet 2001, les bulldozers ont été lâché sur les mares et les roselières de l’estuaire de la Seine afin d’effectuer les travaux préparatoires à “Port 2000”.
Port 2000: trafic de risques
Objet: le Havre – port 2000 – Dernier jour de l’enquête publique
Le comblement partiel de l’embouchure et de l’estuaire de la Seine par Port 2000 générerait des risques pour la sécurité publique et maritime qui, dans le cadre du débat public (novembre 1997 – mars 1998), des réunions de la Maison de l’Estuaire (mai 1998 – novembre 1999) et des réunions de la Commission de Suivi de la préfecture, ont été occultés avec constance par le Port Autonome du Havre et les services de l’État.