La 3ème radioactivité
En plus de la radioactivité artificielle à vocation militaire, énergétique et médicale et de la radioactivité naturelle d’origine cosmique et tellurique, il y a une 3ème radioactivité mise en œuvre par des industries ou des activités conventionnelles qui n’ont pas pour objectif de produire des éléments radioactifs ou de l’énergie nucléaire.
La 3ème radioactivité est générée par l’exploitation et la combustion des minerais et autres ressources géologiques et naturelles comme l’eau, le pétrole et le gaz. Les procédés industriels d’extraction, de séparation, de traitement, et d’affinage concentrent la radioactivité dans les produits finis à l’exemple des engrais phosphatés ou dans une moindre mesure dans le gaz naturel, mais aussi dans les installations et dans les déchets d’exploitation solides, liquides ou atmosphériques.
L’enterrement de Soferti
A Granville, les 11 hectares consacrés à l’industrie depuis 1832 et appartenant aujourd’hui à Soferti doivent dans leur totalité être diagnostiqués et dépollués.
Le seul objectif du maintien d’une activité, à savoir le conditionnement d’engrais, est vraisemblablement d’éviter la fermeture administrative du site et l’enclenchement des procédures réglementaires en matière de sites pollués.
Les études partielles relatives aux fermetures des ateliers d’acides sulfuriques montrent des pollutions importantes en plomb et en nickel. 1500 tonnes de terres polluées ont été excavées et Soferti, sous réserve de l’autorisation des services de l’état, voudrait à nouveau les enfouir en bordure de ses 11 hectares avec vue sur mer. Cette solution petit bras repousse la vraie résolution du problème à un avenir incertain.
L’enterrement de Soferti
A Granville, les 11 hectares consacrés à l’industrie depuis 1832 et appartenant aujourd’hui à Soferti doivent dans leur totalité être diagnostiqués et dépollués.
Le seul objectif du maintien d’une activité, à savoir le conditionnement d’engrais, est vraisemblablement d’éviter la fermeture administrative du site et l’enclenchement des procédures réglementaires en matière de sites pollués.
Les études partielles relatives aux fermetures des ateliers d’acides sulfuriques montrent des pollutions importantes en plomb et en nickel. 1500 tonnes de terres polluées ont été excavées et Soferti, sous réserve de l’autorisation des services de l’état, voudrait à nouveau les enfouir en bordure de ses 11 hectares avec vue sur mer. Cette solution petit bras repousse la vraie résolution du problème à un avenir incertain.
La filière bois-énergie menacée par la radioactivité
Les cendres de la chaufferie à bois de l’hôpital de Concarneau sont trop radioactives pour être stockées dans des centres d’enfouissement agréés. Elles recèlent des teneurs significatives en potassium 40, en radium 226 et ses congénères.
Il y a autant de radioactivité dans 1 kg de ces cendres que dans 100 kg de bois. Ce phénomène de concentration de la radioactivité naturelle et artificielle dans les cendres s’explique par le bon rendement de la chaufferie à bois de Concarneau et par la température de combustion trop basse pour volatiliser les éléments radioactifs.
En général, les cendres de chaufferies à bois sont valorisées par les services des parcs et jardins des collectivités, et par des producteurs d’amendements agricoles et horticoles. L’hôpital de Concarneau, n’ayant pas encore de solution de recyclage de proximité, s’est résolu en février 2003 à envoyer son premier lot de cendres dans un centre de stockage en Mayenne. C’est alors que, grâce au déclenchement du portique de détection de radioactivité à l’entrée du site, les exploitants de la chaufferie et les services de l’Etat se sont aperçus que certaines cendres de bois peuvent être qualifiées de déchets faiblement radioactifs.
Aujourd’hui, la chaufferie de l’hôpital est toujours fermée. Aucune des solutions préconisées n’est satisfaisante: dilution des cendres avec des matériaux inertes; fractionnement des livraisons pour éviter le déclenchement des portiques; doublement, voire triplement des seuils de déclenchement de ces mêmes portiques. Cette dernière option risquerait d’ouvrir définitivement la porte des décharges à d’autres familles de déchets radioactifs. Il n’y a pas à l’heure actuelle de lieu de stockage ou de mode de gestion pour des déchets faiblement radioactifs de longue période. Le potassium 40 a une durée de vie de 1,3 milliard d’années.
Les risques principaux de ces cendres sont du point de vue sanitaire le contact et l’inhalation pour le personnel des chaufferies et des centres de stockage, et du point de vue environnemental le transfert de la radioactivité dans les végétaux à partir des amendements enrichis aux cendres, et la contamination des centres de stockage et de leur environnement par le lessivage des cendres sous l’action des pluies.
Le programme bois-énergie est soutenu techniquement et financièrement par l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et le ministère de l’Ecologie. Il est considéré comme une énergie renouvelable, moins polluante que les combustibles fossiles. La chaufferie de Concarneau est l’une des 1000 installations nouvelles à mettre en place entre 2000 et 2006.
Selon l’ADEME, les coûts supplémentaires et imprévus de gestion des cendres radioactives nuiraient gravement à la compétitivité de la filière bois-énergie.
La filière bois-énergie menacée par la radioactivité
Les cendres de la chaufferie à bois de l’hôpital de Concarneau sont trop radioactives pour être stockées dans des centres d’enfouissement agréés. Elles recèlent des teneurs significatives en potassium 40, en radium 226 et ses congénères.
Il y a autant de radioactivité dans 1 kg de ces cendres que dans 100 kg de bois. Ce phénomène de concentration de la radioactivité naturelle et artificielle dans les cendres s’explique par le bon rendement de la chaufferie à bois de Concarneau et par la température de combustion trop basse pour volatiliser les éléments radioactifs.