Déchets nucléaires et risques maritimes
Le cargo Parida vient d’être victime d’un début d’incendie au nord de l’Ecosse. Il a dérivé vers une plateforme pétrolière qui a dû être évacuée. Le Parida a été remorqué. Il est aujourd’hui en attente de diagnostic et de réparation au large du port écossais de Cromarty.
Le Parida en est à son 19ème voyage entre le site nucléaire en cours de démantèlement de Dounreay en Ecosse et le port d’Anvers en Belgique. Le Parida en est aussi à sa 35ème déficience depuis janvier 2013. Le début d’incendie en mer du Nord sur le cargo danois n’a rien d’étonnant. Il a été contrôlé à Bremerhaven, Allemagne, en janvier 2013 et détenu à quai pendant 9 jours (24 déficiences). Rebelote 4 mois plus tard à Anvers (5 déficiences). Réplique à Amsterdam le 3 mars 2014 (6 déficiences).
Déchets nucléaires et risques maritimes
Le cargo Parida vient d’être victime d’un début d’incendie au nord de l’Ecosse. Il a dérivé vers une plateforme pétrolière qui a dû être évacuée. Le Parida a été remorqué. Il est aujourd’hui en attente de diagnostic et de réparation au large du port écossais de Cromarty.
Le Parida en est à son 19ème voyage entre le site nucléaire en cours de démantèlement de Dounreay en Ecosse et le port d’Anvers en Belgique. Le Parida en est aussi à sa 35ème déficience depuis janvier 2013. Le début d’incendie en mer du Nord sur le cargo danois n’a rien d’étonnant. Il a été contrôlé à Bremerhaven, Allemagne, en janvier 2013 et détenu à quai pendant 9 jours (24 déficiences). Rebelote 4 mois plus tard à Anvers (5 déficiences). Réplique à Amsterdam le 3 mars 2014 (6 déficiences).
Le poker venteur
Assises Nationales des Energies Marines Renouvelables. 8-9-10 avril. Cherbourg.
Nous avons dégradé le littoral. Allons nous maintenant transformer la mer côtière en zone industrielle ?
Les éoliennes offshore font couler beaucoup d’encre, de promesses incertaines et de risques certains pour la biodiversité, les activités de pêche et la sécurité maritime.
La fuite en avant des faiseurs de miracles débouche sur le gigantisme.
A peine l’Haliade 150 d’Alstom est elle implantée à terre sur un site pilote en bord de Loire que des usines de production sont promises à Cherbourg et à Saint Nazaire, que des milliers d’emplois virtuels sont créés et que 288 monstres marins de 175 m de haut et 150 m de diamètre s’imposent en baie de Seine, en face de Fécamp et de Saint-Nazaire.
Raz la boîte
Un porte-boîtes géant de la compagnie danoise Maersk a perdu dans le coup de vent du 14 février « environ » 520 conteneurs au large des côtes françaises entre le raz Blanchard (Normandie), la Pointe du Raz (Bretagne) et le Golfe de Gascogne. Il était environ 17h.
Le commandant du Svendborg Maersk, l’armateur et sa cellule de veille ont omis de signaler à l’Etat français et aux autres pays riverains la magnitude du sinistre. Seules une première perte de 50 conteneurs et une perte supplémentaire d’une vingtaine ont été déclarées quand le navire était dans le rail descendant d’Ouessant et continuait sa course folle vers la Méditerranée, le canal de Suez, le Sri Lanka, Singapour, la Chine et le Japon.
Christos XXII, le remorqueur qui porte la poisse
Incapable de ramener le Victoriaborg (*) à bon port de Saint-Malo, le Christos XXII s’est déjà illustré dans la mer de la Manche. Il y a un an pile, le remorqueur grec convoyait un navire-école allemand, l’Emsstrom, à destination des chantiers de démolition de Turquie.
Au large de Torbay sur la côte du Devon (Royaume-Uni), l’Emsstrom (77 m de long) est entré en collision avec le Christos XXII à la suite d’une fausse manœuvre de ce dernier. L’Emsstrom a pris l’eau après le choc et a coulé.