Un patrimoine mondial ou une poubelle ?
Les Amis du Rivage de la Baie et Robin des Bois échangent des informations utiles sur la gestion de la baie du Mont-Saint-Michel et la protection de l’environnement de cet écosystème placé sous la tutelle de l’UNESCO.
Dans ce nouveau communiqué commun, les 2 associations déplorent les dépôts de déchets de la profession conchylicole et les occupations illicites du Domaine Public Maritime. Des brûlages à l’air libre de déchets de mytiliculture y sont régulièrement effectués en contradiction avec la loi du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et les articles L.541.2 et L.541.3 du Code de l’Environnement. Associés aux rejets des déchets de lavage des moules, source de pollution olfactive et bactériologique, ces brûlages témoignent de la part des communes de Cherrueix et du Vivier-sur-Mer et du syndicat intercommunal mytilicole d’une négligence et d’une inventivité sans borne. L’arrêté préfectoral du 16 avril 2002 relatif à la restructuration conchylicole de la baie prévoit un comité de suivi interdépartemental. En fait, il n’y a guère de suivi, ce comité ne s’est réuni qu’une seule fois (11 mars 2003). Les professionnels de la mytiliculture demandent actuellement la délimitation géographique de l’aire de production de l’A.O.C. – Moule de bouchot. Nous souhaitons que la gestion des déchets conchylicoles et du Domaine Public Maritime fasse partie des critères d’attribution comme commence à l’envisager l’Institut National des Appellations d’Origine.
Un patrimoine mondial ou une poubelle ?
Les Amis du Rivage de la Baie et Robin des Bois échangent des informations utiles sur la gestion de la baie du Mont-Saint-Michel et la protection de l’environnement de cet écosystème placé sous la tutelle de l’UNESCO.
Dans ce nouveau communiqué commun, les 2 associations déplorent les dépôts de déchets de la profession conchylicole et les occupations illicites du Domaine Public Maritime. Des brûlages à l’air libre de déchets de mytiliculture y sont régulièrement effectués en contradiction avec la loi du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et les articles L.541.2 et L.541.3 du Code de l’Environnement. Associés aux rejets des déchets de lavage des moules, source de pollution olfactive et bactériologique, ces brûlages témoignent de la part des communes de Cherrueix et du Vivier-sur-Mer et du syndicat intercommunal mytilicole d’une négligence et d’une inventivité sans borne. L’arrêté préfectoral du 16 avril 2002 relatif à la restructuration conchylicole de la baie prévoit un comité de suivi interdépartemental. En fait, il n’y a guère de suivi, ce comité ne s’est réuni qu’une seule fois (11 mars 2003). Les professionnels de la mytiliculture demandent actuellement la délimitation géographique de l’aire de production de l’A.O.C. – Moule de bouchot. Nous souhaitons que la gestion des déchets conchylicoles et du Domaine Public Maritime fasse partie des critères d’attribution comme commence à l’envisager l’Institut National des Appellations d’Origine.
Catastrophes écologiques à Saint-Malo, et ailleurs
Lors du remplacement d’une porte d’écluse du bassin principal du port de Saint-Malo fin août 2003, il a été constaté la perte d’environ 370 kg de mercure. Cette fuite de mercure dont on ne sait pas si elle a eu lieu pendant l’exploitation ou pendant les opérations de maintenance ou de remplacement est considérable. Elle n’aurait pas été connue du public si Robin des Bois alerté par des usagers du port n’était intervenu (*). Le bilan-matière tel que nous le connaissons aujourd’hui s’établit ainsi: 311 kg de mercure récupérés dans les 2 articulations de chacun des 2 vantaux formant la porte aval de l’écluse du bassin Vauban. La quantité initialement confinée dans l’ensemble du dispositif de la porte amont était de 680 kg. Plusieurs tonnes de sédiments pollués ont été récupérées à proximité de l’écluse. Rien ne garantit que la totalité des matériaux contaminés ait été sortie de l’eau. Une auréole périphérique de contamination a été délimitée et traitée elle aussi par extraction, puis dans une filière d’élimination. Le flou persiste sur les volumes exacts, et sur la nature de cette filière.
Catastrophes écologiques à Saint-Malo, et ailleurs
Lors du remplacement d’une porte d’écluse du bassin principal du port de Saint-Malo fin août 2003, il a été constaté la perte d’environ 370 kg de mercure. Cette fuite de mercure dont on ne sait pas si elle a eu lieu pendant l’exploitation ou pendant les opérations de maintenance ou de remplacement est considérable. Elle n’aurait pas été connue du public si Robin des Bois alerté par des usagers du port n’était intervenu (*). Le bilan-matière tel que nous le connaissons aujourd’hui s’établit ainsi: 311 kg de mercure récupérés dans les 2 articulations de chacun des 2 vantaux formant la porte aval de l’écluse du bassin Vauban. La quantité initialement confinée dans l’ensemble du dispositif de la porte amont était de 680 kg. Plusieurs tonnes de sédiments pollués ont été récupérées à proximité de l’écluse. Rien ne garantit que la totalité des matériaux contaminés ait été sortie de l’eau. Une auréole périphérique de contamination a été délimitée et traitée elle aussi par extraction, puis dans une filière d’élimination. Le flou persiste sur les volumes exacts, et sur la nature de cette filière.
Pavillon noir sur Noirmoutier
La Chambre de Commerce et de l’Industrie de Vendée entend rejeter sur la pointe de l’Herbaudière 100.000 m3 de boues de dragages extraites du port de pêche et de plaisance. Le port de l’Herbaudière est le réceptacle des hydrocarbures, eaux usées et macro-déchets rejetés en routine par les bateaux de pêche et de plaisance. C’est aussi le terminal des effluents des ateliers de réparations navales et des parkings, et le réceptacle des eaux usées de la station d’épuration débordée pendant la période estivale.