Plus de mal que de peur
La règle générale est l’interdiction de passage pour tous les véhicules transportant des matières dangereuses dans les tunnels dont la longueur est supérieure à 150 mètres.
Mais le transit de certaines matières dangereuses dans le tunnel du Mont-Blanc est autorisé par arrêté préfectoral du 29 décembre 1992 en fonction de leur conditionnement et des quantités. Un intervalle minimal de 100 à 200 mètres est à observer entre les camions.
Robin des Bois demande auprès des autorités compétentes l’inventaire des matières dangereuses (explosives, inflammables, toxiques, corrosives, radioactives, infectieuses) susceptibles d’avoir provoqué ou aggravé les conséquences de l’accident du tunnel du Mont-Blanc.
Non à l’autoroute le Havre – Seveso
Pour lutter contre les risques technologiques majeurs, le Conseil des Communautés Européennes a émis en 1982, une directive dite de Seveso, en référence à l’accident du 10 juillet 1976 survenu dans une filiale d’Hoffman-Laroche, en Italie, à Seveso. Suite à cet accident, il a fallu procéder à l’évacuation d’un millier d’habitants victimes en particulier d’affections cutanées persistantes, à une campagne d’avortements préventifs et à l’abattage de tous les animaux domestiques vivant dans une zone de 2.000 hectares.