Posts Tagged "Tricastin"

Uranium SOCATRI- Tricastin

19 juil. 2008

Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°3

L’évènement du 7 juillet sur le site de la SOCATRI (Société Auxiliaire du Tricastin) n’est pas clos contrairement à ce qu’à déclaré le directeur de l’IRSN (source: journal Libération du 19 juillet). Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire a demandé à l’issue de sa réunion spéciale du 16 juillet que le suivi environnemental soit maintenu.

La “butte de terre” sur l’emprise SOCATRI contient 14.806 m3 de déchets mixtes chimiques et radioactifs plus un tonnage non quantifié de boues contaminées par du chrome notamment. Les déchets radioactifs contenant des sous-produits chimiques toxiques sont issus de production ou d’activités d’expérimentation de la force nucléaire de dissuasion. Ceci n’est pas une information secrète. Cette “butte de terre” fait l’objet d’une fiche d’identification dans les inventaires publics des déchets radioactifs réalisés par l’ANDRA, dont la dernière version a été publiée en juin 2006 (en lien). Les déchets qui font l’objet d’une estimation quantitative se répartissent en 760 m3 de déchets d’enrichissement de l’uranium, 46 m3 de filtres de conditionnement et 14.000 m3 de résidus en provenance du site de COMURHEX, filiale d’AREVA à Malvesi, près de Narbonne, spécialisée dans la conversion de l’uranium naturel en UF4 (tétrachlorure d’uranium). Entre 1959 et 1983, COMURHEX a produit environ 15.000 tonnes d’UF4 issu du retraitement de combustibles irradiés (source AREVA. Les déchets des bassins de COMUHREX Malvesi. 23 mai 2008. Réunion du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs).
La pollution chimique de la nappe phréatique au droit du site SOCATRI est signalée par une fiche BASOL dans l’inventaire des sites pollués du MEEDDAD (en lien).

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Uranium SOCATRI- Tricastin

19 juil. 2008

Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°3

L’évènement du 7 juillet sur le site de la SOCATRI (Société Auxiliaire du Tricastin) n’est pas clos contrairement à ce qu’à déclaré le directeur de l’IRSN (source: journal Libération du 19 juillet). Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire a demandé à l’issue de sa réunion spéciale du 16 juillet que le suivi environnemental soit maintenu.

La “butte de terre” sur l’emprise SOCATRI contient 14.806 m3 de déchets mixtes chimiques et radioactifs plus un tonnage non quantifié de boues contaminées par du chrome notamment. Les déchets radioactifs contenant des sous-produits chimiques toxiques sont issus de production ou d’activités d’expérimentation de la force nucléaire de dissuasion. Ceci n’est pas une information secrète. Cette “butte de terre” fait l’objet d’une fiche d’identification dans les inventaires publics des déchets radioactifs réalisés par l’ANDRA, dont la dernière version a été publiée en juin 2006 (en lien). Les déchets qui font l’objet d’une estimation quantitative se répartissent en 760 m3 de déchets d’enrichissement de l’uranium, 46 m3 de filtres de conditionnement et 14.000 m3 de résidus en provenance du site de COMURHEX, filiale d’AREVA à Malvesi, près de Narbonne, spécialisée dans la conversion de l’uranium naturel en UF4 (tétrachlorure d’uranium). Entre 1959 et 1983, COMURHEX a produit environ 15.000 tonnes d’UF4 issu du retraitement de combustibles irradiés (source AREVA. Les déchets des bassins de COMUHREX Malvesi. 23 mai 2008. Réunion du Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs).
La pollution chimique de la nappe phréatique au droit du site SOCATRI est signalée par une fiche BASOL dans l’inventaire des sites pollués du MEEDDAD (en lien).

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Uranium SOCATRI

17 juil. 2008

Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°2

Dans le cadre de la réunion exceptionnelle tenue hier par le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire au sujet du rejet d’uranium de SOCATRI, le représentant de l’association Robin des Bois a souligné que la SOCATRI est responsable d’une pollution chimique persistante des eaux souterraines. La source de cette pollution est considérée comme accidentelle et remonterait à 1996. Elle concerne le chrome VI et le nickel. La contamination de la nappe n’est pas accompagnée de restrictions d’usage. L’action de dépollution consiste à pomper les eaux contaminées et à les traiter. Ces informations sont disponibles sur le site BASOL du Ministère de l’Ecologie.

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Uranium SOCATRI

17 juil. 2008

Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°2

Dans le cadre de la réunion exceptionnelle tenue hier par le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire au sujet du rejet d’uranium de SOCATRI, le représentant de l’association Robin des Bois a souligné que la SOCATRI est responsable d’une pollution chimique persistante des eaux souterraines. La source de cette pollution est considérée comme accidentelle et remonterait à 1996. Elle concerne le chrome VI et le nickel. La contamination de la nappe n’est pas accompagnée de restrictions d’usage. L’action de dépollution consiste à pomper les eaux contaminées et à les traiter. Ces informations sont disponibles sur le site BASOL du Ministère de l’Ecologie.

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Pollution radioactive – Tricastin

10 juil. 2008

Uranium SOCATRI- Tricastin
Note d’information n°1

Après l’erreur de gestion de la solution d’uranium au Tricastin et le déversement hors site, la décontamination du parcours terrestre a commencé.

A raison déclarée de 12 g d’uranium par litre, la quantité globale déversée a transformé les sédiments, les algues et l’ensemble de la végétation aquatique et planctonique des cours d’eau adjacents en déchets faiblement radioactifs. Au fur et à mesure que la teneur en uranium de l’eau diminue, celle des sédiments augmente. Il importe que les limons et les végétaux en aval du point de rejet soient curés et extraits afin d’éviter la contamination à long terme de l’écosystème local et de ses chaînes alimentaires. La décontamination du parcours aquatique de la solution d’uranium doit être programmée. Il convient de traiter le risque environnemental à long terme même si le risque sanitaire immédiat est considéré comme négligeable.

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