Selon la banque de données du Mémorandum de Paris, l’Eastsea a été contrôlé et retenu dans un port du sud de l’Italie en juillet 2000. Sous pavillon cambodgien, sa société de classification était le bureau Veritas France.
Selon la banque de données Equasis, il s’appelait alors le Zhde.
Zhde et Eastsea, deux noms pour un seul navire et toujours la même société de classification: le bureau Veritas France.
Robin des Bois demande au parquet de Draguignan d’enquêter sur le rôle de Veritas dans l’affaire de l’Eastsea et s’étonne que les moyens techniques disponibles auprès de la Préfecture Maritime de Toulon ou du port de Marseille n’aient pas été employés pour réparer et mettre hors d’eau la coque du navire.
Au contraire, pris en remorque par un bâtiment de la Marine Nationale, il a coulé par 1000 mètres de fond. Le traitement infligé à l’Eastsea, pièce à conviction cruciale pour l’instruction judiciaire, contraste avec l’immobilisation depuis 1999 à Port – la – Nouvelle du Rose S et de l’Elpiga, deux navires impliqués dans une filière d’immigration clandestine et saisis pour les besoins de l’instruction judiciaire toujours en cours.
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