Communiqué n°2
CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
– A grand coup de mailings et de déclarations pathétiques, le WWF inonde le monde de ses appels à l’aide pour sauver les éléphants. Le discours de surface a comme il se doit une tonalité rouge et noire, émotionnellement correcte et mobilisatrice auprès des adhérents et supporters.
– Dans les coulisses des ministères et des conventions, le WWF milite depuis 26 ans pour que le commerce légal de l’ivoire reste entrouvert. Le WWF a un pied dans la porte et ne le retire pas. A la saignée et à la cruauté du braconnage, le WWF veut ajouter le poison du commerce légal et s’oppose à la réinscription de toutes les populations d’éléphants à l’Annexe I de la CITES qui interdirait le commerce international d’ivoire. Malheureusement, ce discours trouble est repris par la majorité des pays de l’Union Européenne, Belgique et Allemagne en tête.
L’inscription à l’Annexe I n’est pas la solution miracle qui à elle seule garantirait la survie des éléphants d’Afrique et d’Asie. Elle doit être associée à la fermeture progressive des marchés domestiques, à la destruction des stocks d’ivoire, au renforcement des sanctions envers les réseaux de braconnage et de contrebande et à la mise en valeur des écosystèmes qui hébergent encore des éléphants dans tous les pays d’Afrique et d’Asie.
Voir aussi :
Communiqué anti-corruption, 23 septembre 2016
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