Mis à jour le 20 décembre 2019
Depuis le 4 novembre, le Karkloe battant pavillon libérien, exploité par un armateur allemand dont la cellule de crise est en Grèce, est en panne de machine. En provenance de Suède, il est chargé de 4000 t de nitrate d’ammonium et faisait route vers Nouadhibou, Mauritanie. Le navire s’est réfugié dans la Baie de Saint-Brieuc après une première tentative de remorquage infructueuse pour réparation à Rotterdam.
Depuis le 8 décembre au matin, le Karkloe est assisté par le bâtiment de soutien Argonaute dépêché par la préfecture maritime de Brest.
Compte-tenu des conditions météorologiques défavorables et de la dangerosité de la cargaison, cette situation ne peut pas s’éterniser. L’Argonaute peut être sollicité à tout moment pour d’autres évènements de mer. En conséquence, il est nécessaire que l’armateur soit mis en demeure de procéder au remorquage de son navire dans un port disposant de toutes les infrastructures et compétences nécessaires à sa réparation.
Sur l’accidentologie des navires transportant du nitrate d’ammonium, cf.
« Purple Beach: la hantise du nitrate d’ammonium. », extraits du bulletin « A la Casse » (pdf).
« Le Junior M va reprendre la mer », 28 juin 2000.
Mise à jour du 20 décembre 2019 : Le dimanche 15 décembre, le Karkloe est rejoint en baie de Saint-Brieuc par le remorqueur Pegasus (OMI 9433743) venu des Pays-Bas. Dans l’après-midi du lundi 16 décembre, le convoi Pegasus-Karkloe quitte la baie, suivi dans les premières heures de la manœuvre par le Bâtiment de Soutien, d’assistance et de Dépollution (BSAD) Argonaute. Il est rejoint dans la matinée du mardi 17 décembre en Manche au large de Cherbourg par le Remorqueur d’Intervention d’Assistance et de Sauvetage Abeille Liberté puis le mercredi 18 décembre en mer du Nord au large de Boulogne par un autre navire affrété par la Marine Nationale, le remorqueur de haute mer Abeille Languedoc. Le convoi Pegasus-Karkloe continue sa route. Il est arrivé à Rotterdam le 18 décembre à 21h09 heure locale.
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