Eaux usées : Paris lave plus sale
L’incendie survenu le 3 juillet 2019 dans la STEP (Station d’Epuration des eaux usées) d’Achères au niveau des cuves de stockage de chlorure de fer est le 11ème accident sur site depuis le 10 avril 2017.
Achères est la plus grande station d’épuration d’Europe et aussi la plus accidentogène. Les incendies, fuites et rejets de méthane se succèdent.
Le Concorde 19 ans après
Mis à jour le 28 juin 2019 et 29 juillet 2019
Elles ne sont pas exposées au 53ème salon aéronautique du Bourget. Les 77 « caisses » contenant les déchets du Concorde d’Air France sont soustraites à la curiosité des visiteurs dans un hangar isolé. La plupart des débris sont brûlés et comme le précise le directeur des services judiciaires du ministère de la Justice « recouverts de kérosène séché ».
En tant que dernier détenteur des déchets, le ministère de la Justice est évasif à l’extrême sur leurs teneurs en polluants et les toxicités.
Le naufrage de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer)
Le deuil, la compassion, les minutes de silence, les émotions à l’Assemblée Nationale, les flots de paroles et d’hommages dus aux héros de la SNSM ne doivent pas cacher le quasi zéro de l’État dans son assistance à cette institution chargée d’une mission de service public. La SNSM a pour mission de sauver des marins et autres usagers de la mer au large de l’hexagone et des territoires ultra-marins.
« A la Casse » n°55, entre ça va pire et ça va mieux
« A la Casse » n°55
Trimestriel d’information et d’analyses sur la démolition des navires
du 1er janvier au 31 mars 2019 (pdf – 9,4 Mo)
– 158 navires partis à la démolition.
La gestion hasardeuse des déchets du Concorde
Le crash et l’incendie du Concorde d’Air France sur la commune de Gonesse datent du mardi 25 juillet 2000. Le bilan humain est de 113 morts, 100 passagers dont 96 de nationalité allemande, 9 membres d’équipage et 4 personnes au sol.
19 ans après le crash, les déchets du Concorde appartiennent au ministère de la Justice. A l’issue de la procédure judiciaire, le ministère entend s’en séparer. Il y a urgence. « La prise en charge des débris doit impérativement intervenir avant le 31 juillet 2019 ».