Grande America : Grimaldi a pris trop d’acide
Grande America, communiqué n°4
Incohérences. Lors de sa conférence de presse du 13 mars 2019, le préfet maritime de l’Atlantique déclare que selon la liste des matières dangereuses communiquée à ses services par Grimaldi Lines, il y avait 100 t d’acide chlorhydrique et 70 t d’acide sulfurique [classe 8, matières corrosives].
Le Grande America sous les feux de la rampe
Grande America, communiqué n°3
Liste et description sommaire de toutes les déficiences relevées par les inspecteurs de l’Etat du port sur le Grande America depuis 2010 (pdf). On notera en particulier des déficiences récurrentes sur les plans ou dispositifs de lutte contre les incendies, des non-conformités à la Convention Marpol sur la prévention des pollutions en mer.
Le Grande America était un bateau presque poubelle qui transportait des poubelles et a toujours eu l’habitude de vider ses poubelles à la mer.
La France et les éléphants
Le président français est à Nairobi pour le One Planet Summit. La directrice de Robin des Bois lui demande de soutenir la proposition du Kenya et des pays de la Coalition pour l’Éléphant d’Afrique en faveur de l’Annexe I de la CITES interdisant tout commerce international de l’ivoire. La prochaine session plénière de la CITES aura lieu au Sri Lanka du 23 mai au 3 juin 2019.
Naufrage du Grande America
Grande America, communiqué n°2
Suite au naufrage du Grande America, Robin des Bois souhaite que la préfecture maritime de l’Atlantique obtienne de l’armateur Grimaldi la liste complète des marchandises et matières dangereuses embarquées à bord du navire. Une information précise est indispensable pour juger de la dangerosité des déchets qui vont progressivement s’échapper de l’épave. Il est probable que d’ici quelques jours, des déchets d’hydrocarbures et des déchets flottants se dispersent en mer et arrivent sur le littoral français, notamment de Bretagne sud, des Pays de la Loire et d’Aquitaine. En conséquence, il serait raisonnable de pré-positionner des moyens de lutte contre la pollution (Polmar).
Fessenheim. Après la fission, la fusion
Quand sortir du nucléaire renvoie au nucléaire. Le projet de reconversion de la centrale nucléaire de Fessenheim tel qu’il est voulu par EDF et Orano (ex-AREVA) est de créer une usine sidérurgique accueillant pour la deuxième fusion des ferrailles radioactives issues du démantèlement ou de la maintenance d’Installations Nucléaires de Base et d’installations équivalentes basées en Europe. Pour ces promoteurs de l’énergie nucléaire et du retraitement des déchets radioactifs, l’Europe n’a pas de frontières et va jusqu’à l’Ukraine.