Le Japon contre attaque

5 juil. 2013

Note d’information n°4
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience du Japon, 2-3 juillet

Le Japon, en tant qu’archipel, conscient de bénéficier des richesses marines, affirme qu’il “serait le dernier à faire une mauvaise utilisation des ressources baleinières”. Le Japon remonte le temps en expliquant qu’il a adhéré à la Commission Baleinière Internationale (CBI) en 1951 “à une époque où, après les destructions de la guerre, la viande de baleine a empêché la famine” à un pays pauvre en ressources agricoles. Il est remonté encore plus loin et a pointé l’ironie de l’histoire puisque c’est la chasse à la baleine qui l’a forcé à rejoindre la communauté internationale après 3 siècles d’isolement : selon le Japon, au 19ème siècle “les puissances maritimes engagées dans une chasse massive à la baleine lui ont demandé d’ouvrir ses ports pour permettre le ravitaillement des navires baleiniers”. Or c’est précisément la chasse à la baleine qui pose aujourd’hui le problème de la position du Japon dans la communauté internationale et de la conformité de ses pratiques aux lois internationales ; elle l’amène ainsi, pour la première fois, devant la Cour Internationale de Justice.

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Le Japon contre attaque

5 juil. 2013

Note d’information n°4
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience du Japon, 2-3 juillet

Le Japon, en tant qu’archipel, conscient de bénéficier des richesses marines, affirme qu’il “serait le dernier à faire une mauvaise utilisation des ressources baleinières”. Le Japon remonte le temps en expliquant qu’il a adhéré à la Commission Baleinière Internationale (CBI) en 1951 “à une époque où, après les destructions de la guerre, la viande de baleine a empêché la famine” à un pays pauvre en ressources agricoles. Il est remonté encore plus loin et a pointé l’ironie de l’histoire puisque c’est la chasse à la baleine qui l’a forcé à rejoindre la communauté internationale après 3 siècles d’isolement : selon le Japon, au 19ème siècle “les puissances maritimes engagées dans une chasse massive à la baleine lui ont demandé d’ouvrir ses ports pour permettre le ravitaillement des navires baleiniers”. Or c’est précisément la chasse à la baleine qui pose aujourd’hui le problème de la position du Japon dans la communauté internationale et de la conformité de ses pratiques aux lois internationales ; elle l’amène ainsi, pour la première fois, devant la Cour Internationale de Justice.

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The Big One

2 juil. 2013

The Big One

Accident du MOL Comfort

Note d’information n°7

La fracture du porte-conteneurs géant Mol Comfort survenue le 17 juin 2013 vire au désastre total.

La partie arrière s’est disloquée le 27 juin à 11h40 (heure locale).

La tentative de remorquage de la partie avant vers le sultanat d’Oman se heurte à des difficultés prévisibles.

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La « chasse scientifique » japonaise s’appelle de son vrai nom « chasse commerciale »

2 juil. 2013

La « chasse scientifique » japonaise s’appelle de son vrai nom « chasse commerciale »

Note d’information n°3
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience de l’Australie, 26-28 juin

Au nom de l’Australie, M. Campbell a illustré sa déclaration d’ouverture par une photo. Sur celle ci, il y avait le navire usine japonais avec en grosses lettres sur le côté le slogan suivant : « Recherche scientifique sous le contrôle de l’ICRW (1) ». Il y avait aussi une baleine morte à l’arrière du navire. L’Australie perçoit cette image et ce langage comme la tentative pour le Japon de se convaincre lui- même qu’il participe à une démarche scientifique et que donc il respecte la loi. La communauté internationale et plus spécifiquement la communauté scientifique internationale n’en est pas convaincue.

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La « chasse scientifique » japonaise s’appelle de son vrai nom « chasse commerciale »

2 juil. 2013

La « chasse scientifique » japonaise s’appelle de son vrai nom « chasse commerciale »

Note d’information n°3
Les baleines devant la Cour Internationale de Justice
La Haye, Pays-Bas, 1ère audience de l’Australie, 26-28 juin

Au nom de l’Australie, M. Campbell a illustré sa déclaration d’ouverture par une photo. Sur celle ci, il y avait le navire usine japonais avec en grosses lettres sur le côté le slogan suivant : « Recherche scientifique sous le contrôle de l’ICRW (1) ». Il y avait aussi une baleine morte à l’arrière du navire. L’Australie perçoit cette image et ce langage comme la tentative pour le Japon de se convaincre lui- même qu’il participe à une démarche scientifique et que donc il respecte la loi. La communauté internationale et plus spécifiquement la communauté scientifique internationale n’en est pas convaincue.

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