Risques de marée noire en mer du Nord
La mort et la disparition de 11 marins du voiturier Baltic Ace éperonné par le porte-conteneurs Corvus J en mer du Nord vont être suivies par une marée noire. Après les tragiques pertes humaines vont survenir les dommages environnementaux. L’épave du Baltic Ace contient plusieurs centaines de tonnes de fioul de propulsion et de gazole. Chacune des 1.417 voitures transportées contient environ 5 l de carburant.
Un accident similaire survenu il y a 10 ans au large de Dunkerque avait, deux jours après le naufrage du voiturier Tricolor, provoqué des irisations autour de l’épave. Deux mois plus tard le bilan des oiseaux mazoutés était de 5.200 dans le Nord-Pas-de-Calais, 12.000 en Belgique et 2.000 aux Pays-Bas. Le littoral de Belgique, de Flandre, du Calaisis, du Boulonnais, de la baie de Somme, de Seine-Maritime et du Cotentin avait été pollué par les hydrocarbures sortis de l’épave. Les centrales nucléaires de Penly en Seine-Maritime et de Gravelines dans le Nord avaient été mises en alerte à cause du risque d’arrivée d’hydrocarbures dans les eaux de refroidissement.
Thon rouge : le business frétille
Pour Robin des Bois, l’augmentation du quota de thon rouge décidée par la CICTA – Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes – est une mauvaise nouvelle. Le quota annuel pour 2013 et 2014 est passé à 13.500 tonnes. Il était de 12.900 tonnes en 2011 et en 2012. Les nouveaux quotas inversent la tendance à la réduction des prises.
Cette éclipse de la rigueur que la CICTA avait difficilement imposée aux Etats-membres depuis 2008 provient d’observations fragiles et partielles sur la reconstitution du stock de thon rouge qui de l’avis même du Comité scientifique de la Convention devraient être accumulées et consolidées pendant au moins 3 ans supplémentaires.
Le décret éthylotest à la poubelle !
La dangerosité des éthylotests chimiques à usage unique n’est pas contestée. L’étude réalisée en juillet 2012 par le Comité de Coordination de Toxicovigilance avec l’appui de l’INVS (1) et de l’ANSES (2) confirme les risques. Les incidents sanitaires sont en augmentation.
Les éthylotests chimiques désormais diffusés à des millions d’exemplaires exposent les usagers, les familles et notamment les enfants à des risques immédiats résultant de la présence irritative d’acide sulfurique et de chrome.
Le décret éthylotest à la poubelle !
La dangerosité des éthylotests chimiques à usage unique n’est pas contestée. L’étude réalisée en juillet 2012 par le Comité de Coordination de Toxicovigilance avec l’appui de l’INVS (1) et de l’ANSES (2) confirme les risques. Les incidents sanitaires sont en augmentation.
Les éthylotests chimiques désormais diffusés à des millions d’exemplaires exposent les usagers, les familles et notamment les enfants à des risques immédiats résultant de la présence irritative d’acide sulfurique et de chrome.
L’Europe, Prix Nobel de la guerre !
L’armistice du 11 novembre 1918 a mis fin à la Première Guerre mondiale. 94 ans après, le Nord de la France porte les conséquences environnementales du conflit. La Première Guerre mondiale est d’actualité. Dans certaines régions et au premier rang le Nord de la France, les sols, les sous-sols et les eaux souterraines sont des décharges de la guerre.
Pour la première fois à l’échelle d’un territoire, le lien est établi entre une pollution de l’eau distribuée aux populations et les composants des munitions. Les sels de perchlorate ont été abondamment utilisés en tant qu’explosifs dans les obus. Ils sont aujourd’hui détectés en quantité supérieure aux seuils préconisés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – ANSES. 544 communes sont concernées dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais.