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7 avril 2011

Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°14

La mer est toujours considérée comme une poubelle. Les lâchers radioactifs japonais sont renforcés par le relâchement de la vigilance. Ce qui se passe dans l’Océan Pacifique est peut-être inéluctable. Ce n’est pas pour autant excusable et banalisable comme le font bien des scientifiques experts en dispersion et en comparaisons hasardeuses. Une telle pratique serait impossible dans l’Atlantique du Nord Est. Les Etats-Membres de la convention OSPAR y suivent pas à pas le lent cheminement jusqu’en Arctique de l’iode 131, du césium 137 et du plutonium rejetés par les installations nucléaires dans la Manche et la Mer du Nord.

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Aprochim. L’usine à la campagne

4 avril 2011

Suite à l’alerte au début de l’année 2011 sur le dépassement du seuil sanitaire en PCB dans un prélèvement de lait, les investigations élargies dans un périmètre de 3 km autour d’Aprochim aboutissent à ce jour à la mise sous séquestre totale ou partielle du cheptel de 8 exploitations agricoles à Grez-en-Bouère et à Bouère dans la Mayenne. La quasi-totalité des dépassements concerne les viandes et les graisses de veaux. Pour le lait, la situation est fluctuante et à ce jour la commercialisation de la production d’une seule exploitation est suspendue. Les élevages industriels de poules ne sont pas touchés mais ce constat devra être consolidé quand les parcours de plein air seront au printemps rétablis. Par contre, les recherches diligentées par l’Agence Régionale de Santé font apparaître dans les basses cours domestiques des imprégnations en PCB et en dioxines supérieures à la moyenne nationale. La logique géographique de la contamination désigne Aprochim comme responsable principal. Aprochim est l’une des installations agréées en France pour la décontamination des transformateurs et masses métalliques contaminées aux PCB. Elle est en activité depuis 1990 et a traité plus de 200 milles tonnes de matériaux contaminés. Une entreprise voisine d’Aprochim est susceptible de relâcher dans l’atmosphère des PCB et des dioxines ; spécialisée dans le délaquage à chaud de pièces métalliques, elle est en difficultés financières et n’a pas la trésorerie suffisante pour procéder à une analyse de ses rejets atmosphériques.

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Aprochim. L’usine à la campagne

4 avril 2011

Suite à l’alerte au début de l’année 2011 sur le dépassement du seuil sanitaire en PCB dans un prélèvement de lait, les investigations élargies dans un périmètre de 3 km autour d’Aprochim aboutissent à ce jour à la mise sous séquestre totale ou partielle du cheptel de 8 exploitations agricoles à Grez-en-Bouère et à Bouère dans la Mayenne. La quasi-totalité des dépassements concerne les viandes et les graisses de veaux. Pour le lait, la situation est fluctuante et à ce jour la commercialisation de la production d’une seule exploitation est suspendue. Les élevages industriels de poules ne sont pas touchés mais ce constat devra être consolidé quand les parcours de plein air seront au printemps rétablis. Par contre, les recherches diligentées par l’Agence Régionale de Santé font apparaître dans les basses cours domestiques des imprégnations en PCB et en dioxines supérieures à la moyenne nationale. La logique géographique de la contamination désigne Aprochim comme responsable principal.

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Les déchets en Guadeloupe: constats et perspectives – 2011

2 avril 2011

Les déchets en Guadeloupe: constats et perspectives – avril 2011
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© Robin des Bois

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La France est mouillée

31 mars 2011

Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°13

Grâce à l’aide technologique de la France, le Japon a ouvert en 1970 à Tokaï-Mura au Sud de Fukushima une usine pilote de retraitement de combustibles irradiés.

En 1987, la Cogema, COmpagnie GEnérale des MAtières nucléaires a signé un contrat de 1,4 milliard de francs soit 213 millions d’euros pour aider à construire une nouvelle usine de retraitement, réplique de l’usine de La Hague, à Rokkasho-Mura, au Nord de Fukushima. Elle devait rentrer en service en 2005 mais aujourd’hui encore les retards s’accumulent. En conséquence, le site accidenté de Fukushima-Daiichi héberge aussi une piscine de combustibles irradiés commune à ses six réacteurs. Elle est sursaturée et sert de stockage tampon en attendant la mise en route de l’usine de Rokkasho-Mura. Le vice-président de Tepco, Tokyo Electric Power Company, déclarait en 2002 alors que se multipliaient au Japon les référendums locaux hostiles au nucléaire que « l’extraction du plutonium était vitale ». L’usine de Rokkasho doit servir en effet à extraire le plutonium des combustibles irradiés et à le réinjecter dans les combustibles neufs, associé à de l’uranium enrichi, sous forme de Mox. En attendant l’éventuelle entrée en fonction de l’usine de Rokkasho-Mura, c’est la France qui fournit le Mox aux réacteurs japonais. Le 10 mars 2011, la veille du séisme, Areva annonçait au Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sûreté Nucléaire le départ imminent d’un convoi maritime de Mox entre Cherbourg et le Japon…et le réacteur n°3 de Fukushima-Daiichi.

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