Contamination radioactive des poissons
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°9
Contrôle radiologique des poissons et autres produits de la mer pêchés dans le Pacifique du Nord Ouest.
Les autorités françaises et européennes ne semblent pas avoir pris la mesure de toutes les difficultés soulevées par le contrôle des poissons et autres produits de la mer susceptibles d’être contaminés par les dépôts atmosphériques et les rejets liquides radioactifs dans les eaux côtières et hauturières du Pacifique du Nord Ouest. C’est la zone de production la plus productive de l’Océan Mondial. Elle est exploitée par les flottes du Japon, de la Chine, de la Corée du Sud, de Taïwan et de la Russie. La pêche IUU – illicite, non déclarée et non réglementée- y est très active.
Contamination radioactive des poissons
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°9
Contrôle radiologique des poissons et autres produits de la mer pêchés dans le Pacifique du Nord Ouest.
Les autorités françaises et européennes ne semblent pas avoir pris la mesure de toutes les difficultés soulevées par le contrôle des poissons et autres produits de la mer susceptibles d’être contaminés par les dépôts atmosphériques et les rejets liquides radioactifs dans les eaux côtières et hauturières du Pacifique du Nord Ouest. C’est la zone de production la plus productive de l’Océan Mondial. Elle est exploitée par les flottes du Japon, de la Chine, de la Corée du Sud, de Taïwan et de la Russie. La pêche IUU – illicite, non déclarée et non réglementée- y est très active.
Un réseau mal balisé en France
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°8
La France est prospère en nucléaire et indigente en dispositifs de détection de la radioactivité.
Le réseau de balises de détection radiologique disséminé sur le territoire français est d’une pauvreté absolue même si on y ajoute la poignée de balises contrôlée par des laboratoires indépendants de l’IRSN. Il n’y en a même pas une par département. Pour être informé sur les élévations anormales de la radioactivité, mieux vaut vivre en Belgique. Il y a une balise tous les 20 km. Le renforcement de la couverture du réseau de télémesure est à l’évidence indispensable pour repérer au plus vite les pics locaux de radioactivité qui peuvent être causés par des accidents de transports routiers, aériens, ferroviaires, maritimes, des actions de malveillance, des dysfonctionnements dans les installations nucléaires ou industrielles mettant en œuvre des sources radioactives sur le territoire français, dans les pays voisins et éloignés. Le périmètre de ce réseau est exclusivement terrestre, le domaine maritime est oublié. L’IRSN souhaite dans les années à venir atteindre la densité de balise observée en Belgique et en Allemagne ; encore faut il qu’il en ait les moyens financiers.
Le casse tête Nintendo
Considérant les incertitudes posées par la commercialisation de la console de jeux Nintendo 3DS et les risques sanitaires génériques ou spécifiques pour certaines populations à risques de la technologie 3D, l’association agréée de protection de l’Homme et de l’environnement Robin des Bois a saisi fin janvier l’Anses – l’Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail -. Cette saisine a été jugée recevable et une copie en a été transmise aux ministères de tutelle de l’Anses.
Au dessous de tout !
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°7
Les VRP de l’EPR continuent malgré la tragédie en cours à vanter les mérites d’un nucléaire sûr, comme après Tchernobyl.
Reléguant le Japon au rang du tiers-monde technologique, soulignant les dangers d’une filière périmée, la présidente d’Areva et le ministre de l’Industrie tentent dans les décombres de sauver la face et les billes du nucléaire français.
Ils oublient que l’Etat français et Areva sont depuis 3 décennies les principaux fournisseurs de l’uranium enrichi qui alimente l’ensemble des réacteurs japonais. Dans le cadre de ce partenariat affiché et solidaire, la France a livré à Tepco (Tokyo Electric Power COmpany) du combustible Mox, mixte d’uranium et de plutonium et contribue ainsi à la complexité et à la radiotoxicité de la crise.