Le Probo Koala, 2 ans après
Le Probo Koala, armateur grec, pavillon Panama, affrété par Trafigura (société franco-helveto-anglo-hellénique) a déchargé à Abidjan, Côte d’Ivoire, il y a deux ans, environ 500 tonnes de résidus d’exploitation contenant du mercaptan et du soufre qui ont ensuite été dispersés dans une quinzaine de lieux publics autour de la capitale ivoirienne. Le bilan initial a fait état de 10 morts et de plusieurs centaines d’intoxiqués. |
Le Probo Koala, navire du type OBO -Ore, Bulk, Oil- était utilisé par l’affréteur Trafigura comme une installation de désulfuration d’essence. Cette opération d’épuration sous-produit des déchets d’exploitation toxiques. Le Probo Koala se livrait à ce type d’opération en route et lors d’escales prolongées en face de Gibraltar (Royaume-Uni). Depuis l’affaire du Probo Koala, ni l’Union Européenne, ni l’Organisation Maritime Internationale n’ont interdit ce genre de raffinage maritime sur l’ensemble des navires ou à bord des navires appartenant à des armateurs européens. De même, aucune clarification n’est intervenue sur la gestion de ces résidus spécifiques d’exploitation.
Le Probo Koala, 2 ans après
Le Probo Koala, armateur grec, pavillon Panama, affrété par Trafigura (société franco-helveto-anglo-hellénique) a déchargé à Abidjan, Côte d’Ivoire, il y a deux ans, environ 500 tonnes de résidus d’exploitation contenant du mercaptan et du soufre qui ont ensuite été dispersés dans une quinzaine de lieux publics autour de la capitale ivoirienne. Le bilan initial a fait état de 10 morts et de plusieurs centaines d’intoxiqués. |
Le Probo Koala, navire du type OBO -Ore, Bulk, Oil- était utilisé par l’affréteur Trafigura comme une installation de désulfuration d’essence. Cette opération d’épuration sous-produit des déchets d’exploitation toxiques. Le Probo Koala se livrait à ce type d’opération en route et lors d’escales prolongées en face de Gibraltar (Royaume-Uni). Depuis l’affaire du Probo Koala, ni l’Union Européenne, ni l’Organisation Maritime Internationale n’ont interdit ce genre de raffinage maritime sur l’ensemble des navires ou à bord des navires appartenant à des armateurs européens. De même, aucune clarification n’est intervenue sur la gestion de ces résidus spécifiques d’exploitation.
Synthèse traverses et opinion publique
(*) « sleeper » est un des mots utilisés en langage anglophone pour désigner les traverses.
Traverses de chemins de fer traitées à la créosote: Informations pratiques
La créosote et le « goudron ».
La créosote est obtenue à partir de la distillation de goudrons de houille bruts. A ce titre, elle contient des éléments toxiques comme les hydrocarbures polycycliques (HAP) et le Benzo-a-pyrène (B[a]P) La créosote et le « goudron » sont donc deux produits distincts à toxicité incomparable.
La toxicité de la créosote.
La présence de noyaux aromatiques fait de la créosote une substance cancérogène. Mais avant tout, les traverses imprégnées de créosote sont classées « Déchets dangereux » à la rubrique 17 02 04*.
Des J.O. aux sels de cuivre
Round Robin n°3
29.000 feux d’artifices seront tirés à Pékin à l’occasion de l’ouverture des Jeux Olympiques.
Les feux d’artifices sont des explosifs à usage civil. Ils dégagent des vapeurs soufrées, chlorées, des sous-produits de dégradation du nitrate d’ammonium. Les couleurs elles-mêmes sont toxiques à l’image des fusées bleues à base de sels de cuivre, des jaunes à base d’hydroxyde de sodium, des rouges à base de cadmium et des violettes à base d’hydroxyde de potassium. Les retombées sur le sol sont polluantes et aboutissent dans les eaux superficielles. Les feux d’artifices sont essentiellement fabriqués en Asie. Les accidents dans les ateliers de fabrication et au cours des transports sont réguliers. La Chine est la principale exportatrice.