Naufrage d’un porte-avions aux Etats-Unis

3 mai 2006

Le 17 mai 2006, l’US Navy va couler à l’aide de 24 charges explosives 27.000 tonnes de métaux d’une valeur de 9,7 millions de $*. L’immersion du porte-avions Oriskany constitue la 1ère étape d’un programme spécifique de récifs artificiels fondé sur la réutilisation sous-marine des navires de surface et décidé en 2004 par l’administration américaine. Cette première se déroulera dans le golfe du Mexique historiquement contaminé par les hydrocarbures, les métaux lourds et les PCB et surcontaminé par les effluents de la catastrophe naturelle et industrielle du cyclone Katrina en 2005. La coque de l’ex-Oriskany contient au moins 350 kg de PCB résiduels, de l’amiante, des peintures toxiques. Des clubs régionaux de plongée sous-marine saluent ce désastre écologique. Les poissons attirés par cette nouvelle poubelle feront l’objet d’un suivi toxicologique à long terme pour vérifier leur innocuité en cas de consommation par les touristes sous-marins.

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Naufrage d’un porte-avions aux Etats-Unis

3 mai 2006

Le 17 mai 2006, l’US Navy va couler à l’aide de 24 charges explosives 27.000 tonnes de métaux d’une valeur de 9,7 millions de $*. L’immersion du porte-avions Oriskany constitue la 1ère étape d’un programme spécifique de récifs artificiels fondé sur la réutilisation sous-marine des navires de surface et décidé en 2004 par l’administration américaine. Cette première se déroulera dans le golfe du Mexique historiquement contaminé par les hydrocarbures, les métaux lourds et les PCB et surcontaminé par les effluents de la catastrophe naturelle et industrielle du cyclone Katrina en 2005. La coque de l’ex-Oriskany contient au moins 350 kg de PCB résiduels, de l’amiante, des peintures toxiques. Des clubs régionaux de plongée sous-marine saluent ce désastre écologique. Les poissons attirés par cette nouvelle poubelle feront l’objet d’un suivi toxicologique à long terme pour vérifier leur innocuité en cas de consommation par les touristes sous-marins.

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Le teck : un tic colonial

28 avril 2006

S’il y a une habitude nostalgique ancrée dans les mœurs de l’Europe, c’est celle de se pavaner dans les parcs et jardinets, aux terrasses et aux balcons, dans des fauteuils et des bains de soleil en bois exotiques coupés dans des forêts lointaines et achetés dans des grandes et petites surfaces écumant le monde entier pour faire des profits éthiques et énormes, et faire tourner de méga-port en méga-port les porte-conteneurs de 350 m de long. Au premier rang des bois de là-bas, il y a le must du teck qui sent bon les paquebots et les éléphants d’antan. Il n’y a rien de mieux que ce petit bout du passé, même de mauvaise qualité, pour discuter, entre amis, du développement durable.
Même les Mousquetaires saluent dans leur dernier ouvrage sur les mobiliers de jardin [édition 2006] ” le succès phénoménal depuis une dizaine d’années du style colonial en teck importé des Indes Britanniques” et ” son exotisme à portée de main “.

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Tchernobyl : veillez au coin du feu !

25 avril 2006

La biomasse, c’est-à-dire l’ensemble des végétaux qui poussent et se décomposent à la surface de la Terre, est directement soumise, à la différence des minerais fossiles, aux retombées atmosphériques. Quand la biomasse est considérée comme une source d’énergie, elle devient un combustible de surface contaminé par les rejets radioactifs des activités humaines : essais nucléaires atmosphériques, rejets des industries nucléaires et des industries conventionnelles émettrices de radioactivité naturelle technologiquement renforcée (*).

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Tchernobyl : veillez au coin du feu !

25 avril 2006

La biomasse, c’est-à-dire l’ensemble des végétaux qui poussent et se décomposent à la surface de la Terre, est directement soumise, à la différence des minerais fossiles, aux retombées atmosphériques. Quand la biomasse est considérée comme une source d’énergie, elle devient un combustible de surface contaminé par les rejets radioactifs des activités humaines : essais nucléaires atmosphériques, rejets des industries nucléaires et des industries conventionnelles émettrices de radioactivité naturelle technologiquement renforcée (*).

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