Une centrale nucléaire au Havre

12 mai 2004

A l’initiative d’un député local (“j’ai eu cette excellente idée et j’en ai parlé à Mr Rufenacht qui en a parlé à Mme Alliot-Marie qui a trouvé effectivement cette idée excellente et a donné tout de suite son accord de principe…”) la centrale nucléaire Charles-de-Gaulle d’une puissance approximative de 300 mégawatts (la puissance exacte est classée secret-défense) fera escale pendant 4 jours au Havre les 14, 15, 16 et 17 juin. A une ou deux encablures (une encablure = 200m ) de la ville, d’un stockage stratégique de 5 millions de tonnes d’hydrocarbures soumis à la directive Seveso portant sur les risques technologiques majeurs; c’est une première que de voir, avec tous ces tambours, toutes ces trompettes, tous ces flonflons, une centrale nucléaire flottante ancrée au coeur d’une ville, d’un port, et d’un trafic maritime dense. Le Charles-de-Gaulle, porte-avions à propulsion nucléaire, introduit un danger nouveau et supplémentaire au Havre, ville et zone industrielle où la prévention et la maîtrise des risques relèvent des jeux de casino et du poker menteur.

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Les PCB (*) sont lâchés

7 mai 2004

Dans le cadre d’une mesure collective d’économie, la commission PCB placée sous la tutelle du Ministère de l’Écologie va être supprimée. Environ 300 autres commissions officielles installées par les gouvernements successifs sont menacées. La suppression de la commission PCB est grave pour l’environnement et pour la salubrité publique. Les PCB sont en tête de liste des Polluants Organiques Persistants à surveiller selon le programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Union Européenne. Ils sont résistants à la bio-dégradation et se concentrent à chaque pallier des chaînes alimentaires dans les lipides et les laits maternels. Les PCB sont probablement cancérigènes, à coup sûr perturbateurs hormonaux et responsables d’anomalies de la reproduction et de la croissance. Leur dispersion dans l’environnement aquatique est une source de préoccupation majeure.

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Un patrimoine mondial ou une poubelle ?

5 mai 2004

Les Amis du Rivage de la Baie et Robin des Bois échangent des informations utiles sur la gestion de la baie du Mont-Saint-Michel et la protection de l’environnement de cet écosystème placé sous la tutelle de l’UNESCO.

Dans ce nouveau communiqué commun, les 2 associations déplorent les dépôts de déchets de la profession conchylicole et les occupations illicites du Domaine Public Maritime. Des brûlages à l’air libre de déchets de mytiliculture y sont régulièrement effectués en contradiction avec la loi du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et les articles L.541.2 et L.541.3 du Code de l’Environnement. Associés aux rejets des déchets de lavage des moules, source de pollution olfactive et bactériologique, ces brûlages témoignent de la part des communes de Cherrueix et du Vivier-sur-Mer et du syndicat intercommunal mytilicole d’une négligence et d’une inventivité sans borne. L’arrêté préfectoral du 16 avril 2002 relatif à la restructuration conchylicole de la baie prévoit un comité de suivi interdépartemental. En fait, il n’y a guère de suivi, ce comité ne s’est réuni qu’une seule fois (11 mars 2003). Les professionnels de la mytiliculture demandent actuellement la délimitation géographique de l’aire de production de l’A.O.C. – Moule de bouchot. Nous souhaitons que la gestion des déchets conchylicoles et du Domaine Public Maritime fasse partie des critères d’attribution comme commence à l’envisager l’Institut National des Appellations d’Origine.

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Un patrimoine mondial ou une poubelle ?

5 mai 2004

Les Amis du Rivage de la Baie et Robin des Bois échangent des informations utiles sur la gestion de la baie du Mont-Saint-Michel et la protection de l’environnement de cet écosystème placé sous la tutelle de l’UNESCO.

Dans ce nouveau communiqué commun, les 2 associations déplorent les dépôts de déchets de la profession conchylicole et les occupations illicites du Domaine Public Maritime. Des brûlages à l’air libre de déchets de mytiliculture y sont régulièrement effectués en contradiction avec la loi du 15 juillet 1975 relative à l’élimination des déchets et les articles L.541.2 et L.541.3 du Code de l’Environnement. Associés aux rejets des déchets de lavage des moules, source de pollution olfactive et bactériologique, ces brûlages témoignent de la part des communes de Cherrueix et du Vivier-sur-Mer et du syndicat intercommunal mytilicole d’une négligence et d’une inventivité sans borne. L’arrêté préfectoral du 16 avril 2002 relatif à la restructuration conchylicole de la baie prévoit un comité de suivi interdépartemental. En fait, il n’y a guère de suivi, ce comité ne s’est réuni qu’une seule fois (11 mars 2003). Les professionnels de la mytiliculture demandent actuellement la délimitation géographique de l’aire de production de l’A.O.C. – Moule de bouchot. Nous souhaitons que la gestion des déchets conchylicoles et du Domaine Public Maritime fasse partie des critères d’attribution comme commence à l’envisager l’Institut National des Appellations d’Origine.

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AZF et Marine Nationale relarguent des PCB et des dioxines

12 mars 2004

De la famille des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les dioxines, sous-produits non intentionnels des processus de combustion et les PCB, produits commercialisés pour leur stabilité chimique et leur ininflammabilité, sont immunodépresseurs, perturbateurs hormonaux, cancérogènes pour tous les mammifères sauf l’homme et la femme selon un miracle soigneusement entretenu par les apôtres de la recherche scientifique française. Dangereuse pour l’environnement et la santé publique, la dispersion des dioxines et des PCB est perpétuée par des pratiques scandaleuses.

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