Des petits fours indigestes pour l’environnement

10 juil. 2003

L’inventaire des petits incinérateurs fermés réalisé par Robin des Bois dans les régions PACA et Corse a permis d’identifier 39 sites potentiellement pollués dont 11 dans le seul département des Alpes-Maritimes : Bonson, Cannes, Guillaumes, Isola, Le-Bar-sur-Loup, Le Moulinet, Saint-Martin-Vésubie, Tende, Tourette-Levens, Utelle, Valderoure. Ces installations, dont les bâtiments sont en totalité ou en partie encore debout ou reconvertis, menacent la santé publique et l’environnement. Les dépôts adjacents de mâchefers et de cendres contenant et libérant des dioxines et un cortège de polluants toxiques et persistants constituent la source principale de risques.

Lire la suite

Des petits fours indigestes pour l’environnement

10 juil. 2003

L’inventaire des petits incinérateurs fermés réalisé par Robin des Bois dans les régions PACA et Corse a permis d’identifier 39 sites potentiellement pollués dont 11 dans le seul département des Alpes-Maritimes : Bonson, Cannes, Guillaumes, Isola, Le-Bar-sur-Loup, Le Moulinet, Saint-Martin-Vésubie, Tende, Tourette-Levens, Utelle, Valderoure. Ces installations, dont les bâtiments sont en totalité ou en partie encore debout ou reconvertis, menacent la santé publique et l’environnement. Les dépôts adjacents de mâchefers et de cendres contenant et libérant des dioxines et un cortège de polluants toxiques et persistants constituent la source principale de risques.

Lire la suite

Globalement propres et localement sales

6 juil. 2003

La déferlante douce du fuel du Prestige sur les plages du littoral atlantique va dépasser la presqu’île du Cotentin et toucher la baie de Seine et le littoral de la mer du Nord où le Tricolor et sa cargaison continuent de menacer l’environnement et la sécurité maritime.

Les risques sanitaires sont occultés. Le scandale des enfants victimes d’allergie et évacués à l’hôpital de Cherbourg après des contacts avec le fuel du Prestige sur une plage du Cotentin courant juin n’a pas fait l’objet d’un retour d’expérience applicable sur tout le littoral. Les effets sur les ressources marines ne sont pas abordés. Les déchets du Prestige s’accumulent dans les déchetteries, sur les parkings, dans les délaissés des services techniques des communes débordées et abandonnées par l’Etat. C’est le retour des micro-pollutions des stockages intermédiaires. Les tas de goémons et d’algues souillés se dessèchent et vont constituer autant de risques de prises de feu pendant l’été.

Lire la suite

PACA et Corse: enquête sur 39 petits fours éteints

26 juin 2003

Rattrapés par les ronces, colonisés par d’autres métiers des déchets, les incinérateurs d’ordures d’une capacité de moins de 6 tonnes/heure se terrent. Le tonnage global des déchets incinérés par ces installations en régions Provence – Alpes – Côte d’Azur et Corse est évalué à environ 3,6 millions de tonnes. Ouverts entre 1963 et 1993 et fermés entre 1976 et décembre 2002, ils sont des sites potentiellement pollués. Lors de leur conception, il n’y avait pas de distinction entre les déchets ménagers, les déchets industriels banals, les déchets agricoles et de garages, et les déchets d’activités sanitaires. Les contrôles à l’entrée des sites étaient inexistants, les fours étaient souvent utilisés au delà de leurs capacités, et en sortie des cheminées les analyses se cantonnaient à des paramètres simplistes – conformes à la réglementation de l’époque – et terriblement insuffisants au regard de la protection des riverains et de l’environnement.

Lire la suite

PACA et Corse: enquête sur 39 petits fours éteints

26 juin 2003

Rattrapés par les ronces, colonisés par d’autres métiers des déchets, les incinérateurs d’ordures d’une capacité de moins de 6 tonnes/heure se terrent. Le tonnage global des déchets incinérés par ces installations en régions Provence – Alpes – Côte d’Azur et Corse est évalué à environ 3,6 millions de tonnes. Ouverts entre 1963 et 1993 et fermés entre 1976 et décembre 2002, ils sont des sites potentiellement pollués. Lors de leur conception, il n’y avait pas de distinction entre les déchets ménagers, les déchets industriels banals, les déchets agricoles et de garages, et les déchets d’activités sanitaires. Les contrôles à l’entrée des sites étaient inexistants, les fours étaient souvent utilisés au delà de leurs capacités, et en sortie des cheminées les analyses se cantonnaient à des paramètres simplistes – conformes à la réglementation de l’époque – et terriblement insuffisants au regard de la protection des riverains et de l’environnement.

Lire la suite