Rhône-Alpes: enquête sur 69 petits fours éteints.

21 févr. 2003

Rattrapés par les ronces, colonisés par d’autres métiers des déchets, les incinérateurs d’ordures d’une capacité de moins de 6 tonnes/heure se terrent. Le tonnage global des déchets incinérés par ces installations en région Rhône-Alpes est évalué à environ 5 millions de tonnes. Ouverts entre 1967 et 1990 et fermés entre 1982 et 2002, ils sont des sites potentiellement pollués. Lors de leur conception, il n’y avait pas de distinction entre les déchets ménagers, les déchets industriels banals, les déchets agricoles et de garages, et les déchets d’activités sanitaires. Les contrôles à l’entrée des sites étaient inexistants et en sortie des cheminées se cantonnaient à des paramètres simplistes conformes à la réglementation de l’époque et terriblement insuffisants au regard de la protection des riverains et de l’environnement.

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Rhône-Alpes: enquête sur 69 petits fours éteints.

21 févr. 2003

Rattrapés par les ronces, colonisés par d’autres métiers des déchets, les incinérateurs d’ordures d’une capacité de moins de 6 tonnes/heure se terrent. Le tonnage global des déchets incinérés par ces installations en région Rhône-Alpes est évalué à environ 5 millions de tonnes. Ouverts entre 1967 et 1990 et fermés entre 1982 et 2002, ils sont des sites potentiellement pollués. Lors de leur conception, il n’y avait pas de distinction entre les déchets ménagers, les déchets industriels banals, les déchets agricoles et de garages, et les déchets d’activités sanitaires. Les contrôles à l’entrée des sites étaient inexistants et en sortie des cheminées se cantonnaient à des paramètres simplistes conformes à la réglementation de l’époque et terriblement insuffisants au regard de la protection des riverains et de l’environnement.

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Le Magic Star n’existe pas

19 févr. 2003

Objet: ventes aux enchères d’un bateau sous-normes, Caen, Tribunal de Grande Instance, 14h30 demain jeudi 20 février

L’ex-Gur Master est immobilisé depuis mars 2002 pour des déficiences techniques autant que financières. Son équipage a changé le nom du navire sur la route de Leixoes (Portugal) à Caen et remplacé Nassau en guise de port d’attache par Kingstown, sur ordre de l’armateur indien Jayship qui prétendait avoir vendu l’ex-Gur Master à une société établie au Liberia, Saint Patrick Investment, pour la modique somme de 10 $. Il s’agissait pour Jayship d’échapper aux créanciers de son autre bateau, le M. Melody, abandonné en Afrique. La vente a été considérée comme fictive par le tribunal de commerce de Caen, et la saisie de l’ex-Gur Master est exécutoire depuis le 3 octobre 2002. L’armateur doit à l’équipage environ 60.000 $. Celui-ci avait été recruté par l’intermédiaire de Herald Maritime Services, une agence indienne de recrutement de main d’oeuvre pour les armateurs crapuleux, la même qui avait recruté l’équipage de l’Erika. 17 marins sont retournés en Inde; 7 sont restés à bord. Ce fantôme amarré depuis plusieurs mois sur un quai de l’oubli et du risque du port de Caen -à quelques mètres des dépôts pétroliers assujettis à la directive Seveso- sera vendu aux enchères demain 20 février à 14h30, à l’audience des criées du Tribunal de Grande Instance de Caen.

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Enquête sur 69 petits incinérateurs fermés en région Rhône-Alpes – 2003

18 févr. 2003

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Erika: y-a-t-il un pilote à Donges?

14 févr. 2003

L’usine à retraiter les déchets de la marée noire dans l’estuaire de la Loire” qui fait rêver en Aquitaine est en crise. Tout compris, déchets ramassés sur le littoral, équipements et terres polluées des sites de stockage, 300.000 t sont à éliminer. Les retards s’entassent avec les camouflets et les tâtonnements techniques.

Le bilan matière tel qu’il a été présenté à la Commission Locale d’Information et de Surveillance du 13 janvier 2003 est surprenant. Au 31 décembre 2002, moins d’un tiers des déchets – 81.565 t – avaient été “lavés” avec 15.309 t de gazole lourd, 24.907 t d’eau, et 4.912 t de chaux. En sortie d’installation, on comptabilise: 45.368 t d’eau, 10.618 t d’émulsions, 1.635 t de macro-déchets, 27 t de ferrailles, et une surprise de taille: 25.088 t de boues avec une teneur de 10 à 20% en hydrocarbures. Alors que Total s’attendait à employer 17.590 t de gazole lourd pour solubiliser le fuel de l’Erika contenu dans le magma de déchets, plus de 15.000 t ont déjà été utilisées pour moins d’un tiers de déchets traités. Quant aux sables et granulats qui devaient être valorisés sur des chantiers grâce à l’appartenance de l’opérateur sélectionné par Total à “un grand groupe de travaux publics susceptible d’offrir des débouchés “, ils trouvent difficilement preneurs. Sans doute les teneurs résiduelles en hydrocarbures autorisées jusqu’à 2,5 g par kilo dissuadent-elles les maîtres-d’oeuvres. Seules 6737 t ont été utilisées, en interne et sur 6 chantiers en Loire-Atlantique.

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