Pour une mise en conformité des sites pollués par les déchets de toutes les marées noires
Objet: CIADT Nantes
Il se confirme donc que de nombreux dépôts sauvages ou non-contrôlés de déchets des naufrages du Torrey Canyon, du Boehlen, de l’Amoco Cadiz et du Tanio sont enfouis le long du littoral breton et constituent des risques de dégazages chroniques nuisibles à la salubrité publique et à l’environnement marin. La DRIRE-Bretagne confirme que la liste des stockages doit être réactualisée et que des actions prioritaires doivent être mises en oeuvre.
Il en est ainsi de l’île d’Er inscrite à l’inventaire des zones Natura 2000 et du site de Castel-Meur -propriété du Conservatoire du Littoral-, sur la commune de Plougrescant .
Les vieilles casseroles
Un inventaire des sites de stockage de déchets bruts ou traités consécutifs aux naufrages du Torrey Canyon, du Boehlen, de l’Amoco Cadiz et du Tanio a été effectué à la demande du groupe de travail national interministériel sur les sols et sous-sols pollués. Cet inventaire non diffusé regroupe plusieurs dizaines de sites oubliés par les municipalités, les agences immobilières, les offices du tourisme du Finistère et des Côtes d’Armor.
Dès la publication par Robin des Bois des premières informations, des maires ou responsable des communes sinistrées par l’Amoco Cadiz ont qualifié de balivernes les révélations de Robin des Bois et l’ont menacé sur les ondes régionales de poursuites judiciaires. Il s’avère en fait que la situation est plus grave que prévu.
Du Torrey Canyon à l’Erika
Robin des Bois prend acte de la fermeture et de la décontamination en Loire-Atlantique des sites intermédiaires de stockage des déchets de l’Erika. La vigilance reste de mise en ce qui concerne les infiltrations, suintements et nuisances olfactives résiduelles.
Une autre priorité est de veiller à la bonne gestion des sites “lourds” autorisés pour 6 mois, renouvelable une fois. Si au bout d’un an, les sites “lourds” de Paimboeuf, Donges (2 sites), Caudan près de Lorient et Fontenay-le-Comte en Vendée étaient toujours en place, ils devront faire l’objet d’une enquête publique.
Du Torrey Canyon à l’Erika
Robin des Bois prend acte de la fermeture et de la décontamination en Loire-Atlantique des sites intermédiaires de stockage des déchets de l’Erika. La vigilance reste de mise en ce qui concerne les infiltrations, suintements et nuisances olfactives résiduelles.
Une autre priorité est de veiller à la bonne gestion des sites “lourds” autorisés pour 6 mois, renouvelable une fois. Si au bout d’un an, les sites “lourds” de Paimboeuf, Donges (2 sites), Caudan près de Lorient et Fontenay-le-Comte en Vendée étaient toujours en place, ils devront faire l’objet d’une enquête publique.
Culture Celte et marées noires
Extraits du livret de l’album “Culture Celte” diffusé par Universal. 50% des profits seront reversés à Robin des Bois. Ces textes ont été rédigés par Robin des Bois.
UNE APPROCHE CITOYENNE
La première fois que Robin des Bois s’est confronté à une marée noire, c’était en 1989 dans le Prince William Sound en Alaska, un pays d’orques, de loutres et de saumons. Le terminal pétrolier de Port-Valdez paraissait sûr. D’ailleurs, les experts dans leurs études de risques en arrivaient à la conclusion, tant étaient élevés les niveaux de sécurité, qu’une marée noire ne pouvait survenir qu’au rythme d’une fois tous les 241 ans. Ils ajoutaient que l’ensemble des dispositifs nautiques et des moyens de secours permettraient de circonscrire le pétrole, d’éviter le désastre écologique et les désordres économiques. Le problème, c’est qu’un pétrolier quasiment neuf, battant pavillon américain et servi par un équipage exclusivement américain s’est planté dans des rochers dont il n’avait strictement aucune raison de s’approcher. Le temps était calme, le parcours bien identifié puisque l’Exxon Valdez faisait régulièrement le voyage entre l’Alaska et la Californie, comme les baleines grises. Le désastre écologique est arrivé d’autant plus vite que beaucoup de moyens de secours étaient indisponibles.