A la mi-mai, le marché de la démolition du Captain Tsarev, cargo immobilisé à Brest depuis 7 ans et demi a été attribué aux Recycleurs Bretons. Le dossier des Recycleurs Bretons est multi-activités. Il inclut un volet démolition des navires.
Le processus s’accélère. Les travaux préparatoires au découpage du Captain Tsarev vont démarrer.
Des bennes ont été amenées sur la plate-forme du bassin 5. Une chaudière pour chauffer le fioul solidifié et permettre son pompage est attendue. Le dégazage du navire pourrait commencer dans les jours qui viennent.
Ces opérations sont partie intégrante du plan de démolition d’un navire. Le chantier du démantèlement du Captain Tsarev a été attribué par la région Bretagne aux Recycleurs Bretons sans que l’entreprise bénéficie d’une autorisation officielle. A ce jour et à cette heure, l’arrêté préfectoral autorisant l’entreprise à exercer une activité de démolition des navires sur le port de Brest n’est pas disponible sur les sites de la préfecture du Finistère et de l’inspection des Installations Classées.
La démolition des navires doit être strictement encadrée. Robin des Bois s’était inquiété de la régularité et de la sécurité des opérations préparatoires à la démolition de l’ex croiseur Colbert dans le port de commerce (Cf. A la Casse n°43, p 6). Les passages en force s’accumulent. Les Recycleurs Bretons viennent de faire entrer 2 navires dans la forme n°1 pour une démolition express. Ils seraient vierges de toutes matières dangereuses, d’amiante en particulier. A vérifier: le Gwen Drez, un ex chalutier utilisé pour la recherche océanographique par l’IFREMER a été construit en 1977 et le Glenn, vedette de passagers vers l’archipel des Glénan, en 1967.
La précipitation n’est pas un mode de gestion. A Brest les capacités de démolition et de recyclage des navires sont nécessaires mais toutes les précautions administratives, techniques et sanitaires doivent être prises.
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