Rorqual échoué à Saint-Adresse
Note d’information
Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) échoué sur la plage de Sainte-Adresse vit dans l’Atlantique Nord. Il a été chassé à partir de 1930 et mené au bord de l’extinction par les flottes baleinières après la seconde guerre mondiale, en particulier par la Norvège et l’Islande. Il peut se rencontrer en toutes saisons en mer du Nord, il est rare dans la Baltique. Il se nourrit de petits crustacés et de poissons comme le hareng. Le rorqual commun est actuellement protégé dans tout l’océan mondial. Les causes de la mort de l’animal peuvent être multiples : maladie, défaillance du système immunitaire en raison de l’accumulation des pollutions, ou collision.
Hêtres de Bel-Air: halte au massacre
A Trébry, dans les Côtes-d’Armor, le saccage d’une hêtraie centenaire sur le site classé de Bel-Air est en cours. Sous prétexte de fragilité de quelques spécimens, 250 arbres ont été condamnés à l’abattage par la Communauté de communes Bréhand-Gouessant. Pour la majorité d’entre eux la sentence a déjà été exécutée, mais la dernière tranche des travaux vient de commencer. Elle fait fi du bon état général de ces hêtres (Fagus sylvatica ), du bouleversement de l’écosystème local provoqué par cette éradication, et de l’opposition de plus de 700 personnes exprimée par pétition.
Un nouveau stade pollué
Robin des Bois demande l’enlèvement des terres polluées amenées sur le futur stade du Moustier à Nogent-sur-Oise. Les terres proviennent de l’emprise d’une fonderie fermée. Ce site pollué par les hydrocarbures, les PCB, les métaux toxiques, et sans doute les dioxines qui n’ont pas fait l’objet de mesures, a été excavé. En août 2002, plusieurs centaines de tonnes ont été amenées au centre de stockage de déchets industriels spéciaux de Villeparisis en banlieue parisienne. 1000 tonnes devraient rester sur place après un encapsulage dans le béton, sous un programme immobilier bientôt en cours de réalisation. Les terrassiers ont en fin de chantier, avec l’accord des services techniques de la mairie de Nogent-sur-Oise, amené sur le terrain de sports en cours de réalisation du Moustier des terres qui devaient être stockées dans des décharges contrôlées.
Une rentrée au mercure et au chrome
Malgré les fermetures définitives ou provisoires des écoles de Nogent-sur-Marne (1998) et de Vincennes (2001) pour cause de contamination radioactive et d’agrégats inexpliqués de cancers, les collectivités, avec l’aval du Ministère de l’Education Nationale, s’empressent encore dans des délais très courts de reconvertir des sols pollués en supports d’édifices scolaires.
L’abatteur public n°1
Après les vaches de plus de 30 mois et les moutons susceptibles d’attraper la fièvre aphteuse, M. Glavany, ministre de l’agriculture s’en prend aux platanes susceptibles d’être heurtés par des véhicules à 4 ou à 2 roues dont les conducteurs ont perdu la maîtrise.
Les raccourcis sécuritaires de M. le Ministre de l’Agriculture gagnent les routes départementales et nationales.
Ne vaudrait il pas mieux que le Ministre concerné, celui des Transports, et que la Prévention Routière incluent dans le code de la Route des prescriptions, des signalisations et des panneaux d’information spécifiques quand les routes et les paysages s’ornent d’arbres d’alignement ?
La Flèche n°36
journal de Robin des Bois – septembre 2000 (4 Mo)
– A table sur la dune perchée page 3
– Les prions s’infiltrent page 6/7
– Une carrière mal remplie page 8
– Arsenic et vieilles poubelles page 9
– La vérité vient-elle du ciel ? page 11
– Un trou dans la Sarthe page 12
Versailles renaît, Fausses Reposes meurt
Lundi 20 mars 2000, les premiers arbres vont être replantés dans le parc du Château de Versailles dévasté par la tempête du 26 décembre 1999.
Le même jour, il est prévu d’abattre des chênes, des chataîgniers, des frênes et des érables de haute futaie dans la forêt de Fausses Reposes dans le périmètre de protection du Château de Versailles. Des grands arbres centenaires qui ont magnifiquement résisté à la tempête vont être abattus pour faciliter les travaux et déposer les remblais de l’échangeur de l’autoroute A13.