Union Ecologique pour la Méditerranée
Le bombardement les 13-15 juillet 2006 de la centrale électrique de Jiyeh au sud de Beyrouth et au bord de la Méditerranée a provoqué une marée noire importante sur la côte libanaise. Le ramassage des déchets a posé de nombreux problèmes techniques dus en particulier au mélange des hydrocarbures avec une forte densité de macrodéchets. Des difficultés ont été rencontrées pour séparer les catégories de déchets, pour mobiliser la quantité nécessaire de conteneurs et autres emballages étanches, pour désigner et implanter des stockages temporaires et pour planifier une gestion à long terme intégrant l’élimination des résidus de la marée noire. Cette situation a été constatée par l’association Robin des Bois en tant que membre d’une mission d’expertise du GEIDE post-catastrophe (Groupement d’Expertise et d’Intervention DEchets post-catastrophe). Cette mission a eu lieu en octobre 2006 et la Présidence de la République, le Ministère de l’Ecologie, le Ministère des Affaires Etrangères, et le Secrétariat Général à la Mer ont été destinataires du rapport de mission GEIDE Liban*.
Déchets Globe (n°2)
La course autour du monde abandonne au large du Cap Horn une nouvelle épave et un magmas de déchets.
Déchets Globe (n°1)
18m de déchets de fibres de carbone, des centaines de m2 de voiles synthétiques, des dizaines de mètres de câbles et m3 de déchets électriques et électroniques et une batterie de batteries sont abandonnés dans les mers australes par l’assureur Generali. Les balises se seraient tues. Posées sur le dos des tortues marines, elles sont inépuisables ; cet arrêt inexpliqué pour autant qu’il soit authentique n’aurait pas dû dispenser le monde des assurances de rechercher et de convoyer à bon port un bateau en bon état. Cet abandon de déchets dans les mers australes témoigne d’un grand art de l’imprévoyance.
Décembre, le mois des déchets dans le ciel
Regardez les s’envoler ces grappes de ballons commémoratifs, festifs et revendicatifs avec leurs couleurs chimiques, les rubans synthétiques, les parures d’artifices, et l’hélium d’Air Liquide ; ils vont finir quelques jours après dans les fleuves, en mer et sur la plage, éclatés et blafards, siglés et paraphés, dégoulinant de bonnes intentions et de messages vains, agglutinés à cette marée de déchets que se tuent à ramasser jour après jour les équipes de professionnels du rivage ou qui tuent jour après jour oiseaux, tortues marines, et poissons leurrés.
Décembre, le mois des déchets dans le ciel
Regardez les s’envoler ces grappes de ballons commémoratifs, festifs et revendicatifs avec leurs couleurs chimiques, les rubans synthétiques, les parures d’artifices, et l’hélium d’Air Liquide ; ils vont finir quelques jours après dans les fleuves, en mer et sur la plage, éclatés et blafards, siglés et paraphés, dégoulinant de bonnes intentions et de messages vains, agglutinés à cette marée de déchets que se tuent à ramasser jour après jour les équipes de professionnels du rivage ou qui tuent jour après jour oiseaux, tortues marines, et poissons leurrés.
Le Probo Koala, 2 ans après
Le Probo Koala, armateur grec, pavillon Panama, affrété par Trafigura (société franco-helveto-anglo-hellénique) a déchargé à Abidjan, Côte d’Ivoire, il y a deux ans, environ 500 tonnes de résidus d’exploitation contenant du mercaptan et du soufre qui ont ensuite été dispersés dans une quinzaine de lieux publics autour de la capitale ivoirienne. Le bilan initial a fait état de 10 morts et de plusieurs centaines d’intoxiqués. |
Le Probo Koala, navire du type OBO -Ore, Bulk, Oil- était utilisé par l’affréteur Trafigura comme une installation de désulfuration d’essence. Cette opération d’épuration sous-produit des déchets d’exploitation toxiques. Le Probo Koala se livrait à ce type d’opération en route et lors d’escales prolongées en face de Gibraltar (Royaume-Uni). Depuis l’affaire du Probo Koala, ni l’Union Européenne, ni l’Organisation Maritime Internationale n’ont interdit ce genre de raffinage maritime sur l’ensemble des navires ou à bord des navires appartenant à des armateurs européens. De même, aucune clarification n’est intervenue sur la gestion de ces résidus spécifiques d’exploitation.
Synthèse traverses et opinion publique
(*) « sleeper » est un des mots utilisés en langage anglophone pour désigner les traverses.
Traverses de chemins de fer traitées à la créosote: Informations pratiques
La créosote et le « goudron ».
La créosote est obtenue à partir de la distillation de goudrons de houille bruts. A ce titre, elle contient des éléments toxiques comme les hydrocarbures polycycliques (HAP) et le Benzo-a-pyrène (B[a]P) La créosote et le « goudron » sont donc deux produits distincts à toxicité incomparable.
La toxicité de la créosote.
La présence de noyaux aromatiques fait de la créosote une substance cancérogène. Mais avant tout, les traverses imprégnées de créosote sont classées « Déchets dangereux » à la rubrique 17 02 04*.
Après les “vieilles charrues” de Carhaix, ne manquez pas les vieilles traverses de Carnac
Round Robin n°2
Voir les photos de Carnac
En infraction avec l’arrêté du 2 juin 2003 qui interdit la réutilisation des traverses de chemin de fer créosotées dans les lieux publics, la métropole bretonne de la Préhistoire est envahie par le recyclage de ces déchets dangereux. Avec les beaux jours, des vapeurs de goudrons montent des clôtures et des bordures, émanent des bacs à fleurs, des traverses-menhirs et du Théatre de Verdure du parc Césarine. Carnac n’est pas la seule commune de France ou de Bretagne à utiliser avec l’aide de paysagistes hors-la-loi des traverses déposées des voies ferrées mais ici il s’agit d’un festival.
Monstres des mers – Installations et exposition photos
Installations et exposition photos
9 juillet au 17 août 2008
Théatre Le Quai – Cale de la Savatte – Angers
Entrée libre du mercredi au dimanche de 14 h à 19 h
Hallucinations, mirages, déformations, affabulations, exagérations, peurs et impostures, les sources historiques des monstres marins représentés sur les cartes marines et les cosmographies du Moyen-Age sont multiples. Tout semble prouver qu’ils n’existent pas ou plus. Les baleines-serpents à cornes sommeillent dans les fonds de l’imaginaire, et les cachalots ont aujourd’hui le statut de victimes au détriment de celui de ravageurs.