Une catastrophe aussi pour les dauphins et les baleines
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°11
Plusieurs espèces de petits et grands cétacés fréquentent les eaux côtières de l’Est du Japon et sont dans la zone d’influence des effluents radioactifs liquides et atmosphériques rejetés par la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.
Il s’agit en particulier des cachalots, des rorquals de Bryde, des rorquals de Minke, des marsouins de Dall et des dauphins. Leur durée de vie, leur régime alimentaire et leur position au sommet des chaînes alimentaires marines les exposent tous à la bioaccumulation des polluants chimiques et radioactifs.
Baleines Nagoya Blabla
La Conférence de Nagoya sur la biodiversité s’achève aujourd’hui au Japon alors qu’au mois de novembre la flotte japonaise partira en Antarctique chasser 1.000 baleines. Depuis 1986, date d’entrée en vigueur du moratoire sur la chasse commerciale, le Japon a tué 13.210 baleines au nom de la science, dont près de 10.000 en Antarctique, sanctuaire baleinier depuis 1994. Au vu de l’état de la flotte japonaise, c’est toute la biodiversité Antarctique qui est menacée par une marée noire.
Les baleines ne sont toujours pas dans leurs assiettes
Commission Baleinière Internationale
21-25 juin 2010 Agadir – Maroc
Communiqué n°5
Robin des Bois restera très vigilant sur l’évolution de la recherche d’un compromis au sein de la CBI. Plusieurs délégations et quelques ONG en font leur priorité et déplorent qu’en l’état actuel le Japon, l’Islande et la Norvège restent hors de contrôle de la convention. Robin des Bois préfère cet état de fait au contrôle par le Japon, l’Islande et la Norvège de la Commission Baleinière Internationale.
Ouf ! Le compromis fait plouf !
Communiqué n°4
Commission Baleinière Internationale
21-25 juin 2010 Agadir – Maroc
Les baleines noires
Communiqué n°3
Commission Baleinière Internationale
21-25 juin 2010 Agadir – Maroc
Les baleines prises en sandwich
Communiqué n°2
Commission Baleinière Internationale
21-25 juin 2010 Agadir – Maroc
Un plateau de propositions contradictoires est sur la table de la Commission Baleinière Internationale à Agadir.
Il est présumé aider la C.B.I. à sortir du marasme et du statu quo que certaines parties prenantes – ONG et Etats Membres – lui reprochent. « L’éclatement » de la commission est brandi d’année en année comme un épouvantail. Et si c’était le contraire ! En dehors de la convention, le Japon ne pourrait plus se prévaloir de son article 8 autorisant la chasse à des fins scientifiques et serait clairement le seul pirate en Antarctique ou dans les autres sanctuaires où son armada s’aviserait de chasser la baleine.
Voulez-vous que l’Europe finance la reprise de la chasse à la baleine ?
Communiqué n°1
Commission Baleinière Internationale
21-25 juin 2010 Agadir – Maroc
La 62ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale se tient à Agadir du 21 au 25 juin. Elle devrait se prononcer sur un faux-semblant de compromis dadaïste et hypocrite qui pendant 10 ans entérinerait les chasses japonaise, norvégienne et islandaise, de l’Arctique à l’Antarctique. Ce document, fruit hybride d’une concertation entre quelques Etats membres de la CBI, cite parmi les espèces-cibles les rorquals communs, les rorquals de Minke, les baleines à bosse, les baleines franches, les rorquals de Bryde, les rorquals de Sei et les cachalots. Bien sûr, la reprise de la chasse sera labellisée et certifiée par la présence d’observateurs embarqués sur les bateaux-abattoirs. Ils ne seront pas bénévoles. Leur salaire officiel sera à la charge de la CBI et les pays européens membres verraient leurs cotisations cumulées passer de 800.000 à 1.500.000 euros par an. Des efforts seront aussi déployés et financés pour que les baleines ne soient pas au moment de leur capture et de leur achèvement exposées à des souffrances inutiles. Tout sera organisé pour que le bien être des baleines soit assuré quand elles seront harponnées.
De l’utilité des cachalots morts
Les épaves de cétacés rendent dans les profondeurs de la mer une multitude de services aux ressources halieutiques et aux écosystèmes. Les carcasses de baleines sont comme des oasis dans les déserts terrestres. Les études scientifiques ont montré que dans un premier temps les requins, les poissons charognards et les crustacés planctoniques profitent de cette aubaine. Dans une deuxième phase qui peut durer de quatre mois à cinq ans, les sédiments dans un rayon de plusieurs mètres sont enrichis par des matières organiques, et les épaves de baleines génèrent un écosystème exclusif et complexe intégrant des échinodermes, des mollusques, des poissons, des vers et des bactéries spécialisés dans la dégradation des composés organiques complexes. Dans la phase 3 entrent en jeu les bactéries capables d’assimiler le soufre contenu dans les os. Cette phase sulfophile peut durer de vingt ans à quatre vingt ans. Enfin des organismes suspensivores comme les anémones de mer utilisent les os des baleines comme des récifs naturels pendant au moins un siècle.
De l’utilité des baleines
A l’occasion de la soixante-et-unième réunion de la Commission Baleinière Internationale, Robin des Bois publie un premier document de synthèse sur les contributions positives de baleines aux écosystèmes marins, en réponse aux chasseurs de baleines en Asie mais aussi en Europe selon lesquels les baleines vident la mer des poissons. En 18 pages, vous comprendrez que la situation est beaucoup plus complexe et qu’au bout du compte la mer mange les baleines et s’en porte bien…
De l’utilité des baleines (pdf 20 pages 1Mo)