L’ivoire : le retour
Objet : Action des éléphants masqués à l’ambassade d’Afrique du Sud
4 ans après l’entrée en vigueur de l’interdiction du commerce international de l’ivoire d’éléphant, l’Afrique du Sud souhaite la reprise de ce commerce, du moins en ce qui concerne ses éléphants. C’est dans le cadre de la IXème réunion de la Convention de Washington* (à Fort Lauderdale en Floride, du 7 au 18 Novembre) que l’Afrique du Sud en fera officiellement la demande.
Tous les pays d’Afrique francophone sont hostiles à cette initiative et l’ont confirmé à l’issue de la réunion tenue à Bangui, le 14 Septembre 1994. Le Parlement européen, dans une résolution adoptée fin Septembre, condamne lui aussi l’attitude du gouvernement sud-africain.
La Flèche n°26
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Journal de Robin des Bois – octobre 1994 (5 Mo)
Les tigres au crépuscule page 23
La Flèche n°26
Journal de Robin des Bois – octobre 1994 (5 Mo)
Les tigres au crépuscule page 23
Les baleines : entre chien et loup page 25
Beaubourg ou le sexe des rhinocéros
– Action de Robin des Bois
Depuis 14 heures, l’association Robin des Bois occupe la Grande galerie, au 5ème étage du Centre Pompidou pour protester contre les commentaires qui accompagnent une œuvre de Joseph Beuys “Die Hörner” composée de deux cornes de rhinocéros noir d’Afrique et de deux tuyaux ensanglantés.
Dans le catalogue Joseph Beuys édité par le Centre Georges Pompidou, Fabrice Hergott, commissaire de l’exposition, évoque “l’agrégation d’animalité, d’érotisme, et de primitivisme” dégagé par “l’œuvre la plus suggestive” de Beuys.
Beaubourg ou le sexe des rhinocéros
– Action de Robin des Bois
Depuis 14 heures, l’association Robin des Bois occupe la Grande galerie, au 5ème étage du Centre Pompidou pour protester contre les commentaires qui accompagnent une œuvre de Joseph Beuys “Die Hörner” composée de deux cornes de rhinocéros noir d’Afrique et de deux tuyaux ensanglantés.
Dans le catalogue Joseph Beuys édité par le Centre Georges Pompidou, Fabrice Hergott, commissaire de l’exposition, évoque “l’agrégation d’animalité, d’érotisme, et de primitivisme” dégagé par “l’œuvre la plus suggestive” de Beuys.
Baleines : pour un sanctuaire dans l’Océan Arctique
Le sanctuaire de l’Océan Antarctique adopté par la 46ème réunion de la Commission Baleinière Internationale consolide le moratoire mondial sur la chasse commerciale à la baleine et complète le sanctuaire de l’Océan Indien.
Il est temps maintenant de créer, dans l’hémisphère nord, un dispositif analogue et nul autre océan ne convient mieux à cet effet que l’Océan Arctique, où se nourrissent les espèces de baleines placées sous la responsabilité de la C.B.I.
La création de ce sanctuaire ne devrait pas poser de problèmes majeurs puisqu’aucun des pays membres de la C.B.I. et riverains de l’Océan Arctique ne s’est opposé, au moment du vote, à l’adoption du sanctuaire en Antarctique ; à savoir, la Norvège, le Danemark, la Finlande, la C.E.I., la Suède, les Etats-Unis.
Filets dérivants. REACTIONS
La non reconduction de la dérogation est une grande déception. L’acharnement de Greenpeace à torpiller une flotte de haute mer, de taille artisanale, est scandaleux ; plus qu’une erreur technique, il y a là une injustice.
En tant qu’observateur à l’I.A.T.T.C., Robin des Bois a pu constater que Greenpeace Amérique travaille avec les scientifiques, les armateurs industriels, les conserveurs et les pêcheurs pour tenter de réduire la mortalité des dauphins dans le cadre de la pêche à la senne tournante dans le Pacifique Est. Les dauphins, pour faciliter la pêche au thon albacore, sont encerclés. Il ne s’agit pas de prises accidentelles, mais bien de captures volontaires de dauphins.
C’est pour des raisons politiques liées à son implantation en Amérique Latine et notamment au Mexique, au Venezuela et au Chili, que Greenpeace accepte le principe d’encerclement des dauphins et prétend vérifier l’application de mesures visant à faciliter leur libération pendant la manœuvre de pêche. En Amérique centrale et latine, Greenpeace donne dans le tiers-mondisme.
Pêche : tout le monde dérive
-Greenpeace dresse à nouveau l’Apocalypse selon les damnés filets dérivants emmêlant “des quantités énormes de requins ainsi que des tortues, des oiseaux, des baleines”. Il n’est pas précisé que les requins peaux bleues sont en majorité commercialisés ou rejetés vivants, et qu’en 1993 et pour près de 300.000 thons pêchés, seulement 10 oiseaux et 3 cachalots ont été capturés accidentellement (ils ont tous, sauf un cachalot, été libérés vivants). Greenpeace, au sein de l’I.A.T.T.C (Inter American Tropical Tuna Commission) a accepté de faire partie du panel d’experts contrôlant la mortalité des dauphins dans le cadre de la pêche au thon dans le Pacifique Est au moyen de la senne tournante. Les pêcheurs de l’île d’Yeu, de Concarneau, du Guilvinec auraient-ils moins d’importance que ceux de San Diego aux Etats-Unis, d’Ensenada au Mexique ou de Cumana au Venezuela ?