Poissons, coquillages et crustacés

Détraqués et traqués, ils sont sous pression. Le pillage commence sur l’estran avec la pêche à pied de loisir et s’étend en haute mer. L’effort de pêche est de plus en plus violent et se radicalise. L’Union Européenne n’hésite plus à électrocuter la mer pour faire sortir les soles des fonds. Les poissons sauvages sont réduits en farine pour nourrir des poissons d’élevage. Les aires de reproduction et de nourrissage sont détruites. Certaines huîtres sont des OGM. Robin des Bois embarque, informe, interpelle, pèse dans les Conventions internationales et incite toutes les parties prenantes à réfléchir avant d’agir.

Les tourteaux pincés par les PCB

20 juil. 2011

Le port de Rouen veut ouvrir un nouveau site d’immersion de boues de dragage dans la baie de Seine. L’enquête publique a été close hier. Cette « expérience » à 2 millions de m3 se pare de tralalas scientifiques comme le suivi de la bioaccumulation des éléments toxiques contenus dans les vases grâce à l’implantation de 7 cages à moules mouillées de 2 à 10 km du site d’immersion. Cette expérimentation animale menée par Ifremer est totalement inutile au regard du désastre écologique qui frappe à coup de métaux lourds et de PCB, perturbateurs endocriniens, l’ensemble de la baie de Seine de l’Est à l’Ouest et de haut en bas.

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Les poissons mangent les baleines

12 juil. 2011

63ème réunion plénière de la Commission Baleinière Internationale Jersey 11 – 14 juillet 2011
Communiqué n°2

Les partisans de la chasse à la baleine disent à satiété que les baleines doivent être régulées pour éviter la compétition avec les activités de pêche. Les documents issus de la chasse « scientifique » japonaise débordent d’estomacs de baleines pleins de petits poissons pélagiques. Pour Robin des Bois, défenseur des baleines, le temps est venu de démontrer avec objectivité que les baleines ont de nombreux effets positifs sur l’ensemble de l’écosystème marin et même hors mer, on ne peut pas reprocher aux baleines de tout prendre et de ne rien rendre à l’usage des hommes qui effectivement prennent tout à la mer et ne lui rendent rien, si ce n’est des pollutions multiples et des nuisances en croissance.

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La vigilance reste de mise à Sète

9 mai 2011

La vigilance reste de mise à Sète

Des sources syndicales et scientifiques nous ont informés dès le 1er mai que des thoniers battant pavillon libyen stationnés dans le port de Sète, faisaient l’objet de mouvements et de chargements inhabituels et inattendus. Une senne (filet coulissant) de 2,4 km a été à cette occasion transférée sur le Grnda , port d’attache Tripoli. Ces mouvements ont été confirmés par la capitainerie du port de Sète. Ces prémices d’appareillage étaient d’autant plus surprenants qu’une consigne informelle émanant des autorités maritimes appelait à veiller à ce qu’aucun navire libyen prenne le large.

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De la Croix-Rouge au thon rouge

4 mai 2011

De la Croix-Rouge au thon rouge

Les thoniers battant pavillon libyen basés à Sète sont en train de charger des vivres et des filets. Leur départ vers le golfe de Syrte serait imminent. Pourtant, selon les dernières informations disponibles, le régime en place en Libye a suspendu la pêche au thon par des navires libyens ou étrangers pour la saison 2011 « en raison des circonstances exceptionnelles ». Les pêcheurs sétois qui gèrent ces thoniers appartenant tous à des armateurs de Tripoli auraient trouvé un accord avec « un nouvel homme fort du thon rouge à Benghazi » où est basé le Conseil National de transition libyen.

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La Libye maintient son ambassade à Sète

12 avril 2011

Malgré le conflit en cours et la rupture des relations diplomatiques entre la France et la Libye, la ville de Sète et son cœur touristique continuent à représenter sans gêne le régime du célèbre colonel. Dix thoniers revendiquant fièrement leur port d’attache et leurs liens administratifs et financiers avec Tripoli ornent les quais et les terrasses des cafés. Les bateaux mouches de Sète quittant le pont de l’ancienne ville laissent à droite une partie de la flottille libyenne et déclament au porte-voix que « depuis toujours les thoniers sétois partent à la pêche au thon rouge exclusivement en Méditerranée».

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Contamination radioactive des poissons

25 mars 2011

Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°9

Contrôle radiologique des poissons et autres produits de la mer pêchés dans le Pacifique du Nord Ouest.

Les autorités françaises et européennes ne semblent pas avoir pris la mesure de toutes les difficultés soulevées par le contrôle des poissons et autres produits de la mer susceptibles d’être contaminés par les dépôts atmosphériques et les rejets liquides radioactifs dans les eaux côtières et hauturières du Pacifique du Nord Ouest. C’est la zone de production la plus productive de l’Océan Mondial. Elle est exploitée par les flottes du Japon, de la Chine, de la Corée du Sud, de Taïwan et de la Russie. La pêche IUU – illicite, non déclarée et non réglementée- y est très active.

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Partenariat franco-libyen sur le thon rouge

2 mars 2011

Dans le cadre d’accords de pêche négociés avec le régime et la famille du colonel Kadhafi, des thoniers exploités par des intérêts français battent pavillon libyen et bénéficient de quotas de thon rouge dans le golfe de Syrte. Les propriétaires des navires sont libyens et basés à Tripoli. Les équipages sont en majorité français et théoriquement assujettis aux normes sociales libyennes. Ces navires sont inscrits dans les registres de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes -CICTA-. Il s’agit de navires qui battaient pavillon français, notamment le Jarjaroma ex Rozine Arthur, l’ AOEA ex Jean-Marie Christian II, le Ras Etin ex Marcal II, le Regatta ex Jean-Marie Christian, le Al Hilal ex Raymond Elise. Le Deela ex Nona Assunta battant auparavant pavillon italien se trouve aussi à l’heure actuelle dans le port de Sète.

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Le thon obèse est dans le rouge

27 nov. 2010

Liberté de Thon – n°5 et fin
Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre, Paris.

Le thon obèse dans l’Atlantique Sud pousse vite : 105 cm à 3 ans, 140 à 5 ans, 163 cm à 7 ans. Mais il disparait encore plus vite. Le Golfe de Guinée abrite la principale zone de frai. La dernière évaluation du stock de thon obèse a été réalisée en 2007, les données de capture datant de 2005. Pourtant les parties contractantes et notamment les Etats pêcheurs ne se sont pas mis d’accord sur un projet soutenu par les Etats-Unis, l’Union Européenne et le Japon qui aurait imposé un programme d’observateurs embarqués et une suspension de 2 mois des activités de pêche. « La situation du thon obèse est préoccupante », selon le Comité Scientifique. Elle pourrait se dégrader vite avec le repli sur l’océan Atlantique Sud de senneurs et de palangriers chassés de l’Océan Indien par la piraterie. La pêche illégale est suspectée d’être très active dans cette pêcherie. Le total des prises admissibles est établi à 85.000 tonnes pour 2011.

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Que sont ils devenus ?

26 nov. 2010

Liberté de Thon – n°3
PA – 2, Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre, Paris.

Dans la sous-commission numéro 2 consacrée à la réduction des capacités de pêche au thon rouge, la question du sort réservé aux navires annoncés comme « radiés » a été souvent évoquée. L’Union Européenne a par exemple annoncé que 126 senneurs et 130 palangriers avaient été retirés du secteur de la pêche au thon rouge entre 2008 et 2010, sans pour autant donner des informations précises sur la démolition, la reconversion ou les autres modalités de désarmement des navires. Des Etats-membres de la Méditerranée orientale ont aussi annoncé des retraits de remorqueurs consacrés au convoyage de cages d’engraissement ou de navires de pêche sans délivrer d’informations précises sur leur démolition ou leur redéploiement vers d’autres activités.

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La CICTA dans son radeau de survie

26 nov. 2010

Liberté de Thon – n°4
Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des eaux adjacentes – CICTA.
17-27 novembre, Paris.

A Paris, les pays membres de la CICTA multiplient les bonnes paroles, les bonnes résolutions et les promesses de dons pour sauver les thons, et donner à tous l’image d’une famille solidaire et citoyenne du monde.

La réalité est toute autre. Les déclarations de captures, les données statistiques, les listes de navires impliqués, les rapports annuels, sont en général tronqués, truqués ou inexistants. Les arriérés de paiements de cotisations à la CICTA s’accumulent et les absents ont toujours raison, comme l’Algérie soupçonnée de captures illégales en 2008 et 2009 –la délégation algérienne est arrivée l’avant-dernier jour de cette réunion.

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