Les forêts périclitaines
La destruction des forêts périurbaines et le comblement des mares se font dans le silence et avec l’approbation unanime des maires et des collectivités.
L’érosion du patrimoine végétal et animal fait moins de bruit et de panache que les explosions et les incendies des sites Seveso et des entrepôts.
Commerce d’espèces menacées – bilan de la CITES
CITES
Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
BILAN
Ça bouge dans le bois
Communiqué n°3
CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
Trois bonnes nouvelles pour les forêts tropicales.
1 – Dalbergia
L’opposition de la Chine était redoutée. Le marché des Dalbergia, communément appelés bois de rose ou palissandre ou encore bois rouge (“hongmu” en chinois) a explosé chez le premier importateur mondial. 10.000 producteurs de meubles et d’objets décoratifs sont à l’œuvre en Chine et transforment le “hongmu”. La filière emploie un million de personnes et dégage 7 milliards d’US$ de revenus par an. Le Dalbergia odorifera, l’espèce la plus prestigieuse, se vend aujourd’hui 1,5 million d’US$ par m3. Les espèces ordinaires se vendent entre 10.000 et 40.000 US$ le m3. Après la Chine, les Etats-Unis et l’Europe sont les principaux importateurs.
Bois spécieux
Communiqué Modern Express n°4
(les autres communiqués sur le Modern Express sont disponibles ici)
La préfecture maritime de l’Atlantique mentionne la présence à bord du Modern Express de 3600 t de bois débités tandis que le ministre de l’Economie du Gabon parle de 4089 t après avoir consulté le consignataire Necotrans à Libreville. Necotrans a également une agence au Havre.
Le fait que le Gabon ait réclamé une enquête internationale à Interpol sur ce sujet ne dispense pas la France de faire de même sur son territoire d’autant que des bois débarqués au Havre peuvent rejoindre la Chine sur les porte-conteneurs des compagnies maritimes chinoises faisant régulièrement escale au Havre.
Alerte au massacre d’une pinède riveraine du Parc National des Calanques
Destinataires : Monsieur le maire des 9° et 10° arrondissements de Marseille, Direction Générale de l’urbanisme et de l’Habitat, Service municipal Aménagement et Habitat – Centre Sud-, Service municipal des Espaces Verts et de la Nature, Service territorial de l’architecture et du patrimoine des Bouches-du-Rhône
Madame, Monsieur,
L’ONG Robin des Bois a dans ses vocations la protection des arbres ou habitats forestiers remarquables. Dans ce cadre, nous sommes alertés par un projet immobilier destructeur d’arbres méditerranéens sis chemin du roi d’Espagne.
A la Sainte-Catherine, tout bois part en Chine
Pour la Chine, la France devient l’Afrique de l’Ouest. Le pillage des hêtres, des chênes, des frênes par les acheteurs chinois ou leurs intermédiaires belges est sans frein et sans fin.
Le hêtre est une proie de choix pour les classes moyennes chinoises. Il est utilisé en ébénisterie d’intérieur. Le Nord-Pas-de-Calais, l’Ile de France, la Picardie, la Bourgogne, la Lorraine sont les principales victimes des appétits chinois. La razzia s’étend aux résineux et aux feuillus du Limousin, des Pyrénées, des Landes et de Bretagne. Les maisons chinoises ont des charpentes en épicéa français. Le trafic de bois breton et de l’ouest de la France vers la Chine est prometteur pour le port de Brest.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction en passe d’être rachetée par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce)
CITES 2010 – Doha
Communiqué n°8 – FIN
La 15ème Conférence des Parties à la CITES vient de s’achever à Doha. Le requin taupe a été remis sur la table suite à l’intervention de Singapour qui a estimé qu’il y avait eu des problèmes techniques lors du premier vote. Les débats ont été escamotés par une astuce de procédure et la proposition est directement repassée au vote. Elle a été rejetée à trois voix près. L’Islande, candidate à l’Union européenne, et le Japon qui accueille en octobre prochain la Conférence pour la Biodiversité en affichant les meilleures intentions du monde se sont chaleureusement tombés dans les bras au milieu de la salle de conférence pour se féliciter de cet échec de l’Europe et des protecteurs des requins.
Madagascar, dynastes satanas, fouette queue ocellé, triton tacheté de Kaiser, coraux.
CITES 2010 – Doha
Communiqué n°4
Echos :
Thon rouge : la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique n’est pas hostile à l’inscription du thon rouge en annexe 2 et l’Australie, s’y déclare favorable ; à suivre et à confirmer…
CITES 2010 – Doha Communiqué n°3
Un parfum de bois de rose plane sur la CITES
Ce matin, la 15ème Conférence des Parties à la CITES a décidé par consensus d’approuver la proposition brésilienne d’inscrire le bois de rose (Aniba rosaeodora) à l’annexe 2. Le commerce international de l’huile essentielle de bois de rose sera dorénavant contrôlé dans les pays exportateurs et les pays importateurs. L’inscription prévoit l’exclusion des produits finis, emballés et prêts au commerce de détail. Mesdames, Mesdemoiselles, vous n’aurez pas besoin d’un permis CITES pour voyager avec votre n°5.
Le bois de rose, les éléphants d’Afrique, l’ours blanc et le canard des Mariannes
La 15ème Conférence des Parties à la CITES, Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, se tiendra du 12 au 25 mars 2010 à Doha au Qatar. Comme à chaque session depuis 1989, Robin des Bois sera présent.
Le bois de rose, pau rosa (Aniba rosaeodora duckei) :
Chanel utilise de l’essence de bois de rose dans le n°5. En 1997, une controverse a surgi à ce sujet entre le parfumeur et Robin des Bois. Elle s’est conclue par un accord mutuel sur la nécessité de protéger le bois de rose notamment par un contrôle du commerce international en inscrivant l’espèce à l’annexe 2 de la CITES et par des essais de plantation en Guyane française. Actuellement, les huiles ou essences de bois de rose mises sur le marché sont pour la plupart d’origine chimique mais elles peuvent contenir des traces d’essence naturelle.