Pillage et commerce

La protection des forêts boréales, tropicales et tempérées est un enjeu planétaire. Exploités pour la construction, l’ameublement, le chauffage ou la pâte à papier, précieux ou dépréciés, les arbres reculent et les peuples forestiers sont poussés dehors et se délitent. Les peuples des villes et des villages sont aussi touchés. Leurs arbres tombent également, un à un ou alignés, peupliers de vingt ans, chêne centenaire, orme remarquable, coupés pour cause d’aménagement, de maladie non prouvée, d’allergie ou de branches soumises au vent.

Note d’information TGB

1 avril 1995

La “forêt intérieure” a coûté entre 40 et 50 millions de francs. Les arbres adultes transplantés ont une espérance de survie très faible. Il est déjà prévu de les remplacer par des arbustes ne dépassant pas un mètre de hauteur. Ils souffrent notamment d’un manque de stabilité aggravé par les turbulences générées par les quatre tours, d’une mauvaise qualité des sols, de la pollution parisienne et des fumées de l’incinérateur d’ordures ménagères d’Ivry.

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Robin des Bois contre la Mairie de Paris

30 janv. 1995

Objet : Procès du bois tropical à Paris

Le 16 décembre 1994, l’association Robin des Bois procédait à l’estampillage des bancs installés sur l’avenue des Champs-Elysées. Deux estampilles étaient apposées sur chaque banc : “Bois d’Amazonie” et “Propriété des indiens”. Partis de l’Arc de Triomphe, les militants de Robin des Bois étaient interpellés au bas de l’avenue des Champs-Elysées.

Le 2 février 1995, le Président de Robin des Bois est cité à comparaître “pour avoir dégradé 21 bancs en bois de la Mairie de Paris, destinés à l’utilité publique… ”

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Action d’information de Robin des Bois sur les Champs-Elysées et conférence de presse de Bruno Manser

16 déc. 1994

Dans le cadre de la rénovation de l’avenue des Champs-Elysées à Paris, une cinquantaine de bancs ont été installés sur la voie publique.

Ils sont en ipé (Tabebuia spp.) une essence rare poussant dans la forêt amazonienne.

L’ipé est aussi utilisé sur l’esplanade de la Très Grande Bibliothèque dans le XIIIème arrondissement. Alors même qu’en 1992, 124 pays dont la France s’engageaient à user avec circonspection des ressources forestières tropicales, les urbanistes parisiens s’engageaient dans la voie du pillage.

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CITES 1994 (Fort Lauderdale, Floride) – Robin des Bois fait le point

22 nov. 1994

De retour de Fort Lauderdale (Floride) où se tenait la IXème conférence de parties de la Convention de Washington* du 7 au 18 Novembre 1994, Robin des Bois fait le point :

Le positif…
L’éléphant d’Afrique est maintenu en annexe I.
Ainsi que le rorqual de Minke.
L’hippopotame est classé en annexe II.
Les populations de chat léopard de l’Inde, de la Thaïlande, et du Bangladesh restent en annexe I.
Trois espèces de pangolins sont classées en annexe II.
Les tortues-boîtes (Terrapene carolina) sont classées en annexe II.

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La Flèche n°25

1 avril 1994

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Ipé, Okoumé, Iroko, Iroquoiencore ?

5 mars 1994

En conformité avec la déclaration sur les forêts tropicales signée par la France au Sommet de Rio en été 1992, Robin des Bois a procédé au démontage de la palissade en iroko entourant, boulevard Vincent Auriol dans le 13ème, le pavillon d’exposition du projet Seine Rive Gauche.

Robin des Bois entend aussi, à cette occasion, protester contre l’utilisation massive de bois tropicaux pour l’esplanade et l’aménagement intérieur de la Très Grande Bibliothèque.

Aidé par de nombreuses associations à travers le monde, Robin des Bois s’oppose fermement à la fièvre du bois tropical qui touche gravement quelques architectes parisiens.

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Paris : crise de l’arbre dans le 13ème

17 janv. 1994

Objet : inauguration du Centre d’Information pour l’Aménagement de la Z.A.C. (Zone d’Aménagement Concerté) Seine Rive Gauche, métro quai de la Gare, Boulevard Vincent Auriol.

Une palissade en iroko ainsi que des escaliers et un parvis viennent d’être montés autour du pavillon d’exposition en forme de tepee, clin d’œil complice aux Indiens d’Amérique. 3 jeunes Ginkgos, l’arbre aux quarante écus, dont on dit qu’ils résistent aux pollutions urbaines, ont été plantés à côté.

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La Flèche n°24

2 janv. 1994

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T.G.B. : Très Grande Bavure

30 nov. 1993

14H30 : Inauguration par Robin des Bois des premières marches en ipé de la T.G.B.
Front de Seine – chantier de la T.G.B. – Paris 13ème

“Aussi, avec son chaleureux sol de bois, l’esplanade menant aux deux entrées de la bibliothèque, développera autour de l’activité de lecture et de recherche une nouvelle place publique, grande comme la place de la Concorde”. Ainsi parlent les concepteurs de la Bibliothèque de France dans l’une de leurs œuvres.

Cette nouvelle place publique de Paris sera recouverte de planches d’ipé, essence précieuse d’Amazonie. 600 arbres seront abattus pour un volume de 4 200 m3 de bois scié.
Claude Sastre, spécialiste de la flore tropicale au Muséum d’histoire naturelle et membre du conseil scientifique du WWF, estime que l’ipé et ses congénères n’ont pas encore été tous identifiés par les botanistes. “C’est impensable de les massacrer alors que l’inventaire n’est pas fait !” s’indigne-t-il.

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Une T.G.B. ou une exposition coloniale ?

15 nov. 1993

Dominique Jamet, président de l’Etablissement Public de la Bibliothèque et Dominique Perrault, architecte, font de la provocation.

Au fur et à mesure que les quatre tours de béton culturel s’enfoncent dans le ciel acide de Paris, le fossé se creuse entre eux et les écologistes. M. Jamet, écrivain, journaliste et historien, ne voit dans l’utilisation intensive des bois tropicaux dans et autour de la Bibliothèque de France qu’un “détail”.

Un “détail” qui nous choque depuis l’automne 92 quand, dans le sillage du “Sommet de Rio” et les remous de la corruption brésilienne, il a été benoîtement annoncé que l’esplanade de la Bibliothèque Nationale serait en ipé, une essence amazonienne.

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