Vente aux enchères de pièces du Concorde à Toulouse
Dans le cadre de la vente de pièces détachées de l’avion supersonique Concorde à Toulouse, Robin des Bois, auteur d’un rapport sur la Radioactivité Naturelle Technologiquement Renforcée à la demande de l’Autorité de Sûreté Nucléaire entre août 2004 et octobre 2005 attire l’attention du Commissaire Priseur et des éventuels acheteurs sur la présence d’alliages radioactifs dans certaines pièces du Concorde. Les alliages au thorium sont utilisés en aéronautique pour renforcer les capacités de résistance thermique et la résilience des pièces mécaniques comme des trains d’atterrissage. Les alliages métalliques magnésium-thorium présentent des teneurs en thorium de 2 à 4%. Sur le site de l’accident du Concorde, les radioéléments radium 228, plomb 212, bismuth 212 et thallium 208 ont été retrouvés.
Vente aux enchères de pièces du Concorde à Toulouse
Dans le cadre de la vente de pièces détachées de l’avion supersonique Concorde à Toulouse, Robin des Bois, auteur d’un rapport sur la Radioactivité Naturelle Technologiquement Renforcée à la demande de l’Autorité de Sûreté Nucléaire entre août 2004 et octobre 2005 attire l’attention du Commissaire Priseur et des éventuels acheteurs sur la présence d’alliages radioactifs dans certaines pièces du Concorde. Les alliages au thorium sont utilisés en aéronautique pour renforcer les capacités de résistance thermique et la résilience des pièces mécaniques comme des trains d’atterrissage. Les alliages métalliques magnésium-thorium présentent des teneurs en thorium de 2 à 4%. Sur le site de l’accident du Concorde, les radioéléments radium 228, plomb 212, bismuth 212 et thallium 208 ont été retrouvés.
Les crash tests d’Air France
Robin des Bois n’est évidemment pas systématiquement opposé aux projets de développement ou à l’installation d’activités nouvelles dans la presqu’île du Cotentin et autour de Cherbourg.
Par exemple, l’association pousse depuis longtemps par ses communiqués ou ses interventions à la création d’une plate-forme de ravitaillement en carburant et d’extraction des boues d’hydrocarbures accessible à tous les navires dont la destination est le port de Cherbourg ou qui passent au large. Plus récemment Robin des Bois a soutenu que le port de Cherbourg, éventuellement renforcé par le dock flottant dont le port du Havre souhaite se défaire, serait un bon candidat à un pôle de réparation et de démantèlement des navires. Ces 2 projets sont cohérents avec le potentiel, l’histoire du port et sa main d’œuvre.
Le nucléaire victime d’une maladie incurable
Le décret d’autorisation du réacteur nucléaire EPR à Flamanville est à proprement parler délirant. Il est pris sans tenir compte de l’enquête publique relative à la demande d’autorisation de rejets d’effluents liquides du nouveau réacteur. Cette enquête publique s’est terminée le 17 mars 2007. Le commissaire-enquêteur n’a pas encore rendu son rapport et l’EPR est déjà autorisé ! Le gouvernement actuel dit que toute l’information a été présentée et discutée dans le cadre du débat public préalable. C’est faux ! Le débat public d’une grande médiocrité a attiré de mars 2005 à avril 2006 dans le département de la Manche moins de monde que le débat sur l’extension du port de plaisance de Granville.
EPR : le réacteur fantôme
Retardé en Finlande, proposé à la Chine, suggéré à l’Inde, l’EPR attend toujours son Décret d’Autorisation de Création (DAC) en France. L’intention gouvernementale partagée par AREVA, EDF, le MEDEF et les commerçants du coin était d’accorder toutes les autorisations nécessaires à l’EPR de Flamanville (Manche) avant la campagne et la fièvre électorale présidentielle. Or les faits sont là. Malgré l’accélération du calendrier préliminaire, malgré les déclarations des personnes ayant compétence ou intérêt à s’exprimer sur l’EPR, malgré les nombreuses citations dans la presse tendant à faire croire que le processus réglementaire est arrivé à son terme, EPR Flamanville reste une hypothèse.
ITER hâtif
Les discours politiques et les traités internationaux ne doivent pas cacher la réalité du terrain. ITER n’est pas né.
L’enquête publique sur les travaux nécessaires à l’acheminement des convois exceptionnels et des pièces détachées d’ITER entre Fos-sur-Mer et Cadarache est certes déjà en cours. Une section spéciale de 9 m de large – 11 m de haut est indispensable, elle suppose des abattages d’arbres, des pistes latérales, des ouvrages provisoires, des consolidations ponctuelles. Elle ressemble, cette voie à grand gabarit, à la route spéciale de l’A380 entre Langon et Toulouse qui a été responsable d’un abattage à la chaîne de cyprès, de pins parasols, de platanes tout cela au nom d’un avion “écologique et lyrique” promis à un avenir radieux comme ITER.
Sommes nous prêts ?
La population face à la crise.
Sommes nous prêts ? Article paru dans “Contrôle”, revue de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, 4 pages, 1,2 Mo.
Tchernobyl : veillez au coin du feu !
La biomasse, c’est-à-dire l’ensemble des végétaux qui poussent et se décomposent à la surface de la Terre, est directement soumise, à la différence des minerais fossiles, aux retombées atmosphériques. Quand la biomasse est considérée comme une source d’énergie, elle devient un combustible de surface contaminé par les rejets radioactifs des activités humaines : essais nucléaires atmosphériques, rejets des industries nucléaires et des industries conventionnelles émettrices de radioactivité naturelle technologiquement renforcée (*).
La 3ème radioactivité
En plus de la radioactivité artificielle à vocation militaire, énergétique et médicale et de la radioactivité naturelle d’origine cosmique et tellurique, il y a une 3ème radioactivité mise en œuvre par des industries ou des activités conventionnelles qui n’ont pas pour objectif de produire des éléments radioactifs ou de l’énergie nucléaire.
La 3ème radioactivité est générée par l’exploitation et la combustion des minerais et autres ressources géologiques et naturelles comme l’eau, le pétrole et le gaz. Les procédés industriels d’extraction, de séparation, de traitement, et d’affinage concentrent la radioactivité dans les produits finis à l’exemple des engrais phosphatés ou dans une moindre mesure dans le gaz naturel, mais aussi dans les installations et dans les déchets d’exploitation solides, liquides ou atmosphériques.