Radioactivité

A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima

5 nov. 2020

A la recherche d’une solution pour les eaux contaminées de Fukushima

Séisme et tsunami au Japon, 11 mars 2011 – Communiqué n°17

Le gouvernement japonais s’apprêterait à autoriser le déversement des eaux radioactives de Fukushima Daiichi dans les eaux côtières et dans l’écosystème de l’océan Pacifique. Tepco, exploitant de la centrale accidentée le 11 mars 2011, le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique font la promotion de cette option. Cette pollution volontaire constituerait un précédent reproductible dans l’océan Atlantique en cas d’accident majeur dans une installation nucléaire européenne ou dans le complexe atomique de la Hague en Normandie.

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Feux en cours dans les forêts autour de Tchernobyl

16 juin 2020

Rappel du communiqué de Robin des Bois du 25 avril 2015
Tchernobyl: 29 bougies et un incendie

Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.

Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.

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Fessenheim. Après la fission, la fusion – n°2

24 févr. 2020

Derrière le « Technocentre » consacré au recyclage des matériaux métalliques radioactifs sur le site de Fessenheim se profile un four électrique à arc dont l’ingénierie et l’exploitation seraient confiées au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Au terme d’une phase de tests qui durera environ 5 ans, le « Technocentre » serait prolongé par une installation à échelle industrielle économiquement rentable à la condition qu’elle soit ouverte au « vrac » métallique radioactif en provenance de l’étranger.

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Le Concorde 19 ans après

18 juin 2019

Mis à jour le 28 juin 2019 et 29 juillet 2019

Elles ne sont pas exposées au 53ème salon aéronautique du Bourget. Les 77 « caisses » contenant les déchets du Concorde d’Air France sont soustraites à la curiosité des visiteurs dans un hangar isolé. La plupart des débris sont brûlés et comme le précise le directeur des services judiciaires du ministère de la Justice « recouverts de kérosène séché ».

En tant que dernier détenteur des déchets, le ministère de la Justice est évasif à l’extrême sur leurs teneurs en polluants et les toxicités.

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La gestion hasardeuse des déchets du Concorde

5 juin 2019

La gestion hasardeuse des déchets du Concorde

Le crash et l’incendie du Concorde d’Air France sur la commune de Gonesse datent du mardi 25 juillet 2000. Le bilan humain est de 113 morts, 100 passagers dont 96 de nationalité allemande, 9 membres d’équipage et 4 personnes au sol.

19 ans après le crash, les déchets du Concorde appartiennent au ministère de la Justice. A l’issue de la procédure judiciaire, le ministère entend s’en séparer. Il y a urgence. « La prise en charge des débris doit impérativement intervenir avant le 31 juillet 2019 ».

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Le Haut Comité Nucléaire dans la tourmente

19 mars 2019

Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire -HCTISN- cherche un ou une nouvelle présidente. Pour diriger cette instance, des qualités d’écoute et de diplomatie sont nécessaires. Le HCTISN est composé d’exploitants nucléaires, de syndicats, d’associations de protection de l’environnement, de députés et sénateurs, de représentants des commissions locales d’information, de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, de services de l’Etat et de personnalités qualifiées.

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Fessenheim. Après la fission, la fusion

11 mars 2019

Quand sortir du nucléaire renvoie au nucléaire. Le projet de reconversion de la centrale nucléaire de Fessenheim tel qu’il est voulu par EDF et Orano (ex-AREVA) est de créer une usine sidérurgique accueillant pour la deuxième fusion des ferrailles radioactives issues du démantèlement ou de la maintenance d’Installations Nucléaires de Base et d’installations équivalentes basées en Europe. Pour ces promoteurs de l’énergie nucléaire et du retraitement des déchets radioactifs, l’Europe n’a pas de frontières et va jusqu’à l’Ukraine.

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De Franco à Trump : la saga thermonucléaire

18 janv. 2019

De Franco à Trump : la saga thermonucléaire

Le 17 janvier 1966, à 9h22 heure locale, un bombardier B52 de l’US Air Force entre en collision à 9450 m d’altitude avec un avion citerne KC135 pendant une opération de ravitaillement en vol. Les carlingues s’écrasent sur le village de Palomares à 80 km de Carthagène, province d’Almería, Espagne. Des débris tombent dans la Méditerranée et jonchent les rues, les collines, les champs et les plages. Parmi eux, il y a 4 bombes thermonucléaires.

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Le piège de La Hague

27 nov. 2018

14h40

Comme les piscines d’entreposage des combustibles irradiés français et étrangers en amont du cycle, les entreposages de surface de déchets nucléaires à vie longue compactés et vitrifiés sont engorgés en aval. L’usine de la Hague stocke 16t de plutonium japonais issu d’une première vague de contrats signés à partir de 1975. Le Japon refuse d’en assumer la responsabilité sur son territoire.

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La France prise au piège du plutonium

6 juil. 2018

Le risque majeur de la filière nucléaire en France tente de se faire oublier dans les casemates de l’usine de la Hague en Normandie à la porte maritime de l’Europe du Nord. La France grâce à l’imprévoyance de ses gouvernements et élus successifs et malgré les avertissements de ses antinucléaires historiques se retrouve aujourd’hui gardienne et héritière de 16 tonnes de plutonium issu du retraitement de 3000 tonnes de combustibles irradiés japonais.

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