Ukraine – communiqué n°3. 28 février 2022 – 14h.
C’est la première fois au monde qu’un pays nucléarisé est soumis à des bombardements aériens d’une telle intensité et aux autres désordres d’une guerre moderne.
Quinze réacteurs nucléaires sont en activité en Ukraine, tous de technologie russe. Ils exigent pour leur maintenance des pièces détachées russes. L’Ukraine et la Russie sont obligées de coopérer pour garantir autant que faire se peut leur bon fonctionnement.
Les réacteurs nucléaires et les entreposages de déchets ne sont pas à l’abri d’une erreur de tir ou d’une perte soudaine d’alimentation électrique susceptibles de mettre en danger les populations et l’environnement d’Europe continentale et des pays riverains de la mer Noire.
La Russie, l’Ukraine et ses soutiens dont l’Union européenne, doivent prendre en compte cette composante nucléaire civile dans la gestion du conflit.
Il est nécessaire que l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) dont la Russie, l’Ukraine, les Etats-Unis et tous les pays de l’Union européenne sont membres impose de toute urgence l’inviolabilité des sites nucléaires sur les théâtres des guerres que la diplomatie internationale a été impuissante à éviter.
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