La confusion nucléaire
La réunion du HCTISN (Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire) en date du 28 mars 2024 a été éclairante.
Selon la direction de Jimmy Energy qui a été auditionnée, sera annoncé le 22 avril l’accord de principe avec une usine agroalimentaire dans la région du Grand Est sur la construction d’un réacteur nucléaire à haute température de 20 mégawatts thermiques dont l’utilité affichée sera de fournir une chaleur industrielle décarbonée. Les maires de la commune d’implantation et de quatre communes avoisinantes sont déjà informés et respectent une clause de confidentialité contrairement à leurs obligations élémentaires d’informer les conseils municipaux et leurs administrés. Selon les informations de Robin des Bois, ce site industriel pionnier serait le complexe de Cristal Union/Cristanol de Bazancourt dans la Marne qui comprend une sucrerie et la plus grande usine de production de bioéthanol de France. La distillerie Cristanol est assujettie à la directive Seveso seuil haut et coproduit des aliments pour animaux et des alcools pour l’industrie cosmétique.
La confusion nucléaire
La réunion du HCTISN (Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire) en date du 28 mars 2024 a été éclairante.
Selon la direction de Jimmy Energy qui a été auditionnée, sera annoncé le 22 avril l’accord de principe avec une usine agroalimentaire dans la région du Grand Est sur la construction d’un réacteur nucléaire à haute température de 20 mégawatts thermiques dont l’utilité affichée sera de fournir une chaleur industrielle décarbonée. Les maires de la commune d’implantation et de quatre communes avoisinantes sont déjà informés et respectent une clause de confidentialité contrairement à leurs obligations élémentaires d’informer les conseils municipaux et leurs administrés. Selon les informations de Robin des Bois, ce site industriel pionnier serait le complexe de Cristal Union/Cristanol de Bazancourt dans la Marne qui comprend une sucrerie et la plus grande usine de production de bioéthanol de France. La distillerie Cristanol est assujettie à la directive Seveso seuil haut et coproduit des aliments pour animaux et des alcools pour l’industrie cosmétique.
Mourir en mer, une tragédie banale pour le bétail européen
La bétaillère maritime type agréée par l’Union européenne est aujourd’hui âgée de 43 ans, longue de 97 m, construite comme cargo polyvalent et convertie pour le transport de bétail à l’âge de 30 ans, détenue à 5 reprises au cours de toute son exploitation et contrôlée par une société de classification de complaisance. Les bétaillères embarquent jusqu’à 3800 bovins ou 14.000 moutons.
Mourir en mer, une tragédie banale pour le bétail européen
La bétaillère maritime type agréée par l’Union européenne est aujourd’hui âgée de 43 ans, longue de 97 m, construite comme cargo polyvalent et convertie pour le transport de bétail à l’âge de 30 ans, détenue à 5 reprises au cours de toute son exploitation et contrôlée par une société de classification de complaisance. Les bétaillères embarquent jusqu’à 3800 bovins ou 14.000 moutons.
Bétaillères maritimes: les navires les plus dangereux au monde
Actuellement, 64 bétaillères maritimes sont autorisées à embarquer dans les ports de l’Union européenne des animaux issus des élevages de l’Union européenne pour les transporter vaille que vaille dans des pays tiers. Ce commerce, d’une valeur annuelle d’au moins 1,5 milliard d’€, s’effectue sur des navires sous-normes et surchargés. En réponse, l’organisation allemande pour le bien-être animal Animal Welfare Foundation e.V. (AWF) et l’organisation environnementale française Robin des Bois publient un rapport complet (pdf – 8,4 Mo) sur le mal-être des animaux dans les bétaillères maritimes au départ de l’Union européenne, sur les risques pour la sécurité maritime, pour la sécurité des équipages et pour la protection de l’environnement. Les portraits des 64 bétaillères maritimes et le film sont éloquents : le transport d’animaux vivants par mer sur des navires délabrés doit cesser. En attendant, le respect des normes internationales contraignantes est un strict minimum. L’Union européenne, la Commission européenne, les éleveurs européens doivent prendre enfin leurs responsabilités après des années d’inaction, de soumission et d’indifférence.