Bulletin « A la Trace » n°12
« A la Trace » n°12
Toute l’actualité du braconnage et de la contrebande dans le monde
Janvier, février, mars 2016
114 pages (6,5 Mo)
Baleines et mammifères marins, pages 11 à 13
Trois héros : le pilote de l’hélicoptère abattu par les braconniers en Tanzanie (p. 80), Chandni la femelle léopard de la banlieue de Bombay (p.53), l’éléphant No Border de l’Afrique de l’Est (p. 77).
Les ânes aussi sont traqués par les expats chinois (p. 97) …
Et les milans se vendent en panier dans les salons de coiffure de Malaisie (p. 32).
Mergitur
Qui lut crue dans les documents préparatoires du Grand Paris ? Qui lut crue dans le dossier d’aménagement des berges de la Seine du Petit Paris ? Les élus unis veulent une Seine canalisée, colonisée qui ferme son clapet. Ils veulent faire du système Seine une zone d’expansion des activités humaines alors que le fleuve a besoin d’une zone d’expansion des crues.
En Ile-de-France, les élus, les préfets, les services continuent à penser et à dire comme en 1920-1950 : les crues de la Seine sont lentes. La décrue sera lente. Les crues diluent les pollutions. Les crues sont en hiver. Les ruptures de barrage sont mises à l’écart.
Réhabilitation des décharges sauvages – questionnaire
Vous avez été destinataire d’un questionnaire au sujet de la réhabilitation de plusieurs décharges sauvages.
Réhabilitation d’une décharge sauvage
Vous avez été destinataire d’un questionnaire au sujet de la réhabilitation d’une décharge sauvage
Groningue, Verdun, Hiroshima : villes jumelées
Groningue, 1672. Hollande.
Le premier traité sur l’interdiction des poisons dans les armes de guerre a été signé le 27 août 1675 à Strasbourg par des conseillers du roi Louis XIV et de Léopold Ier de Habsbourg, empereur du Saint Empire romain germanique. Dans ce pacte sur l’échange des prisonniers pendant la guerre de Hollande, il a été précisé « qu’il sera fait défense aux soldats des deux partis de se servir de balles empoisonnées et de balles ramées et que s’il se trouvait des soldats saisis ou convaincus de s’en être servis, le parti dont ils seront sera obligé d’en faire une justice exemplaire ». A cette époque, les manuels d’arquebuserie et les stratèges recommandaient d’incorporer aux balles de l’arsenic et des venins végétaux. La balle ramée était un ensemble de 2 à 3 balles de fusil ou de boulets de canon enchaînés par un fil de laiton. « Ce qui rend l’effet extrêmement dangereux, c’est qu’en sortant du canon les 2 balles se séparent et occupent un grand espace » (dictionnaire des Arts et des Sciences, Thomas Corneille, 1694). Les balles ramées étaient des ancêtres des obus Shrapnel et autres grenades ou munitions à billes, à clous et à fragmentation.