Electrolib

30 mai 2013

Une enquête publique privée de visibilité et de retentissement se termine demain à Paris.

Pour sécuriser l’alimentation de l’Est-parisien en énergie électrique, deux postes de transformation EDF dans le 10ème arrondissement et dans le 19ème arrondissement vont être agrandis et reliés par une ligne souterraine Très Haute Tension de 225.000 volts dans le quartier de Belleville à Paris (1).

Les risques d’exposition aux champs électromagnétiques sont très mal évalués dans le dossier d’enquête publique. « Ils ne dépasseront pas les normes en vigueur » rassure EDF. Rien ne le prouve. Rien ne prouve non plus que ces normes en vigueur prennent en compte tous les risques sanitaires. Parmi eux sont évoqués le risque de leucémie pour les enfants, de même que les migraines, les troubles du sommeil, de la mémoire, de la concentration pour l’ensemble des populations. Le tracé de la galerie souterraine existante dans lequel les câbles seront engainés et la hauteur de plafond de cette galerie par rapport à la voirie et aux trottoirs sont inconnus. Les rues sous lesquelles serpentera la ligne THT d’une longueur d’environ 400 mètres sont étroites. Aucun élément de mesure d’exposition aux ondes magnétiques dans des circonstances strictement analogues n’est communiqué dans le dossier. De nombreux logements et activités commerciales sont au rez-de-chaussée, des bureaux sont exploités à l’entre-sol, des terrasses de cafés ont pignon sur rue. De nombreux riverains et usagers seront victimes d’une exposition rapprochée et inconsciente aux champs électromagnétiques.

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Quand les ex-usines deviennent des « serial killers »

27 mai 2013

Depuis le début de l’année, les accidents mortels dans les friches industrielles se répètent. Le bilan actuel est de 7 morts. La tendance est à la hausse et le communiqué de Robin des Bois du 31 mai 2012 sur « Les enfants victimes des friches industrielles » est de plus en plus d’actualité.

S’il s’agissait d’accidents du travail, l’indignation serait à son comble. Les mises en demeure, les accusations et les procès s’accumuleraient. L’émotion serait « palpable ».

Les morts par électrocution, par incendie, par effondrement de toiture dans les usines et bâtiments industriels désaffectés se succèdent, eux, dans l’indifférence et dans la fatalité. Il y aura un jour aussi des morts par noyade dans les fosses pleines d’hydrocarbures et d’eaux acides que les anciens exploitants et salariés n’ont même pas eu la prudence de vidanger.

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Quand les ex-usines deviennent des « serial killers »

27 mai 2013

Depuis le début de l’année, les accidents mortels dans les friches industrielles se répètent. Le bilan actuel est de 7 morts. La tendance est à la hausse et le communiqué de Robin des Bois du 31 mai 2012 sur « Les enfants victimes des friches industrielles » est de plus en plus d’actualité.

S’il s’agissait d’accidents du travail, l’indignation serait à son comble. Les mises en demeure, les accusations et les procès s’accumuleraient. L’émotion serait « palpable ».

Les morts par électrocution, par incendie, par effondrement de toiture dans les usines et bâtiments industriels désaffectés se succèdent, eux, dans l’indifférence et dans la fatalité. Il y aura un jour aussi des morts par noyade dans les fosses pleines d’hydrocarbures et d’eaux acides que les anciens exploitants et salariés n’ont même pas eu la prudence de vidanger.

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Bulletin « A la Casse » n°31

17 mai 2013

Bulletin « A la Casse » n°31

Rouen

En partance pour démolition à Alang en Inde, le Baco-Liner 1 dans le port de Rouen appartient à un armateur allemand. Il contient notamment de l’amiante et des PCB. Robin des Bois proteste contre la démolition des navires européens en Inde, au Bangladesh et au Pakistan. A Alang, les navires sont échoués sur la plage et démontés à mains nues. Cette exportation de déchets est immorale mais elle est aussi illégale. Elle contrevient à la Convention de Bâle sur les transferts transfrontaliers de déchets. Robin des Bois souhaite que des chantiers de déconstruction des navires soient ouverts en Europe.

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La biodiversité prise en otage en Arctique

16 mai 2013

Lors du Conseil Arctique qui s’est tenu à Kiruna en Suède le 15 mai 2013, la candidature de l’Union Européenne au statut d’observateur a été conditionnée à un accord concernant l’importation commerciale des peaux de phoques. D’un côté l’Union Européenne a interdit le commerce des produits du phoque depuis 2009 et de l’autre les populations Inuit du Canada mettent en avant que le commerce des peaux et autres produits dérivés du phoque est pour eux une source importante et traditionnelle de revenus. Il est notable que durant la dernière session plénière de la CITES (1), l’Union Européenne et les Etats-membres n’ont pas soutenu la proposition des Etats-Unis d’inscrire l’ours polaire à l’Annexe I (interdiction du commerce international). Il a été suggéré que cette position était motivée par des considérations diplomatiques ; en fait, la chasse et le commerce des ours polaires sont aussi invoqués comme des revenus pour les populations Inuit du Canada. La biodiversité a été prise en otage négociable en échange de l’admission de l’Union Européenne au Conseil Arctique. Il est également possible que ce gel de la candidature de l’Union Européenne soit dû à ses demandes de renforcement des mesures de protection de l’océan Arctique.

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