Let’s go

9 juil. 2012

Let’s go

Shell-Guyane
Communiqué n°3

V2

 Le go-fast

1 – Le 29 mai 2001, le permis de recherches d’hydrocarbures de la Guyane Maritime a été accordé par Christian Pierret, secrétaire d’Etat à l’industrie sous le gouvernement de Lionel Jospin.

2 – Le 2 juillet 2007, ce permis initialement attribué à Planet Oil Limited a été prolongé et attribué à Hardman Petroleum France par Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie du gouvernement Fillon.

3 – De mars à novembre 2011 le premier forage d’exploration a été réalisé. Il était encadré par deux arrêtés préfectoraux de janvier et mars 2011. Particularité unique au monde : le préfet de Guyane prescrit des mesures de sécurité et d’évacuation de la plate-forme de forage au moment des lancements de satellites depuis le centre spatial de Kourou. Des retombées de lanceurs sont redoutées.

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Let’s go

9 juil. 2012

Let’s go

Shell-Guyane
Communiqué n°3

V2

Le go-fast

1 – Le 29 mai 2001, le permis de recherches d’hydrocarbures de la Guyane Maritime a été accordé par Christian Pierret, secrétaire d’Etat à l’industrie sous le gouvernement de Lionel Jospin.

2 – Le 2 juillet 2007, ce permis initialement attribué à Planet Oil Limited a été prolongé et attribué à Hardman Petroleum France par Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie du gouvernement Fillon.

3 – De mars à novembre 2011 le premier forage d’exploration a été réalisé. Il était encadré par deux arrêtés préfectoraux de janvier et mars 2011. Particularité unique au monde : le préfet de Guyane prescrit des mesures de sécurité et d’évacuation de la plate-forme de forage au moment des lancements de satellites depuis le centre spatial de Kourou. Des retombées de lanceurs sont redoutées.

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La fausse sortie du perchloroéthylène

29 juin 2012

Le Ministère de l’Ecologie a produit un projet d’arrêté consolidant l’utilisation du perchloroéthylène, le solvant toxique pour l’Homme et l’environnement jusqu’en 2028. En effet, tout exploitant de pressing achetant un équipement de nettoyage à sec au perchloroéthylène jusqu’à la date limite du 1er janvier 2013 pourra l’utiliser pendant 15 ans.

Le projet de texte est tellement compliqué et alambiqué que les membres du Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques dans leur séance du 26 juin 2012 n’ont découvert cette échéance lointaine qu’après 2h30 de débat.

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La fausse sortie du perchloroéthylène

29 juin 2012

Le Ministère de l’Ecologie a produit un projet d’arrêté consolidant l’utilisation du perchloroéthylène, le solvant toxique pour l’Homme et l’environnement jusqu’en 2028. En effet, tout exploitant de pressing achetant un équipement de nettoyage à sec au perchloroéthylène jusqu’à la date limite du 1er janvier 2013 pourra l’utiliser pendant 15 ans.

Le projet de texte est tellement compliqué et alambiqué que les membres du Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques dans leur séance du 26 juin 2012 n’ont découvert cette échéance lointaine qu’après 2h30 de débat.

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Plus de transparence pour l’offshore et moins de lumière

28 juin 2012

Bonn
Réunion plénière – Commission OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est.

A la fois très loin de la Guyane et tout près, les Etats-membres de la Commission OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est réunis à Bonn ont abordé l’industrie offshore avec Robin des Bois comme poisson-pilote. La zone de compétence de cette Commission internationale s’étend des eaux arctiques au Portugal.

Transparence
Environ 1.300 installations offshores pétrolières et gazières sont implantées dans l’espace OSPAR, principalement en Mer du Nord et en Mer de Norvège. Pionnier dans le domaine de l’industrialisation de la mer, ce secteur profite de son isolement géographique. Robin des Bois a proposé aux Etats-membres d’OSPAR de cartographier précisément les plates-formes et d’associer à chacune une fiche d’identité comprenant les dates clefs, la profondeur d’eau, la profondeur du forage dans le sous-sol océanique, le pavillon (certaines installations de forage dans la zone OSPAR sont sous pavillon Panama ou Iles Marshall), les noms des sociétés impliquées (propriétaires, opérateurs, exploitants, sous-traitants…), les accidents survenus sur site (incendies, rejets d’hydrocarbures…) et les principaux rejets chroniques. Cette proposition n’a pas été accueillie favorablement par la délégation du Royaume-Uni, ni par l’Association internationale des producteurs de pétrole et de gaz (OGP). La transparence ça coûte cher à mettre en place et toutes ces informations sont par ailleurs disponibles sur des banques de données payantes, disent-ils. Ces arguments n’ont pas convaincu. La France, la Suède, l’Espagne, l’Allemagne ont soutenu la proposition de Robin des Bois. L’ONG sera exceptionnellement invitée à la prochaine réunion du comité d’experts offshore d’OSPAR pour détailler le projet et les modalités de mise en œuvre envisageables. Jusqu’alors et depuis très longtemps, la France est représentée au sein de ce comité d’experts par TOTAL. Le changement est-il pour maintenant ?

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